DOI Heft:
Nr. 6
DOI Artikel:Lefrançois-Pillion, Louise: Deux "vies" d'évêques sculptées à la cathédrale de Rouen, [1]
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DEUX (c VIES » D’ÉVÈOUES
SCULPTÉES A LA CATHÉDRALE DE ROUEN1
(premier article)
On connaît la décoration si originale
et d’un intérêt presque unique, puisque
la cathédrale de Lyon en offre le seul
autre exemple connu, qu’ont reçue les
soubassements des portails latéraux de
la cathédrale de Rouen vers la fin du
xme siècle ou le début du xive2 : de petits
quatrefeuilles inscrits dans des rectan-
gles jointifs y tapissent complètement les
piles des pieds droits servant de support
aux grandes statues; ces piles sont sur-
montées de pinacles d’une forme char-
mante dont les écoinçons triangulaires
abritent encore de petits motifs sculptu-
raux. Ainsi se trouve constituée une
série de bas-reliefs d’une abondance et
d’une variété qui dépassent tout ce qu’on
peut voir ailleurs et qui, par le choix des sujets, par le style de la com-
position, par la verve et l’esprit dépensés partout à profusion offre
un intérêt puissant au double point de vue de l’art et de l’iconographie.
\. Les clichés dont les reproductions accompagnent cet article sont l’œuvre
de notre ami M. Emmanuel de Sainville, qui a dû, pour les obtenir, lutter contre
des difficultés presque insurmontables, ainsi que nous le dirons plus loin.
2. R n’existe aucun texte qui autorise à dater avec certitude l'exécution de ces
deux portails. On sait seulement par une pièce d’archives qu’en 1278, sous l’évêque
Guillaume de Flavacourt, deux maisons étaient vendues pour permettre de com-
mencer les travaux du côté du Nord.
XXX.
3e PÉRIODE.
56
SCULPTÉES A LA CATHÉDRALE DE ROUEN1
(premier article)
On connaît la décoration si originale
et d’un intérêt presque unique, puisque
la cathédrale de Lyon en offre le seul
autre exemple connu, qu’ont reçue les
soubassements des portails latéraux de
la cathédrale de Rouen vers la fin du
xme siècle ou le début du xive2 : de petits
quatrefeuilles inscrits dans des rectan-
gles jointifs y tapissent complètement les
piles des pieds droits servant de support
aux grandes statues; ces piles sont sur-
montées de pinacles d’une forme char-
mante dont les écoinçons triangulaires
abritent encore de petits motifs sculptu-
raux. Ainsi se trouve constituée une
série de bas-reliefs d’une abondance et
d’une variété qui dépassent tout ce qu’on
peut voir ailleurs et qui, par le choix des sujets, par le style de la com-
position, par la verve et l’esprit dépensés partout à profusion offre
un intérêt puissant au double point de vue de l’art et de l’iconographie.
\. Les clichés dont les reproductions accompagnent cet article sont l’œuvre
de notre ami M. Emmanuel de Sainville, qui a dû, pour les obtenir, lutter contre
des difficultés presque insurmontables, ainsi que nous le dirons plus loin.
2. R n’existe aucun texte qui autorise à dater avec certitude l'exécution de ces
deux portails. On sait seulement par une pièce d’archives qu’en 1278, sous l’évêque
Guillaume de Flavacourt, deux maisons étaient vendues pour permettre de com-
mencer les travaux du côté du Nord.
XXX.
3e PÉRIODE.
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