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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 1)

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Ménard, Louis: Les fouilles de Pompéi et le Musée de Naples, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16670#0076

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LES FOUILLES DE POMPÉI ET LE MUSÉE DE NAPLES. 65

vétusté, on les remplaça par du marbre, en conservant à la statue l'aspect du modèle consacré par le
respect des peuples. Ainsi l'Athènè du musée de Dresde, malgré la symétrie des draperies, n'est pas
une œuvre archaïque ; c'est l'imitation en marbre d'un acrolithe ; il en est de même de la Vénus Genitrix
du Louvre, dont la tète est d'une époque beaucoup plus ancienne que le corps. Les statues d'athlètes
étaient généralement en bronze. Le marbre était employé surtout dans la sculpture décorative et
architectonique. Ce n'est que par des copies que nous connaissons les statues divines qui repi'ésen-
taient les types généraux de la beauté humaine, et les statues athlétiques qui, à la grande époque,
représentaient seules des formes individuelles. Les portraits antérieurs à l'époque d'Alexandre n'offrent

Table et Lampadaire de Pompéi, bronzes. (Musée national de Naples.)

aucune garantie au point de vue iconographique; on n'en-peut vérifier la ressemblance par des rap-
prochements numismatiques, puisque c'est seulement sous les successeurs d'Alexandre que les têtes
des rois ont remplacé celles des dieux sur les monnaies. L'admirable statue du musée de Naples qu'on
a intitulée Aristide est certainement un portrait, mais il est difficile de savoir quel personnage y est
représenté. Par l'attitude du corps et le mouvement des draperies, elle ressemble d'une manière frap-
pante au Sophocle qui est à Rome, mais la tète est tout à fait différente.

La véritable sculpture iconique ne date guère que delà période macédonienne. Sous les Romains,
cette forme de l'art prit un grand développement. Les statues d'empereurs et d'impératrices sont très-
nombreuses dans tous les musées. Très-souvent aussi les villes élevaient des statues à quelque riche
particulier qui avait consacré sa fortune aies embellir; on peut citer comme exemple les prodigieuses
libéralités d'Hérode Atticus. Une inscription, qui nous apprend que Balbus avait élevé à ses frais une
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