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GAZETTE DES ARDENMES
23 Janvier 1910
fla guerre. Mali nous avon» perdu un temps précieux que nos
ihnemis ont mij à profit. Leurs réserves leur assurent des
moyens do prolonger la guerre pendant de longs mois.....
Retomberoni-nous dans l'illusion do croire ù la famine
Imminente» chei nos ennemis P Ils ont pu traverser, grâce a
des mesura* da prévoyance et de rationnement que leur forte
Organisation a permis d'imposer u la population, les diffi-
cultés de la première année. Devant lea protestations des
nculrrs, le blccu* s'est partiellement relâché. (Depuis les
victoires en Serbie, In Roumanie, la Turquie et la Bulgarie
□e cessent d'exporter en Allemagne et en Autriclic-Hongrie■
— La Réd.)
Les voici donc de nouveau en possession de quantités de
blés qui ont môme permis d'augmenter la ration individuelle
de pain. La viande est rare, elle n'est pas indispensable. On
H rabat sur les pommea de terre, dont la récolte est suffi-
tante pour alimenter On pays qui, les années précédentes, les
«portait largement. Chassons donc ce rive insensé que l'on
peut affamer un groupe de nations de n5 millions d'habi-
tants disposant d'un ample territoire. Le» Allemand* et les
Autrichiena mangeront mal ou peu, mais d« là à manquer
de lindJapeatable, du point d'être contraints d'implorer la
pn\\. il y « Mn.
Reste la question des finances et celle des homme».
Les dépense» imposées à l'Allemagne par la guerre sont
effroyable*. Mai», grâce a la discipline, le» problèmes éco-
nomique» et financier» peuvent y être traités ensemble par
des moyen» audacieux qui permettent de n durer H.
Mais lea hommes ? Leur consommation de matière
humaine a AU formidable, et 1* réservoir austro-allemand
Mprésenta à peine la moitié ou le "tiers de celui dan» lequel
puisent, le» Alliés. (?) Le» front» énormes que tiennent set
armées sont une immense surface de perte* on coule fans
re le sang de tes Cit. Elle devra fatalement, dit on, poser
arme».
Ce raisonnement, à peu près ««r au début, ne l'eat plu»
aujourd'hui. Je l'ai dit : la grande poussée ^ers Constan-
tuaople (elle eut aujourd'hui un fait accompli), aidée par la
1 trahison » des Bulgare», a remédié à la seule cause de
dépérissement qui menace no» ennemis. Ce qu'ils vont cher-
cher an Orient, ce sont de» homme». S'il» réussissent «dieu
l'espoir de les réduire dant un délai relativement court. La
guerre ne finira plus que par les procédé» purement mili-
taires.
No comptons pus trop but l'usure de l'Allemagne, je le
répète. Pour chasser ses armée» de notre toi, rien ne vaut le
coup de bélier qui brisera leur» ligne».
L'avmir démontrera si oe n'est pM, là encore, une
luprême illusion 1
ta Situation polHlp el sociale du la Frais
Rctiltr mande de-Londre» que le prétident du conseil,
M. Brinnd, accompagné dn directeur de» affaires politique»
Ϋt commerciale! du ministère de l'extérieur, de Margutrie,
du chef de l'état-major, général de Costeincu, du ministre
lt marine, amiral Lacaxe, et du ministre des travaux pu-
es Sembaty sont arrivé» le 18 janvier. D'après le «.Tirmt»,
e entrevue aurait lieu entre le» ministres des Alliés.
A la Chambre frtmçaiM.
Dan» la «éance du iS janvier, M. Ribol, ministre de»
fcunces, a dépoté le projet de loi sur Tes bénéfice* excep-
tionnels de la guerre.
Ensuit» la Chambre a été appelée a régler son ordre du
Jour. Troi» demandes d'interpellation» sur l'aviation mili-
taire étaient déposée» p»r MM. Paul Laftont, Girod et Leret
ûTaubigny,-
M. Bruina, président du conseil, a demandé que In fixa-
tion soit remise à huitaine, M. René Bcsnard, soua secré-
taire d'Etat a la guerre pour L'aviation, devant être d'abord
entendu par la commission de l'armée el par la commission
du budget.
La proposition do M. Rriand a été acceptée.
Le Kl—Jl du «oua-Bcorétairo d'Etat a la guerre pour
l'aviation, M. Bcsnard, donne lieu depuis sa nouvelle créa-
tion à des polémiques auerbe» entre ^journaux parisiens. Le
n Temps u a l'air de prévoir bien de» choses désagréables et
daua son compte rendu de celte séance 11 en appelle h lt
raison des parlementaires par le» ligne» que voici :
« Lea explications de M. Bcsnard peuvent ôtre si déci-
sives, les critiques dirigées contre son administration peu-
vent être reconnues si mal fondées : « qu'un accord unanime
s'établisse entre- les deux commissions et les auteurs mêmes
d'interpellations et qu'il apparaisse comme préférable qu'un
débat public ne toit pat engagé », .
Qu'il ait ou qu'il n'Wt pas lieu, le débat par la presse est
déjà assez public el le peuple français se rend parfaitement
compte qu'if y a là de nouveau quelque chose qui cloche et
qu'on veut lui cacher. ^
la Cetastropîje è Menlép
Les pourparlers de paix.
Vienne, 10 janvier.
Le ministère des a/Taires extérieures a chargé l'an-
cien ambassadeur à Cettigné, M. Edouard Otto, de
diriger les pourparlers de paix avec le Monténégro.
L'ancien ambassadeur «'est déjà mis en route vers
l'endroit où auront lieu les pourparlers.
L'influence en Italie.
Comme il était à prévoir, la capitulation du Monténégro
jeta un désarroi complet en Italie. Une partie de la presse
italienne s'en prend en des termes véhéments aux puissances
de l'entente el surtout à l'Angleterre. Ce changement subit
de la presse italienne, sanctionné par la censure, donne à
réfléchie. A cela s'ajoute encore la nouvelle, ratant de pays
neutres, que l'Italie aurait roliré tes troupe» sur Valona.
Depuis la quatrième bataille de l'Isonzo, ainsi depuis des
semaines, l'esprit d'attaque des Italiens semble avoir faibli
et pendant toute cette époque il n'y a eu aucun événement
taillant sur le théâtre de la guerre italien. Au contraire,
le» troupes autrichiennes ont passé sur plusieurs points à
l'offensive et prirent, à plusieurs reprises, de» positions do
tranchées italiennes fortement occupées.
Alors que la presse italienne s'en prend ù«es alliés en leur
reprochant leur inactivité, ceux-ci en revanche accusent les
Italiens d'être repousables de la chute du Monténégro.
II sera également intéressant pour nos lecteurs de con-
naître à ce sujet l'opinion de la feuille francophile, Il
« Journal de Genève », dans son édition du iB janvier :
Les empires centraux ont remporlé là une victoire moin»
militaire que diplomatique. Que le Monténégro leur résistât
à lui seul, c'était impossible. Il fallait que, comme la Serbie,
il restât seul. C'était plus difficile que pour la Serbie puisque
le» Alliés avaient eu trui» mois de plus encore pour semettre
en mesure de porter secours au petit royaume. L'attaque
contre la Serbie a commencé avec le mois d'octobre ; l'atta-
que contre le Monténégro a débuté a la fin de décembre. Le
triomphe de l'Allemagne est dan» la passivité de l'Italie, qui
n'a absolument rien fait que d'envoyer in extremis de» ap-
provisionnements.
Tout semblait pousser le cabinet de Rome a un grand
———^»
effort : ses visées sur les cotes dalmates et albanaises, ta
proximité, le caractère traînant do la lutte dans le Trentin et
sur l'Isonzo, les liens de famille qui unissent la maison de
Savoie et le roi Nixita. AuCfme puissance en Europe n'éluit,
en dehors même du résultat de la guerre actuelle où tout te
lient, intéressée, a l'égal de l'Italie, à ce que le Monténégro
ne fût pas écrasé après les Serbes. h'egoismo mern pouvait
jouer en plein. Bien n'a bougé et la défaite monténégrine
est surtout une défaite italienne. L'action, ou plutôt l'inac-
tion de l'Italie dant la campagne balkanique reste une
énigme. Qu'on îe rappelle le* fanfares qui ont aecomptgné
la déclaration de guerre de Rome aux Turcs, puis aux Bul-
gares. Des mois se sont entassé» sur les mois ; pas une seule
balle italienne n'a été tirée contre un soldat turc ou contre
un soldat bulgare.
La dépêches que nous publions constatent la gêne ex-
trême de la presse italienne à expliquer celte situation
paradoxale.
Une justification du Monténégro.
Le consulat général du Monténégro publie la note sui-
vante :
« Les feuilles annoncent que le malheureux Monténégro
a dû se plier devant l'inévitable, apri?» avoir lutté héroïque-
ment dans de» conditions particulièrement désavantageuses,
contre un ennemi de beaucoup supérieur et fortement armé.
Si le roi et le gouvernement ont cédé, il faut admettre que
l'armée avait épuisé ses dernières munitions ; même la fuite
devint irréalisable, l'ennemi ayant été à la frontière du pays
et l'animosité de l'Albanie n'ayant plus permis de s échapper
par la voie de mer. Il est vrai que l'armée serbe a pu fuir,
mais les troupes monténégrines, complètement épuisées par
toutes sortes de privations, n'avaient plus aucun moyen de
se uéfugier dans un pays ami. On critiquera les oonditiom
dans lcnquellGS les hostilité» ont été cessées, le» détails pro-
venant d'ailleurs du côté ennemi. On comblera mente de
mépris les malheureux vaincus, mais cela ne ternira en rien
la gloire du petit et brave Monténégro et cela n'abaissera
aucunement le rôle liéroïquc qu'il a joué dans la grande
guerre. Le Monténégro restera reconnaitiant \ la noble
France qui lui a toujours offert un secours généreux, n
Ainsi parlé lé cousu) général du Monténégro à Paris 1
Son roi Nikits* et son gouvernement seront peut-être moins
enthousiastes à remercier leurs anciens alliés du « seenirs
généreux ».
L'EMPEREUR AUX BALKANS
On mande de Berlin que Sa Majesté l'Empereur, complè-
tement rétablie, a quitté la capitale pour se rendre de nou-
veau au Iront.
Que répondront à cette nouvelle les radiogrammes offi-
ciels et la presse boulevardïèrc, qui ont accompagné le»
quelque* jours d'indisposition impériale de mensonges, dé-
passant même la mesure habituelle, d'informalion» fantai-
sistes, de calomnies, de vilenies, -d'espoir haineux, de bas-
sesses, olc. P La it Gazette » veut les passer sous silence. Elle»
ne seraient même pas dignes d'Otrc reproduites dan» le
Casier des Sottises.
Mais que les médeoina, qui ont prodigué leurs diagnos-
tics pendant ces quelques jours dons les journaux parisiens,
fassent une fois celui de ce» journaux mêmes-et du gouver-
nement qui les inspire. Une pareille fièvre haineuse ett signe
d'impuissance, de tels spasmes de colère sont signes d'une
griserie de victoire qui s'est réveillée dnns la défaite.
Les soldats français, qui vivent dans la vérité et dans
la simplicité des tranchées, doivent parfois se retourner ot
regarder derrière eux, vers ceux qui mentent, avec une mé-
fiance grandissante. Cor si Ton invente ainsi, sans fatigue,
sans honte, des nouvelle» qui, peu de jours après, se véri-
fient comme mensongère», ne tcrait-ce pa» pour ranimet
fictivement le courage d'une population impatiente et pour
retarder le jour où toute» les responsabilité» seront fixée» ?
Entrevue de l'empereur Guillaume avec le roi
Ferdinand de Bulgarie.
On mande de Niach a la date du 18 Janvier :
Aujourd'hui, o. midi sonnant, l'empereur Guillaume et le
roi Ferdinand de Bulgarie ont ou une entrevue dans la ville
de Nisch, solennellement décorée. Des troupes bulgare» re-
présentaient la compagnie d'honneur. Après de» salutations
cordiales, lea souverains se sont rendus en auto à la cita-
delle où ils ont assisté a la revue des troupes bulgares, macé-
doniennes et allemandes qui s'y trouvaient rassemblées.
L'empereur Guillaume a remis le bâton de feldmarêchal «u
Tsar Ferdinand, le Tsar a nommé l'Empereur chef du
12* régiment d'infanterie bulgare.
A la suite de l'Empereur se trouvaient le général de Fol-
kenhwyn, le génèTal-feldmaréchal v, Maekensen, les adju-
dants généraux v, Plessen, v. Lyncker et v. Millier, l'amiral
M aller ot le maréchal supérieur de la Cour V. Reisihach. En
outre, le général v. Seeckt et le duc Jeon-Albrecht de Meck-
lembourg étaient également présents. Le Tsar Ferdinand était
necompagné, par le prince-héritier Boris, le prince Kyrill,
l'adjudant général Markoff, les généraux Bojadjeff, Todorof!
et Tantiloff, le gouverneur général Kutinecheff, le président
du ministère Radoslavoff et l'ambassadeur Tchapralchikeïï.
La note solonnello était encore soulignée par le temps
radieux de l'hiver méridional.
Le loi mm sur la situation ?e ia Grecs
Le correspondant du « LoJttrlnmciger » publie, dan» son
journal, une interview qu'il a eue avec le roi Constantin de
Grèce. Le correspondant trouva le roi en très bonne santé,
lea traces de la grave maladie avaient complètement dis-
parues. Dans 1 entretion entre le roi et le correspondant il fut
également question dos derniers événements a Saloniqne et
de l'arrestation des consuls allemand, autrichien, turc et
bulgare. .
Au snjet de la grave violation de la neutralité grecque et
des droits souverains grecs, le roi s'exprima comme suit :
« Je regrette que de pareils empiétement», qui étaient
d'ailleurs complètement faux au point de vue-militaire, ta
soient produits. Le» mesures qui ont été prise» contre la
Grèce deviennent de phis en plus insupportables. » Le rai
cita ensuite, comme nouvel exemple, la menace de l'amirsl
anglais de bloquer l'ile de Mytilène, dans les cas e>Q quelques
bandits de la pire espèce ainsi que quelques contrebandiers
ne seraient pas immédiatement mis en liberté. La roi
continua ;
« C'est ainsi qu'on se mêle de nos affaires intérieures. Je
suis complètement libre et -ne suis lié par aucun intérêt per-
sonnel, c'est pourquoi je ne connais et ne vois que le bien
de mon peuple, a
Le roi parla ensuite du grand danger que toute inter-
vention grecque signifierait pour son pays et, mentionnant
ses rapports politiques vis-à-vis des puissances belligérante»,
il dot :
« L'Allemagne et l'Autriche ont témoigne jusqu'aujour-
d'hui d'une parfaite correction envers la Grèce, il n'y a donc
aucune raison intérieure qui pourrait nous obliger de
marcher contre l'Allemagne et l'Autrichej toutefois ces
raisons intérieures ne jouent qu'un rflle secondaire en
matière politique, Je ne veux pus ia «morre. Je veux run~
forcer mon armée. J'espère quelle *eru forte et complètement
fraîche à 1a fia de la guerre. C'est ce qui sera de la plut haute
importance pour mon pays, n
« C'est pour cela que je maintiendrai ma politique et que,
je sauvegarderai la liberté et fes intérêts Je mon pays, San»
LISTE N° 102 CONTENANT 400 NOMS
(Reproduction strictement Interdite)
Lk noms en tête des groupes désignent tes endroits où se trouvent les prisouHers dont les noms suivent — Le total des noms publiés jiisqo'BujGordTjtfl se monte a environ 832,500. — Restent a publier environ 52,500 noms.
Les îenihnentî ftumanitoirM dont s'insptre la pubttea-
iton, dan» la « Gazette des Ardennea », des noms des
01,000 prisonniers français actuellement internés en Alle-
magne, n'ont pas été appréciés par tous avec la même équité.
Oise noua importe / Nos lecteurs ne pensent pas de même
O*'on le tait dans certaines rédaction* sur les boulevards
parisirni. Nous ne laisserons donc -pas troubler l'intime
tentercfpment qve nous éprouvons d'avoir pu contribuer à
ÇUlmer les inquiétudes de milliers de [amilles françaises,
fartant un rayon de joie dans les loyers laissés dans la plus
hmlourcuse incertitude par le gouvernement français, en
(fur annonçonl la bonne nouvelle que leur [ils était sain et
(au/, se trouvant en captivité allemande aussi heureux que.
M permettent les circonstances.
MUENSTER 1 Westf.
(Suite.)
Jt»n Henri, Aysseaee (Aveyron), infanterie 68.
(hcorne Marcel, Le Havre (Seuie-Inl.), tufanterie 28.
La Fleur Louis, Honancourt (Ekire), infanterie 28.
Latia Ben Larb, Casablanca (Maroc), tir. mur. 1.
Lamiot Henri, Pana, infnntorie 24.
tarent Louis, GraDdvillers (Vosges), chaos, h pied 10.
ivocat Charles, Les Aadeiyt (Eure), infanterie 2*.
icnangeuT Emile, Notre-Dame-de-Courson (Calv.), inf. 28,
icocq Albert, Camembert (Orne), infanterie 28.
ienyer Léon, Franeheville (Eure), infanterie 28.
(français Gaston, Vernon (Eure), infanterie 28.
Gnon Zves, Guingamp (Cotes-da-Nord), infanterie S**
■M Victor, SWQutfntm (Aisne), infanterie 28,
Nemdre Maxime, Chaiou (Seinc-trl-Oise), infanterie 24.
George*, St-MaTtin-la-OnrenDe (S.-et-Otse), inf. 24.
Ttat Goalon, Paris, zouaves 4.
iche Fernond, Vunoutiers (Orne), infanterie 24.
ircy Emile, Ponta-ct-M trois (Seine-lnférieuite), inf. 24.
•mer Maxime, Paris, sergent, aviateur. *
«s Alexis, Boiesy-Bur-Daavilie (Eure), infanterie 28.
iel Albert, Vealy (Eure), zouaves 4.
arcic André, Nayemont-les-FosKca (Vosges), chass. à p. 3,
* irgauli Emile, Le Ferreux (Seine), infanterie 24,
lartincl Eugène, Port-Marly (Seine-et-Oise), infanterie 24-
' ;gret Lomy, St-Gillea (Indre), infanterie 68.
nois André, Rouen (Seine-Inférieure), infanterie 24.
lion Paul, Paris, chuasears a pied 3.
it Jules, Puteaux (Seine), infanterie 24.
lohamed Ben .Coaacin, Casablanca fMaroc), tirail. b
Mohamed Ben Ari, Casablanca (Maroc), rrroiL 1.
Mulot Urbain, Gugney-aux-Eaux (Vosges), chass. a pied 3.
Muntach Charles, Genève (Suisse), infanterie 24.
Neveu Georges, Chauvincoart (Eure), infanterie 24.
Nollet Femand, Elbœuf {Seine-Inférieure)^ infanterie 24-
Panel Jules, La Havre (Seinajnférieure), infanterie 28.
Paoli Vincent, Evry-Petit-Bourg (Seine-et-Oise), infant. 23-
Pasquet Emilien, Poitiers (Vienne), infanterie 68.
Périchon Rémy, Le Havre (Seine-.Inférieure), ui/anterie 24.
Perthuis Georges, Bois-£omniun (Loiret), chas^euia à r.L-d 3.
Poline Joseph, Viarme» (Seine-et-Oise), infanterie 24.
Pollet Armand, Préaux (Eure), infanterie 24.
Pontillon André^ Cafin [Calvados), caporal, infanterie 24.
Postel Jules, Le Havre (Seine-Inférieure), infanterie Si,
Pruvost Clément, BJeux (Seine-Inférieure), adj., inf. 24.
Ravisé Louis-Pierre, Créteil (Seine), infanterls 28.
Robinet Henri, Paris, -infanterie 24.
Rosey Marie, T,a Croupie (Carvodos), infanterie *t.
Rosier Henri, Andilly [Seine-et-Oise), infanterie 24.
Rousseau Coustant, Versailles (Seine-et-Oise), infanterie M.
Roussel René, Rouen (Seine-Inférieure), infanterie 24.
Salagnac Léonard, Bourg-Archombautt (Vienne), inf. 68.
Salou Martial, Boulogne (Seine), infan'erie.28.
Saaaier Ernest, Mcnneval (Eure), infanterie m,
Saussay Henri, St-Maunce-d'Etclan (Seine-Inf.), zouaves 24.
Seilhera André, Parie, zouaves 4.
Soyer Jules, Le Chesnny (Seine-Inférieure), infanterie 28.
Thierry Emile, Manneglisé (Soine-et-Oise), infanterie 24.
Thillou Georges, Parit, infanterie 24.
Tixier Alexandre, Etbmuf (Seine-Inférieure), infanterie 24.
Tropés 'Kearges, Beraiéres-sur-Mer (Culvado»), hifanterie 24.
Trouhat Maurice, Bernoy (Euro), hifairterie 24.
Vallée Jules, Le Havre (Soine-Inléxieup-e), uifnnterie 28,
Vallet Paul, Boudreville (Cùtc-d'ûr), clianseurs à pied 3.
Verdiére Louis, OhorviUe (Sewe-IiuunouneO, juJuuieric 2&.
Verdure Arthur, Ste-Austreherthe (Seine-'ïnL), infanterie 28.
Vfcq Louis, ViHerville-sm'-Mer (Critvndos), infanterie 24.
.Vincent Lucien, Loirviers (Eutb), infanterie 28.
Vinkarte Marcel, VllloUe-sur-Ource (Cfite-d'Or), inf. 174.
Wallon Eugène, Boulnire (Sartlio), zvunwss 4.
Weierock Charles, Ban-oe-Lavelme (Vosge»), chttseenrs 8.
Zemroni Mohamed, Caaablonca (Maroc), trrnïL ï.
Aussel Jean-Baptintf, Koucamafluor (Ltit), infanterie 207.
Amiotte Albert, Vernier font aine (Donhs), cliusseurs 17.
Beaugcz Charles-Louis, Puns, sergent, infanterie 1J9.
Bertre André, St-Paul-de-Courlorme (Seine-et-Oise), inf. 118.
BacheUn Picrre-Viutor, llautenvee (Drômc), chass, alp. 54.
Blanchoi'd Saturnin, Luborol .(Drûmel, cliat^eurs alp. 54.
Couvrcux Désiré, Poiib, mfanhii'ie 11.9.
Duquenne l';erimiul, Btosjuuix (JSfwAJi, infanterie 170.
Fougahtar Ben Ali, Omendou (Algérie), caporal.
Garndo Salvador, Sidi-lit-1-Abbés (Al^tooi, lirail. '.
Groud Pierre, St-Etienric fLorre).
Gallot Henry, Mont faucon (MMie), ?has&eirrs 17.
HcTry Chni'les-Smile, N'nney (hfetrrfhc-et-Motielîe), fha s. 17.
Jacquet Georges, Vaulery [Vosges), chasseurs 17.
Kremcr Buymond-Lucien. Sceaux (Snnc-), chasseurs 17. *
Léonard Muuus-Emile, La Coucourdt (Uio-:e), chass. alp. 54
Moulin Antonin, Chukis (Eure-et-Loire), cfiasaours 17.
Martin Louis, stc-Suv.ne (Aube), chasseurs 17.
Malû Jules, Bénémunil (Meurthe-et-Moselle), liiiLs.soors 17.
Mohammed Ben Suïd, .Lougha (Algérit').
Vassal Benoit, Reveyralle (Haute-Loire), geste 11.
SENNELAGER ' westf.
(SuiteJ
SlTv Gustave, Haines (Pas-âC'Calais), infanterie 145.
Sévaer Eugène, Chateoulin (Finistère), génie territoriaie 11.
Seylnctl André, Versailles (Seine-et-Oise), infanterie 119.
Sezear Georges, Morsany-sur-Orge (S.-et-O.), cuirassiers 3-
Shuller Emile, Champigneulles (M.-et-M.), infanterie Î69.
Sraïlhe Amon Amour, Tïbeasa (Algérie), cap., tirailleurs 3,
Sdegel Fehx, Caen (Calvados), atrtillerle 3.
aattè» Françoia, Montrenil-eoua-Boia (Seine), Inf. terril. M.
Sitvain Constant, Méru (Oise), mfenterâ 67,
Sionweys Loaie, Roubaix (Nord), infanterie 146.
Simon Jules, Merviller (Meurthe-et-Moselle), «.-lient, inl 88,
Simon Alexandre, Lille (Nord), Infanterie 345.
Simon Henri, Sèvres (Seine-et-Oise), infanterie 332.
Simon Julet, St-Pierre-de-St-Croix (Seine-Inf.), inf. terri t. 2).
Simon Louis, Sérignac (Charente), infanterie 306.
Simonnet'Edouard, Pont-e.-AbH-Darnoult (Char.-Inf.), inf. 57.
Slngey Clovii, Toulouse (Jura), caporal, infanterie fiO.
Six Paul, Lille (Nord), infanterie %
Sizalre Pau], Reins (Marne), infanterie 332.
Smidt Jeati->Baptimi», Andche (Nord), infanterie 148.
Sonday €mile, Paris, caporal, infanterie colonial» 1.
Sonneville Raymond, Tourcoing (Nord), infanterie terril 1,
Saslean Alphonse, Si-Georges-le-Gautier (Sarthe), ira*, ter. 17.
Sosson Eugène, Martigné (Mayenne), infanterie territ, 28.
Soty Oatuve, Boulogpe-sur-Mer (Pas-de-Calais), section 1.
Soubieux Désire, NeuPille-au-Bois (Jjoiret), zouaves 4.
Soudain Alcidc, Wnvans [Pas-de-Calnis), infanterie 145.
Souday Georges, Rouen (Seine-Inr.), caporal, infanterie M.
Soufflet Anatole, Harnes (Pas-de-Calads), infanterie 145.
Sourgcns Jean, Solférino (Landes), infanlerie 4S.
Souriguez Marceilin, St-^iartin-en-Gers [Gers), infanlerie 20.
Souzôtre Jean, -Paria, caporal, infnntorie 260.
Spnngal Henri, Roubaix (Nord)r infanterie territ I.
Stal Albert, Tourcoing (Nord), infanterie 145.
Sloppin Jérôme, NoysJle-Godault (Pae-da-Calaii), infant 38.
Stra Parfait, Ville (Oise), infanterie 332.
Sudal Théophile, Pans, infanterie 251. «
Sureau Henri, Angers (Maine-et-Loire), infanterie 135.
Suspénguy Joseph, Hendaye (Bassea-Pyr.), infanterie 45.
Sylvestre Emile-Alexis, EUblea (Cùies-du-Nord), inf. 1er. 31.
Sylvotto Fernand, Avrocourt (Haute-Ma me), infanterie- 108,
Tarin Fernand, Gomoeac (Charente-inférieure), fnf. 128.
Taitlepied Ernest, Cartigny-Lepinay [Calvados), inf. col. 81.
Tailliez Adrien, Pout-a-Vendm (Pas-de-Cal.), caporal, inf.145.
Tuvinux Jules, Fcllarie» (Nord), eectiua 1.
Taisne Alcide, Taisiuèi'es-en-Thicraclie (Aisne), section 1.
Tmsne Emule, St-Pol (Fas-de-Ciilai(v), urtillorie 29.
Taliois Jean, Sonois (Seine-et-'OiDO), caporal, inf. 119.
Talon Louis, Sl-Germain-lez-Tuel (Aisne), inf. territ. 10.
Talpin Louis, Nevers (Nièvre), caporal, infanterie 1Q9-
Tannièro Gustave, Esnes (Nord), section 1.
Tanarez Julesv Wenglea (Pas-de-Calais), infanterie 849.
Tangay JaaQ-Louis, PoclogEon ;.Coie=-du-Ner(li, inf. ooL 31
Tanné Eugène, Caienoy (Seine-IntéiiwureX tnfankrie 223.
Taquet Alfred, Quarouble [Nord), infanlaxie 127.
Tangry Jacques, Plaidon (CôleB-du-Nord), infanterie 127.
Tanvier Maurice," Bloi3 (Loire-et-Cher), inlanterie 113.
Taraning Gaston, Autilly (Oise), infanlerie 154.
Tardy Joseph, SURomain-en-Gall, infanterie 115.
Tardy Marius, Flagey (Cfltes-du-Nord), caporal, inf. mar.
Tarot Fernand, Paria, infanterie territoriale 27.
TaoaebiuB Edmond, Villers-Pdl (Nord), artillerie a pied 1.
Tasset Eugène, Soon (Culvadoa), artillerie 9.
Taupin Léon, Nantes il-/)îre-Inférieure), infanterie 206.
Tellier Marcel, Lille (Nord), infanlerie 146.
Tampez Edmond, Beauvol (Somme), arlillerit 42.
Teré Joseph, Gersey (Angleterre), artillerie 3.
Terlynch Hanri, Toartorag (Nord), infanterie territoriah! 1
Tormoi Jean, Poliénas (Isère), zouaves 2.
Tarrw Pierre, SWierre-ls-Montier (Nièvre), irJanierie 100.
Terrien Auguste, Paris, artillerie 4 pied 3.
Terrien AugraLt, .Paria, artillerie & pied 3.
Terroir PoUl, Valandaimes (Nord), nrtilleria 1.
Terron Emile, Contba (Nord), infanlerie 1.
Tessier Jnstinin, EiginèreB-L-CareUe [Sarthe), inf. territ 27
Tessier Henri, Neuilly-aur-Seine (Seine), infanterie 28.
Tesson Jnles, Goise (Ahme), caporal, infanterie terril 10.
Teatet Cnsimir, Nhnes (Gard), souavee 3.
Tsatisr Jean, Seneunes .(Ma-yenna), infanterie 2S.
Te*lier JaaD-ùviarie, Senonnea (Mayenne), inl territ 25.
Têtard Laurent, La Graiee (Nord), artillerie 1.
Trteise Jean, Levallois-'Perret (Seine), infanterie 158.
Terttelin Carlos, Roubaix (Nord), infanterie 145.
TeysBeyre Emihen, Paris, sous-heut, inlanterie territ 22,
Teyssaère Joseph, Lons-le-Soulnier (Jura), sergent inf. 1W.
Thaon Alexandre, Ronbanx (Nord), inlanterie 145.
Thabamas Edmond, Lille (Nord), infanterie territorial* 2.
Thavean Antoine, Le Voide (Maine-et-Loire), infanterie 108.
Théland Jean-Baptiste, Nigneux ^Loire-Inférieure), inf. 2flB>
Théhault Auguste, Ferriûre-au-Doyen (Orne), infanlerie 10&
Théodin Eugène, Illifont (Cote»-dn-Nord), infanterie col. SI.
Théry Alfred, Bailleul-les-Pernés (Pae-de-Cal), Infant J4B,
Thèvmot Didier, Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne), in!. 108.
Thibandrn Flerre, St-Pataillon (Saône-et-Loire), inf. 108.
Thibault Fernand, Chateauneuf (Nièvre), dragons 38.
Tlribant Abn, Ploudan4.il [Finistère), inlanterie 46.
Thonont Antoine, St-Maxinnn fVor), chasseurs K pied 67.
Théry Alfred, Roubaix (Nord), infanterie territ l*.
Thiéry Fernand, Hergnie» (Nord), mlanterie 127.
Tlnenrj André, Rouen tSoine-Inférieare), cap., inf. 129.
Thient Alban, NoncroJieaux (Lot-et-Garonne), infanterie 148.
Thion Pierre, Pierreftte (Loiret), infanterie territoriale 82.
Tlnerens aiarles, Wasquehol (Nord), infanterie 145.
Tlriroux Félix, Paris, sergent infanlerie 332.
(A saivn.')
GAZETTE DES ARDENMES
23 Janvier 1910
fla guerre. Mali nous avon» perdu un temps précieux que nos
ihnemis ont mij à profit. Leurs réserves leur assurent des
moyens do prolonger la guerre pendant de longs mois.....
Retomberoni-nous dans l'illusion do croire ù la famine
Imminente» chei nos ennemis P Ils ont pu traverser, grâce a
des mesura* da prévoyance et de rationnement que leur forte
Organisation a permis d'imposer u la population, les diffi-
cultés de la première année. Devant lea protestations des
nculrrs, le blccu* s'est partiellement relâché. (Depuis les
victoires en Serbie, In Roumanie, la Turquie et la Bulgarie
□e cessent d'exporter en Allemagne et en Autriclic-Hongrie■
— La Réd.)
Les voici donc de nouveau en possession de quantités de
blés qui ont môme permis d'augmenter la ration individuelle
de pain. La viande est rare, elle n'est pas indispensable. On
H rabat sur les pommea de terre, dont la récolte est suffi-
tante pour alimenter On pays qui, les années précédentes, les
«portait largement. Chassons donc ce rive insensé que l'on
peut affamer un groupe de nations de n5 millions d'habi-
tants disposant d'un ample territoire. Le» Allemand* et les
Autrichiena mangeront mal ou peu, mais d« là à manquer
de lindJapeatable, du point d'être contraints d'implorer la
pn\\. il y « Mn.
Reste la question des finances et celle des homme».
Les dépense» imposées à l'Allemagne par la guerre sont
effroyable*. Mai», grâce a la discipline, le» problèmes éco-
nomique» et financier» peuvent y être traités ensemble par
des moyen» audacieux qui permettent de n durer H.
Mais lea hommes ? Leur consommation de matière
humaine a AU formidable, et 1* réservoir austro-allemand
Mprésenta à peine la moitié ou le "tiers de celui dan» lequel
puisent, le» Alliés. (?) Le» front» énormes que tiennent set
armées sont une immense surface de perte* on coule fans
re le sang de tes Cit. Elle devra fatalement, dit on, poser
arme».
Ce raisonnement, à peu près ««r au début, ne l'eat plu»
aujourd'hui. Je l'ai dit : la grande poussée ^ers Constan-
tuaople (elle eut aujourd'hui un fait accompli), aidée par la
1 trahison » des Bulgare», a remédié à la seule cause de
dépérissement qui menace no» ennemis. Ce qu'ils vont cher-
cher an Orient, ce sont de» homme». S'il» réussissent «dieu
l'espoir de les réduire dant un délai relativement court. La
guerre ne finira plus que par les procédé» purement mili-
taires.
No comptons pus trop but l'usure de l'Allemagne, je le
répète. Pour chasser ses armée» de notre toi, rien ne vaut le
coup de bélier qui brisera leur» ligne».
L'avmir démontrera si oe n'est pM, là encore, une
luprême illusion 1
ta Situation polHlp el sociale du la Frais
Rctiltr mande de-Londre» que le prétident du conseil,
M. Brinnd, accompagné dn directeur de» affaires politique»
Ϋt commerciale! du ministère de l'extérieur, de Margutrie,
du chef de l'état-major, général de Costeincu, du ministre
lt marine, amiral Lacaxe, et du ministre des travaux pu-
es Sembaty sont arrivé» le 18 janvier. D'après le «.Tirmt»,
e entrevue aurait lieu entre le» ministres des Alliés.
A la Chambre frtmçaiM.
Dan» la «éance du iS janvier, M. Ribol, ministre de»
fcunces, a dépoté le projet de loi sur Tes bénéfice* excep-
tionnels de la guerre.
Ensuit» la Chambre a été appelée a régler son ordre du
Jour. Troi» demandes d'interpellation» sur l'aviation mili-
taire étaient déposée» p»r MM. Paul Laftont, Girod et Leret
ûTaubigny,-
M. Bruina, président du conseil, a demandé que In fixa-
tion soit remise à huitaine, M. René Bcsnard, soua secré-
taire d'Etat a la guerre pour L'aviation, devant être d'abord
entendu par la commission de l'armée el par la commission
du budget.
La proposition do M. Rriand a été acceptée.
Le Kl—Jl du «oua-Bcorétairo d'Etat a la guerre pour
l'aviation, M. Bcsnard, donne lieu depuis sa nouvelle créa-
tion à des polémiques auerbe» entre ^journaux parisiens. Le
n Temps u a l'air de prévoir bien de» choses désagréables et
daua son compte rendu de celte séance 11 en appelle h lt
raison des parlementaires par le» ligne» que voici :
« Lea explications de M. Bcsnard peuvent ôtre si déci-
sives, les critiques dirigées contre son administration peu-
vent être reconnues si mal fondées : « qu'un accord unanime
s'établisse entre- les deux commissions et les auteurs mêmes
d'interpellations et qu'il apparaisse comme préférable qu'un
débat public ne toit pat engagé », .
Qu'il ait ou qu'il n'Wt pas lieu, le débat par la presse est
déjà assez public el le peuple français se rend parfaitement
compte qu'if y a là de nouveau quelque chose qui cloche et
qu'on veut lui cacher. ^
la Cetastropîje è Menlép
Les pourparlers de paix.
Vienne, 10 janvier.
Le ministère des a/Taires extérieures a chargé l'an-
cien ambassadeur à Cettigné, M. Edouard Otto, de
diriger les pourparlers de paix avec le Monténégro.
L'ancien ambassadeur «'est déjà mis en route vers
l'endroit où auront lieu les pourparlers.
L'influence en Italie.
Comme il était à prévoir, la capitulation du Monténégro
jeta un désarroi complet en Italie. Une partie de la presse
italienne s'en prend en des termes véhéments aux puissances
de l'entente el surtout à l'Angleterre. Ce changement subit
de la presse italienne, sanctionné par la censure, donne à
réfléchie. A cela s'ajoute encore la nouvelle, ratant de pays
neutres, que l'Italie aurait roliré tes troupe» sur Valona.
Depuis la quatrième bataille de l'Isonzo, ainsi depuis des
semaines, l'esprit d'attaque des Italiens semble avoir faibli
et pendant toute cette époque il n'y a eu aucun événement
taillant sur le théâtre de la guerre italien. Au contraire,
le» troupes autrichiennes ont passé sur plusieurs points à
l'offensive et prirent, à plusieurs reprises, de» positions do
tranchées italiennes fortement occupées.
Alors que la presse italienne s'en prend ù«es alliés en leur
reprochant leur inactivité, ceux-ci en revanche accusent les
Italiens d'être repousables de la chute du Monténégro.
II sera également intéressant pour nos lecteurs de con-
naître à ce sujet l'opinion de la feuille francophile, Il
« Journal de Genève », dans son édition du iB janvier :
Les empires centraux ont remporlé là une victoire moin»
militaire que diplomatique. Que le Monténégro leur résistât
à lui seul, c'était impossible. Il fallait que, comme la Serbie,
il restât seul. C'était plus difficile que pour la Serbie puisque
le» Alliés avaient eu trui» mois de plus encore pour semettre
en mesure de porter secours au petit royaume. L'attaque
contre la Serbie a commencé avec le mois d'octobre ; l'atta-
que contre le Monténégro a débuté a la fin de décembre. Le
triomphe de l'Allemagne est dan» la passivité de l'Italie, qui
n'a absolument rien fait que d'envoyer in extremis de» ap-
provisionnements.
Tout semblait pousser le cabinet de Rome a un grand
———^»
effort : ses visées sur les cotes dalmates et albanaises, ta
proximité, le caractère traînant do la lutte dans le Trentin et
sur l'Isonzo, les liens de famille qui unissent la maison de
Savoie et le roi Nixita. AuCfme puissance en Europe n'éluit,
en dehors même du résultat de la guerre actuelle où tout te
lient, intéressée, a l'égal de l'Italie, à ce que le Monténégro
ne fût pas écrasé après les Serbes. h'egoismo mern pouvait
jouer en plein. Bien n'a bougé et la défaite monténégrine
est surtout une défaite italienne. L'action, ou plutôt l'inac-
tion de l'Italie dant la campagne balkanique reste une
énigme. Qu'on îe rappelle le* fanfares qui ont aecomptgné
la déclaration de guerre de Rome aux Turcs, puis aux Bul-
gares. Des mois se sont entassé» sur les mois ; pas une seule
balle italienne n'a été tirée contre un soldat turc ou contre
un soldat bulgare.
La dépêches que nous publions constatent la gêne ex-
trême de la presse italienne à expliquer celte situation
paradoxale.
Une justification du Monténégro.
Le consulat général du Monténégro publie la note sui-
vante :
« Les feuilles annoncent que le malheureux Monténégro
a dû se plier devant l'inévitable, apri?» avoir lutté héroïque-
ment dans de» conditions particulièrement désavantageuses,
contre un ennemi de beaucoup supérieur et fortement armé.
Si le roi et le gouvernement ont cédé, il faut admettre que
l'armée avait épuisé ses dernières munitions ; même la fuite
devint irréalisable, l'ennemi ayant été à la frontière du pays
et l'animosité de l'Albanie n'ayant plus permis de s échapper
par la voie de mer. Il est vrai que l'armée serbe a pu fuir,
mais les troupes monténégrines, complètement épuisées par
toutes sortes de privations, n'avaient plus aucun moyen de
se uéfugier dans un pays ami. On critiquera les oonditiom
dans lcnquellGS les hostilité» ont été cessées, le» détails pro-
venant d'ailleurs du côté ennemi. On comblera mente de
mépris les malheureux vaincus, mais cela ne ternira en rien
la gloire du petit et brave Monténégro et cela n'abaissera
aucunement le rôle liéroïquc qu'il a joué dans la grande
guerre. Le Monténégro restera reconnaitiant \ la noble
France qui lui a toujours offert un secours généreux, n
Ainsi parlé lé cousu) général du Monténégro à Paris 1
Son roi Nikits* et son gouvernement seront peut-être moins
enthousiastes à remercier leurs anciens alliés du « seenirs
généreux ».
L'EMPEREUR AUX BALKANS
On mande de Berlin que Sa Majesté l'Empereur, complè-
tement rétablie, a quitté la capitale pour se rendre de nou-
veau au Iront.
Que répondront à cette nouvelle les radiogrammes offi-
ciels et la presse boulevardïèrc, qui ont accompagné le»
quelque* jours d'indisposition impériale de mensonges, dé-
passant même la mesure habituelle, d'informalion» fantai-
sistes, de calomnies, de vilenies, -d'espoir haineux, de bas-
sesses, olc. P La it Gazette » veut les passer sous silence. Elle»
ne seraient même pas dignes d'Otrc reproduites dan» le
Casier des Sottises.
Mais que les médeoina, qui ont prodigué leurs diagnos-
tics pendant ces quelques jours dons les journaux parisiens,
fassent une fois celui de ce» journaux mêmes-et du gouver-
nement qui les inspire. Une pareille fièvre haineuse ett signe
d'impuissance, de tels spasmes de colère sont signes d'une
griserie de victoire qui s'est réveillée dnns la défaite.
Les soldats français, qui vivent dans la vérité et dans
la simplicité des tranchées, doivent parfois se retourner ot
regarder derrière eux, vers ceux qui mentent, avec une mé-
fiance grandissante. Cor si Ton invente ainsi, sans fatigue,
sans honte, des nouvelle» qui, peu de jours après, se véri-
fient comme mensongère», ne tcrait-ce pa» pour ranimet
fictivement le courage d'une population impatiente et pour
retarder le jour où toute» les responsabilité» seront fixée» ?
Entrevue de l'empereur Guillaume avec le roi
Ferdinand de Bulgarie.
On mande de Niach a la date du 18 Janvier :
Aujourd'hui, o. midi sonnant, l'empereur Guillaume et le
roi Ferdinand de Bulgarie ont ou une entrevue dans la ville
de Nisch, solennellement décorée. Des troupes bulgare» re-
présentaient la compagnie d'honneur. Après de» salutations
cordiales, lea souverains se sont rendus en auto à la cita-
delle où ils ont assisté a la revue des troupes bulgares, macé-
doniennes et allemandes qui s'y trouvaient rassemblées.
L'empereur Guillaume a remis le bâton de feldmarêchal «u
Tsar Ferdinand, le Tsar a nommé l'Empereur chef du
12* régiment d'infanterie bulgare.
A la suite de l'Empereur se trouvaient le général de Fol-
kenhwyn, le génèTal-feldmaréchal v, Maekensen, les adju-
dants généraux v, Plessen, v. Lyncker et v. Millier, l'amiral
M aller ot le maréchal supérieur de la Cour V. Reisihach. En
outre, le général v. Seeckt et le duc Jeon-Albrecht de Meck-
lembourg étaient également présents. Le Tsar Ferdinand était
necompagné, par le prince-héritier Boris, le prince Kyrill,
l'adjudant général Markoff, les généraux Bojadjeff, Todorof!
et Tantiloff, le gouverneur général Kutinecheff, le président
du ministère Radoslavoff et l'ambassadeur Tchapralchikeïï.
La note solonnello était encore soulignée par le temps
radieux de l'hiver méridional.
Le loi mm sur la situation ?e ia Grecs
Le correspondant du « LoJttrlnmciger » publie, dan» son
journal, une interview qu'il a eue avec le roi Constantin de
Grèce. Le correspondant trouva le roi en très bonne santé,
lea traces de la grave maladie avaient complètement dis-
parues. Dans 1 entretion entre le roi et le correspondant il fut
également question dos derniers événements a Saloniqne et
de l'arrestation des consuls allemand, autrichien, turc et
bulgare. .
Au snjet de la grave violation de la neutralité grecque et
des droits souverains grecs, le roi s'exprima comme suit :
« Je regrette que de pareils empiétement», qui étaient
d'ailleurs complètement faux au point de vue-militaire, ta
soient produits. Le» mesures qui ont été prise» contre la
Grèce deviennent de phis en plus insupportables. » Le rai
cita ensuite, comme nouvel exemple, la menace de l'amirsl
anglais de bloquer l'ile de Mytilène, dans les cas e>Q quelques
bandits de la pire espèce ainsi que quelques contrebandiers
ne seraient pas immédiatement mis en liberté. La roi
continua ;
« C'est ainsi qu'on se mêle de nos affaires intérieures. Je
suis complètement libre et -ne suis lié par aucun intérêt per-
sonnel, c'est pourquoi je ne connais et ne vois que le bien
de mon peuple, a
Le roi parla ensuite du grand danger que toute inter-
vention grecque signifierait pour son pays et, mentionnant
ses rapports politiques vis-à-vis des puissances belligérante»,
il dot :
« L'Allemagne et l'Autriche ont témoigne jusqu'aujour-
d'hui d'une parfaite correction envers la Grèce, il n'y a donc
aucune raison intérieure qui pourrait nous obliger de
marcher contre l'Allemagne et l'Autrichej toutefois ces
raisons intérieures ne jouent qu'un rflle secondaire en
matière politique, Je ne veux pus ia «morre. Je veux run~
forcer mon armée. J'espère quelle *eru forte et complètement
fraîche à 1a fia de la guerre. C'est ce qui sera de la plut haute
importance pour mon pays, n
« C'est pour cela que je maintiendrai ma politique et que,
je sauvegarderai la liberté et fes intérêts Je mon pays, San»
LISTE N° 102 CONTENANT 400 NOMS
(Reproduction strictement Interdite)
Lk noms en tête des groupes désignent tes endroits où se trouvent les prisouHers dont les noms suivent — Le total des noms publiés jiisqo'BujGordTjtfl se monte a environ 832,500. — Restent a publier environ 52,500 noms.
Les îenihnentî ftumanitoirM dont s'insptre la pubttea-
iton, dan» la « Gazette des Ardennea », des noms des
01,000 prisonniers français actuellement internés en Alle-
magne, n'ont pas été appréciés par tous avec la même équité.
Oise noua importe / Nos lecteurs ne pensent pas de même
O*'on le tait dans certaines rédaction* sur les boulevards
parisirni. Nous ne laisserons donc -pas troubler l'intime
tentercfpment qve nous éprouvons d'avoir pu contribuer à
ÇUlmer les inquiétudes de milliers de [amilles françaises,
fartant un rayon de joie dans les loyers laissés dans la plus
hmlourcuse incertitude par le gouvernement français, en
(fur annonçonl la bonne nouvelle que leur [ils était sain et
(au/, se trouvant en captivité allemande aussi heureux que.
M permettent les circonstances.
MUENSTER 1 Westf.
(Suite.)
Jt»n Henri, Aysseaee (Aveyron), infanterie 68.
(hcorne Marcel, Le Havre (Seuie-Inl.), tufanterie 28.
La Fleur Louis, Honancourt (Ekire), infanterie 28.
Latia Ben Larb, Casablanca (Maroc), tir. mur. 1.
Lamiot Henri, Pana, infnntorie 24.
tarent Louis, GraDdvillers (Vosges), chaos, h pied 10.
ivocat Charles, Les Aadeiyt (Eure), infanterie 2*.
icnangeuT Emile, Notre-Dame-de-Courson (Calv.), inf. 28,
icocq Albert, Camembert (Orne), infanterie 28.
ienyer Léon, Franeheville (Eure), infanterie 28.
(français Gaston, Vernon (Eure), infanterie 28.
Gnon Zves, Guingamp (Cotes-da-Nord), infanterie S**
■M Victor, SWQutfntm (Aisne), infanterie 28,
Nemdre Maxime, Chaiou (Seinc-trl-Oise), infanterie 24.
George*, St-MaTtin-la-OnrenDe (S.-et-Otse), inf. 24.
Ttat Goalon, Paris, zouaves 4.
iche Fernond, Vunoutiers (Orne), infanterie 24.
ircy Emile, Ponta-ct-M trois (Seine-lnférieuite), inf. 24.
•mer Maxime, Paris, sergent, aviateur. *
«s Alexis, Boiesy-Bur-Daavilie (Eure), infanterie 28.
iel Albert, Vealy (Eure), zouaves 4.
arcic André, Nayemont-les-FosKca (Vosges), chass. à p. 3,
* irgauli Emile, Le Ferreux (Seine), infanterie 24,
lartincl Eugène, Port-Marly (Seine-et-Oise), infanterie 24-
' ;gret Lomy, St-Gillea (Indre), infanterie 68.
nois André, Rouen (Seine-Inférieure), infanterie 24.
lion Paul, Paris, chuasears a pied 3.
it Jules, Puteaux (Seine), infanterie 24.
lohamed Ben .Coaacin, Casablanca fMaroc), tirail. b
Mohamed Ben Ari, Casablanca (Maroc), rrroiL 1.
Mulot Urbain, Gugney-aux-Eaux (Vosges), chass. a pied 3.
Muntach Charles, Genève (Suisse), infanterie 24.
Neveu Georges, Chauvincoart (Eure), infanterie 24.
Nollet Femand, Elbœuf {Seine-Inférieure)^ infanterie 24-
Panel Jules, La Havre (Seinajnférieure), infanterie 28.
Paoli Vincent, Evry-Petit-Bourg (Seine-et-Oise), infant. 23-
Pasquet Emilien, Poitiers (Vienne), infanterie 68.
Périchon Rémy, Le Havre (Seine-.Inférieure), ui/anterie 24.
Perthuis Georges, Bois-£omniun (Loiret), chas^euia à r.L-d 3.
Poline Joseph, Viarme» (Seine-et-Oise), infanterie 24.
Pollet Armand, Préaux (Eure), infanterie 24.
Pontillon André^ Cafin [Calvados), caporal, infanterie 24.
Postel Jules, Le Havre (Seine-Inférieure), infanterie Si,
Pruvost Clément, BJeux (Seine-Inférieure), adj., inf. 24.
Ravisé Louis-Pierre, Créteil (Seine), infanterls 28.
Robinet Henri, Paris, -infanterie 24.
Rosey Marie, T,a Croupie (Carvodos), infanterie *t.
Rosier Henri, Andilly [Seine-et-Oise), infanterie 24.
Rousseau Coustant, Versailles (Seine-et-Oise), infanterie M.
Roussel René, Rouen (Seine-Inférieure), infanterie 24.
Salagnac Léonard, Bourg-Archombautt (Vienne), inf. 68.
Salou Martial, Boulogne (Seine), infan'erie.28.
Saaaier Ernest, Mcnneval (Eure), infanterie m,
Saussay Henri, St-Maunce-d'Etclan (Seine-Inf.), zouaves 24.
Seilhera André, Parie, zouaves 4.
Soyer Jules, Le Chesnny (Seine-Inférieure), infanterie 28.
Thierry Emile, Manneglisé (Soine-et-Oise), infanterie 24.
Thillou Georges, Parit, infanterie 24.
Tixier Alexandre, Etbmuf (Seine-Inférieure), infanterie 24.
Tropés 'Kearges, Beraiéres-sur-Mer (Culvado»), hifanterie 24.
Trouhat Maurice, Bernoy (Euro), hifairterie 24.
Vallée Jules, Le Havre (Soine-Inléxieup-e), uifnnterie 28,
Vallet Paul, Boudreville (Cùtc-d'ûr), clianseurs à pied 3.
Verdiére Louis, OhorviUe (Sewe-IiuunouneO, juJuuieric 2&.
Verdure Arthur, Ste-Austreherthe (Seine-'ïnL), infanterie 28.
Vfcq Louis, ViHerville-sm'-Mer (Critvndos), infanterie 24.
.Vincent Lucien, Loirviers (Eutb), infanterie 28.
Vinkarte Marcel, VllloUe-sur-Ource (Cfite-d'Or), inf. 174.
Wallon Eugène, Boulnire (Sartlio), zvunwss 4.
Weierock Charles, Ban-oe-Lavelme (Vosge»), chttseenrs 8.
Zemroni Mohamed, Caaablonca (Maroc), trrnïL ï.
Aussel Jean-Baptintf, Koucamafluor (Ltit), infanterie 207.
Amiotte Albert, Vernier font aine (Donhs), cliusseurs 17.
Beaugcz Charles-Louis, Puns, sergent, infanterie 1J9.
Bertre André, St-Paul-de-Courlorme (Seine-et-Oise), inf. 118.
BacheUn Picrre-Viutor, llautenvee (Drômc), chass, alp. 54.
Blanchoi'd Saturnin, Luborol .(Drûmel, cliat^eurs alp. 54.
Couvrcux Désiré, Poiib, mfanhii'ie 11.9.
Duquenne l';erimiul, Btosjuuix (JSfwAJi, infanterie 170.
Fougahtar Ben Ali, Omendou (Algérie), caporal.
Garndo Salvador, Sidi-lit-1-Abbés (Al^tooi, lirail. '.
Groud Pierre, St-Etienric fLorre).
Gallot Henry, Mont faucon (MMie), ?has&eirrs 17.
HcTry Chni'les-Smile, N'nney (hfetrrfhc-et-Motielîe), fha s. 17.
Jacquet Georges, Vaulery [Vosges), chasseurs 17.
Kremcr Buymond-Lucien. Sceaux (Snnc-), chasseurs 17. *
Léonard Muuus-Emile, La Coucourdt (Uio-:e), chass. alp. 54
Moulin Antonin, Chukis (Eure-et-Loire), cfiasaours 17.
Martin Louis, stc-Suv.ne (Aube), chasseurs 17.
Malû Jules, Bénémunil (Meurthe-et-Moselle), liiiLs.soors 17.
Mohammed Ben Suïd, .Lougha (Algérit').
Vassal Benoit, Reveyralle (Haute-Loire), geste 11.
SENNELAGER ' westf.
(SuiteJ
SlTv Gustave, Haines (Pas-âC'Calais), infanterie 145.
Sévaer Eugène, Chateoulin (Finistère), génie territoriaie 11.
Seylnctl André, Versailles (Seine-et-Oise), infanterie 119.
Sezear Georges, Morsany-sur-Orge (S.-et-O.), cuirassiers 3-
Shuller Emile, Champigneulles (M.-et-M.), infanterie Î69.
Sraïlhe Amon Amour, Tïbeasa (Algérie), cap., tirailleurs 3,
Sdegel Fehx, Caen (Calvados), atrtillerle 3.
aattè» Françoia, Montrenil-eoua-Boia (Seine), Inf. terril. M.
Sitvain Constant, Méru (Oise), mfenterâ 67,
Sionweys Loaie, Roubaix (Nord), infanterie 146.
Simon Jules, Merviller (Meurthe-et-Moselle), «.-lient, inl 88,
Simon Alexandre, Lille (Nord), Infanterie 345.
Simon Henri, Sèvres (Seine-et-Oise), infanterie 332.
Simon Julet, St-Pierre-de-St-Croix (Seine-Inf.), inf. terri t. 2).
Simon Louis, Sérignac (Charente), infanterie 306.
Simonnet'Edouard, Pont-e.-AbH-Darnoult (Char.-Inf.), inf. 57.
Slngey Clovii, Toulouse (Jura), caporal, infanterie fiO.
Six Paul, Lille (Nord), infanterie %
Sizalre Pau], Reins (Marne), infanterie 332.
Smidt Jeati->Baptimi», Andche (Nord), infanterie 148.
Sonday €mile, Paris, caporal, infanterie colonial» 1.
Sonneville Raymond, Tourcoing (Nord), infanterie terril 1,
Saslean Alphonse, Si-Georges-le-Gautier (Sarthe), ira*, ter. 17.
Sosson Eugène, Martigné (Mayenne), infanterie territ, 28.
Soty Oatuve, Boulogpe-sur-Mer (Pas-de-Calais), section 1.
Soubieux Désire, NeuPille-au-Bois (Jjoiret), zouaves 4.
Soudain Alcidc, Wnvans [Pas-de-Calnis), infanterie 145.
Souday Georges, Rouen (Seine-Inr.), caporal, infanterie M.
Soufflet Anatole, Harnes (Pas-de-Calads), infanterie 145.
Sourgcns Jean, Solférino (Landes), infanlerie 4S.
Souriguez Marceilin, St-^iartin-en-Gers [Gers), infanlerie 20.
Souzôtre Jean, -Paria, caporal, infnntorie 260.
Spnngal Henri, Roubaix (Nord)r infanterie territ I.
Stal Albert, Tourcoing (Nord), infanterie 145.
Sloppin Jérôme, NoysJle-Godault (Pae-da-Calaii), infant 38.
Stra Parfait, Ville (Oise), infanterie 332.
Sudal Théophile, Pans, infanterie 251. «
Sureau Henri, Angers (Maine-et-Loire), infanterie 135.
Suspénguy Joseph, Hendaye (Bassea-Pyr.), infanterie 45.
Sylvestre Emile-Alexis, EUblea (Cùies-du-Nord), inf. 1er. 31.
Sylvotto Fernand, Avrocourt (Haute-Ma me), infanterie- 108,
Tarin Fernand, Gomoeac (Charente-inférieure), fnf. 128.
Taitlepied Ernest, Cartigny-Lepinay [Calvados), inf. col. 81.
Tailliez Adrien, Pout-a-Vendm (Pas-de-Cal.), caporal, inf.145.
Tuvinux Jules, Fcllarie» (Nord), eectiua 1.
Taisne Alcide, Taisiuèi'es-en-Thicraclie (Aisne), section 1.
Tmsne Emule, St-Pol (Fas-de-Ciilai(v), urtillorie 29.
Taliois Jean, Sonois (Seine-et-'OiDO), caporal, inf. 119.
Talon Louis, Sl-Germain-lez-Tuel (Aisne), inf. territ. 10.
Talpin Louis, Nevers (Nièvre), caporal, infanterie 1Q9-
Tannièro Gustave, Esnes (Nord), section 1.
Tanarez Julesv Wenglea (Pas-de-Calais), infanterie 849.
Tangay JaaQ-Louis, PoclogEon ;.Coie=-du-Ner(li, inf. ooL 31
Tanné Eugène, Caienoy (Seine-IntéiiwureX tnfankrie 223.
Taquet Alfred, Quarouble [Nord), infanlaxie 127.
Tangry Jacques, Plaidon (CôleB-du-Nord), infanterie 127.
Tanvier Maurice," Bloi3 (Loire-et-Cher), inlanterie 113.
Taraning Gaston, Autilly (Oise), infanlerie 154.
Tardy Joseph, SURomain-en-Gall, infanterie 115.
Tardy Marius, Flagey (Cfltes-du-Nord), caporal, inf. mar.
Tarot Fernand, Paria, infanterie territoriale 27.
TaoaebiuB Edmond, Villers-Pdl (Nord), artillerie a pied 1.
Tasset Eugène, Soon (Culvadoa), artillerie 9.
Taupin Léon, Nantes il-/)îre-Inférieure), infanterie 206.
Tellier Marcel, Lille (Nord), infanlerie 146.
Tampez Edmond, Beauvol (Somme), arlillerit 42.
Teré Joseph, Gersey (Angleterre), artillerie 3.
Terlynch Hanri, Toartorag (Nord), infanterie territoriah! 1
Tormoi Jean, Poliénas (Isère), zouaves 2.
Tarrw Pierre, SWierre-ls-Montier (Nièvre), irJanierie 100.
Terrien Auguste, Paris, artillerie 4 pied 3.
Terrien AugraLt, .Paria, artillerie & pied 3.
Terroir PoUl, Valandaimes (Nord), nrtilleria 1.
Terron Emile, Contba (Nord), infanlerie 1.
Tessier Jnstinin, EiginèreB-L-CareUe [Sarthe), inf. territ 27
Tessier Henri, Neuilly-aur-Seine (Seine), infanterie 28.
Tesson Jnles, Goise (Ahme), caporal, infanterie terril 10.
Teatet Cnsimir, Nhnes (Gard), souavee 3.
Tsatisr Jean, Seneunes .(Ma-yenna), infanterie 2S.
Te*lier JaaD-ùviarie, Senonnea (Mayenne), inl territ 25.
Têtard Laurent, La Graiee (Nord), artillerie 1.
Trteise Jean, Levallois-'Perret (Seine), infanterie 158.
Terttelin Carlos, Roubaix (Nord), infanterie 145.
TeysBeyre Emihen, Paris, sous-heut, inlanterie territ 22,
Teyssaère Joseph, Lons-le-Soulnier (Jura), sergent inf. 1W.
Thaon Alexandre, Ronbanx (Nord), inlanterie 145.
Thabamas Edmond, Lille (Nord), infanterie territorial* 2.
Thavean Antoine, Le Voide (Maine-et-Loire), infanterie 108.
Théland Jean-Baptiste, Nigneux ^Loire-Inférieure), inf. 2flB>
Théhault Auguste, Ferriûre-au-Doyen (Orne), infanlerie 10&
Théodin Eugène, Illifont (Cote»-dn-Nord), infanterie col. SI.
Théry Alfred, Bailleul-les-Pernés (Pae-de-Cal), Infant J4B,
Thèvmot Didier, Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne), in!. 108.
Thibandrn Flerre, St-Pataillon (Saône-et-Loire), inf. 108.
Thibault Fernand, Chateauneuf (Nièvre), dragons 38.
Tlribant Abn, Ploudan4.il [Finistère), inlanterie 46.
Thonont Antoine, St-Maxinnn fVor), chasseurs K pied 67.
Théry Alfred, Roubaix (Nord), infanterie territ l*.
Thiéry Fernand, Hergnie» (Nord), mlanterie 127.
Tlnenrj André, Rouen tSoine-Inférieare), cap., inf. 129.
Thient Alban, NoncroJieaux (Lot-et-Garonne), infanterie 148.
Thion Pierre, Pierreftte (Loiret), infanterie territoriale 82.
Tlnerens aiarles, Wasquehol (Nord), infanterie 145.
Tlriroux Félix, Paris, sergent infanlerie 332.
(A saivn.')