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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 8.1882 (Teil 1)

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La lande de Kerrenic
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Prat, J. G.: Silhouettes d'artistes contemporains, [3]: Franҫois-Louis Franҫais
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https://doi.org/10.11588/diglit.19293#0087

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SILHOUETTES D’ARTISTES CONTEMPORAINS.

71

celui qui fait le plus d’honneur à son pays. Bernier a été médaillé en 1867, 1868 et 186g; il est
décoré depuis 1872 h »

Notre excellent ami et directeur artistique, M. Léon Gaucherel, qui possède un charmant
tableau de Camille Bernier : Environs de Plougastel, vient de graver pour l’Art, la Lande de
Kerrenic; cette importante toile figurait au Salon de 1881 où elle a été très appréciée.

SILHOUETTES D'ARTISTES CONTEMPORAINS

XVI

FRANÇOIS-LOUIS FRANÇAIS'
(s dite)

II

Cependant ce n’était pas le tout de se montrer
dessinateur hors ligne, il fallait encore s’affirmer comme
peintre.

Après bien des hésitations, car, dans notre pays,
où domine la critique ignorante et méchante, quel est
;te un peu sérieux qui ne redoute cette bête du Gévaudan,
n des hésitations, disons-nous, Français se décida à exposer
en collaboration avec son ami Baron :

Chanson sous les saules ; paysage avec figures et costumes
de i55o, dit le livret du Salon.

En 1838, en collaboration encore avec Baron, il exposa : Macbeth
et les Sorcières (acte Ier, scène V, de Shakespeare).

En 1841, Un Jardin antique, qui lui valut une troisième
médaille.

En 1842, Un Grand Chemin dans la fiorét de Fontainebleau.

En 1844, les Châtaigniers de la Celle-Saint-Cloud; — Novembre.
Paysage, forêt de Fontainebleau.

En 1845, le Soir. — Vue prise à Bougival.

En 1846, les Nymphes; épisode de la Jérusalem délivrée; —
Soleil couchant; — le Grand Jet de Saint-Cloud, dont Meissonier
peignit les figures.

Ce tableau eut un très grand succès.

Tout autre que Français, moins épris de son art, se serait
peut-être laissé griser par ce succès. « Puisque la réputation m’est venue, aurait-il pu dire,
mettons-la à profit. Plus n’est besoin d’apprendre et de se tuer le tempérament à travailler.
Brossons force toiles, et gagnons le plus d’argent possible. »

Mais Français entendait la chose d’une tout autre façon. C’est un véritable artiste, qui pioche
sans cesse, et va toujours se perfectionnant.

« Si je reste à Paris, se dit-il, je suis peut-être perdu. Je me laisserai entraîner à la dissi-

Étude de plante,
par F. L. Français.

1. Page 119.

2. Voir l’Art, 8e année, tome Ie,‘, page 48.
 
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