NUMÉRO 40.
ADMINISTRATION : PASSAGE JOUFFROY, 24.
SAMEDI 12 JUILLET 4851.
LE PALAIS
DE CRISTAL
JOURNAL ILLUSTRÉ DE L'EXPOSITION DE 1851 ET DU PROGRES DIS ARTS INDUSTRIELS.
ABONNEMENTS pour paris et les départements, 23 francs pour la durée de l'exposition; six mois environ.
UN NUMÉRO : 75 CENTIMES.
■ PORT EN SUS POUR L'ÉTRANGER.
On s'abonne, a Paris, à l'Administration du Journal, 24, passage Jouffroy, boulevart Montmartre. — Chez MM. Susse frères, place de la Bourse, 31. — A Londres, au Bureau
spécial du Journal, 2, Catherine btreet Strand; — chez M. Thomas, l, Kinch lam Cornhill ; — P. A. Delizy et O, 13, Régent Street; — Ciayton et Saîmer, Ï63 Strand
et 293 Piccadilly; —Owhin Newsman, i, Catherine Street. — Chez tous les Libraires de la France et de l'Etranger, dans les Bureaux de Poste et de Messageries Nationales.
— Envoyer franco un mandat sur Paris ou un bon sur la Poste à l'ordre du Gérant,
SOMMAIRE.
Avis important. — Bulletin Industriel. ~ Exposition de
Londres. — Examen philosophique de l'Exposition. Oriente! Oc-
cident. Peuples sans brevets. Invention nulle. Le travail esclave
et le travail libre. Le besoik, père de la misère et non de Pikdijs-
TniE. Lit fermier anglait, libre-échangiste, uaranlie, capital et tra-
vail. —Revue de l'Exposition de Londres. — De la Typogra-
phie française à l'Exposition.—Fêles de l'industrie.—Fui ts.di vers.
Correspondance.
DESSINS.
Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon.— Vase
à rafraîchir le vin. — Sujet offert h sir Moses Montefiore. — Vaie
de chasse. — L'Amour et Vénus. — Surtout de table. — Pendule
de MM. Howell. — Œuvre typographique de l'Imprimerie natio-
nale.— Vue extérieure du Transept. —Vue intérieure du Transept.
LE DUC DE WELLINGTON
AU DÉBALLAGE DE LA STATUE DE NAPOLÉON.
Dans le courant du mois d'avril dernier, au
moment où nos ouvriers étaient réunis dans l'em-
barcadère du déballage pour les objets destinés à
l'Exposition, une scène pleine d'émotion réelle est
IE DUC DE WELLINGTON AU DÉBALLAGE DE LA STATCE DE NAPOLEON
venue un instant suspendre les travaux : et, il faut
le dire, des larmes d'attendrissement ont été remar-
quées dans tous les yeux, car la cause de cette émo-
tion était légitime.
Le duc de Wellington se rendait avec sa belle-fille,
madame la marquise de Douro, à cet embarcadère.
Il avait déjà exprimé sa sympathie pour les produits
de l'industrie française, lorsque nos ouvriers ouvri-
rent une caisse et en retirèrent la statue de Napo-
léon.
Le duc s'arrêta, retira son chapeau, s'inclina ; et
il fut aisé de voir dans son attitude, dans l'expres-
sion de ses traits, que le vieux soldat était profon-
dément ému. Il régna, dès lors, dans l'assemblée,
un de ces silences éloquents qui disent plus que bie
des paroles!...
ADMINISTRATION : PASSAGE JOUFFROY, 24.
SAMEDI 12 JUILLET 4851.
LE PALAIS
DE CRISTAL
JOURNAL ILLUSTRÉ DE L'EXPOSITION DE 1851 ET DU PROGRES DIS ARTS INDUSTRIELS.
ABONNEMENTS pour paris et les départements, 23 francs pour la durée de l'exposition; six mois environ.
UN NUMÉRO : 75 CENTIMES.
■ PORT EN SUS POUR L'ÉTRANGER.
On s'abonne, a Paris, à l'Administration du Journal, 24, passage Jouffroy, boulevart Montmartre. — Chez MM. Susse frères, place de la Bourse, 31. — A Londres, au Bureau
spécial du Journal, 2, Catherine btreet Strand; — chez M. Thomas, l, Kinch lam Cornhill ; — P. A. Delizy et O, 13, Régent Street; — Ciayton et Saîmer, Ï63 Strand
et 293 Piccadilly; —Owhin Newsman, i, Catherine Street. — Chez tous les Libraires de la France et de l'Etranger, dans les Bureaux de Poste et de Messageries Nationales.
— Envoyer franco un mandat sur Paris ou un bon sur la Poste à l'ordre du Gérant,
SOMMAIRE.
Avis important. — Bulletin Industriel. ~ Exposition de
Londres. — Examen philosophique de l'Exposition. Oriente! Oc-
cident. Peuples sans brevets. Invention nulle. Le travail esclave
et le travail libre. Le besoik, père de la misère et non de Pikdijs-
TniE. Lit fermier anglait, libre-échangiste, uaranlie, capital et tra-
vail. —Revue de l'Exposition de Londres. — De la Typogra-
phie française à l'Exposition.—Fêles de l'industrie.—Fui ts.di vers.
Correspondance.
DESSINS.
Le duc de Wellington au déballage de la statue de Napoléon.— Vase
à rafraîchir le vin. — Sujet offert h sir Moses Montefiore. — Vaie
de chasse. — L'Amour et Vénus. — Surtout de table. — Pendule
de MM. Howell. — Œuvre typographique de l'Imprimerie natio-
nale.— Vue extérieure du Transept. —Vue intérieure du Transept.
LE DUC DE WELLINGTON
AU DÉBALLAGE DE LA STATUE DE NAPOLÉON.
Dans le courant du mois d'avril dernier, au
moment où nos ouvriers étaient réunis dans l'em-
barcadère du déballage pour les objets destinés à
l'Exposition, une scène pleine d'émotion réelle est
IE DUC DE WELLINGTON AU DÉBALLAGE DE LA STATCE DE NAPOLEON
venue un instant suspendre les travaux : et, il faut
le dire, des larmes d'attendrissement ont été remar-
quées dans tous les yeux, car la cause de cette émo-
tion était légitime.
Le duc de Wellington se rendait avec sa belle-fille,
madame la marquise de Douro, à cet embarcadère.
Il avait déjà exprimé sa sympathie pour les produits
de l'industrie française, lorsque nos ouvriers ouvri-
rent une caisse et en retirèrent la statue de Napo-
léon.
Le duc s'arrêta, retira son chapeau, s'inclina ; et
il fut aisé de voir dans son attitude, dans l'expres-
sion de ses traits, que le vieux soldat était profon-
dément ému. Il régna, dès lors, dans l'assemblée,
un de ces silences éloquents qui disent plus que bie
des paroles!...