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FRANÇOIS DEL SARTE
ÉPISODES RÉVÉLATEURS2
S U I T F )
III
Heureux et agité de ses premières découvertes, del Sarte
n’avait pas tardé à sentir que, sans « un ordre rigoureux de
succession », il ne pourrait déduire une pratique. IL revient
donc rétrospectivement sur toutes les impressions déjà expri-
mées, et il arrive à formuler cette proposition : Que « la mé-
moire possède cette vertu singulière de communiquer la fixité
aux choses fugitives ; en d’autres termes, la permanence à
l’instantanéité, l’actualité au passé ».
Selon le penchant de son intelligence, del Sarte se livra à
cette occasion à des dissertations de l’ordre philosophique en
1. Voir l'Art, y» année, tome I >', pages 19S et 2i3, et 8°
2. Sous ce titre, François del Sarte a laissé un manuscrit
servir à son instruction artistique.
grande partie étrangères à l’esthétique. Elles n’ont pas été
assez méditées, selon moi, surtout dans la partie critique tou-
chant la raison humaine ; critique imagée, humoristique, pleine
de verve et d’entrain, si l'on veut, mais sur laquelle il serait
probablement revenu si la mort n’eût coupé court à ce dernier
travail; car il ne faut point-perdre de vue que les études du
professeur-artiste, bien que rattachées toutes à ses conceptions
premières, comprennent la durée de sa vie, et que les notes
où je puise cette partie de mes documents datent précisément
de l’année où se termina sa brillante carrière.
Mais si j’ai dû omettre ce qui serait étranger à l’art
proprement dit, je ne saurais priver le lecteur des détails qui,
indirectement, s’y rattachent, et qui peuvent ajouter du charme
année, tome Ier, page 77.
inachevé, qui montre avec quelle persistance il observait et analysait les faits qui pouvaient
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III
Heureux et agité de ses premières découvertes, del Sarte
n’avait pas tardé à sentir que, sans « un ordre rigoureux de
succession », il ne pourrait déduire une pratique. IL revient
donc rétrospectivement sur toutes les impressions déjà expri-
mées, et il arrive à formuler cette proposition : Que « la mé-
moire possède cette vertu singulière de communiquer la fixité
aux choses fugitives ; en d’autres termes, la permanence à
l’instantanéité, l’actualité au passé ».
Selon le penchant de son intelligence, del Sarte se livra à
cette occasion à des dissertations de l’ordre philosophique en
1. Voir l'Art, y» année, tome I >', pages 19S et 2i3, et 8°
2. Sous ce titre, François del Sarte a laissé un manuscrit
servir à son instruction artistique.
grande partie étrangères à l’esthétique. Elles n’ont pas été
assez méditées, selon moi, surtout dans la partie critique tou-
chant la raison humaine ; critique imagée, humoristique, pleine
de verve et d’entrain, si l'on veut, mais sur laquelle il serait
probablement revenu si la mort n’eût coupé court à ce dernier
travail; car il ne faut point-perdre de vue que les études du
professeur-artiste, bien que rattachées toutes à ses conceptions
premières, comprennent la durée de sa vie, et que les notes
où je puise cette partie de mes documents datent précisément
de l’année où se termina sa brillante carrière.
Mais si j’ai dû omettre ce qui serait étranger à l’art
proprement dit, je ne saurais priver le lecteur des détails qui,
indirectement, s’y rattachent, et qui peuvent ajouter du charme
année, tome Ier, page 77.
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