BIBLIOGRAPHIE
L’ENSEIGNE, par John Grand-Carteret1
Pour l’instant, la vogue est à l’enseigne ;
l’année dernière, l’attention s’était portée
sur les jouets; demain, l’on
trouvera autre chose. Ainsi en
a-t-il été de tout temps;mais
la nouveauté, c’est que les
pouvoirs publics abritent sous
leur égide ces amusettes éphé-
mères ; autrefois ils ne prenaient garde
qu’aux cirques: panem et circenses.
Il eût été étonnant que M. John Grand-
Carteret ne s’intéressât point à cette ques-
tion, lui qui aime à chercher même dans les
plus petites choses les manifestations de la vie.
D’ailleurs, l’enseigne est souvent caricaturale, et
l’on sait le beau livre qu’il a consacré à la caricature.
De plus, il a une véritable affection pour Lyon, qu’il
considère comme sa seconde patrie ; enfin, il a trouvé
dans cette ville, en M. Gustave Girrane, un dessinateur passionné de
tout ce que la rue présente de pittoresque et de vivant pour un
musardeur qui sait observer; et, en même temps, Mlle Céline Giraud
a mis à sa disposition sa collection incomparable d’adresses, de cartes et d’éti-
quettes, qui ont fourni à l’auteur la meilleure des documentations.il ne faut pas,
en outre, oublier que les libraires-imprimeurs de Grenoble et de Moutiers,
MM. Falque, Perrin et Ducloz, n’ont point marchandé leur concours à cette
entreprise. Et c’est de cette collaboration de bonnes volontés, de goûts et d’éru-
dition qu’est sorti cet ouvrage de L’Enseigne, que l’on présente aujourd’hui
aux lecteurs de la Gazette, et qui n’est d’ailleurs pas sans défauts. Le style de
1. L’Enseigne, son histoire, sa philosophie, ses particularités ; les boutiques, les
maisons, la rue, la réclame commerciale à Lyon. Croquis vivants de Gustave Girrane;
estampes documentaires et pièces anciennes. Grenoble, Librairie dauphinoise Falque et
Perrin; Moutiers,Librairie savoyarde Ducloz, 1902. Un vol. in-4°, 466 pages av. gravures.
L’ENSEIGNE, par John Grand-Carteret1
Pour l’instant, la vogue est à l’enseigne ;
l’année dernière, l’attention s’était portée
sur les jouets; demain, l’on
trouvera autre chose. Ainsi en
a-t-il été de tout temps;mais
la nouveauté, c’est que les
pouvoirs publics abritent sous
leur égide ces amusettes éphé-
mères ; autrefois ils ne prenaient garde
qu’aux cirques: panem et circenses.
Il eût été étonnant que M. John Grand-
Carteret ne s’intéressât point à cette ques-
tion, lui qui aime à chercher même dans les
plus petites choses les manifestations de la vie.
D’ailleurs, l’enseigne est souvent caricaturale, et
l’on sait le beau livre qu’il a consacré à la caricature.
De plus, il a une véritable affection pour Lyon, qu’il
considère comme sa seconde patrie ; enfin, il a trouvé
dans cette ville, en M. Gustave Girrane, un dessinateur passionné de
tout ce que la rue présente de pittoresque et de vivant pour un
musardeur qui sait observer; et, en même temps, Mlle Céline Giraud
a mis à sa disposition sa collection incomparable d’adresses, de cartes et d’éti-
quettes, qui ont fourni à l’auteur la meilleure des documentations.il ne faut pas,
en outre, oublier que les libraires-imprimeurs de Grenoble et de Moutiers,
MM. Falque, Perrin et Ducloz, n’ont point marchandé leur concours à cette
entreprise. Et c’est de cette collaboration de bonnes volontés, de goûts et d’éru-
dition qu’est sorti cet ouvrage de L’Enseigne, que l’on présente aujourd’hui
aux lecteurs de la Gazette, et qui n’est d’ailleurs pas sans défauts. Le style de
1. L’Enseigne, son histoire, sa philosophie, ses particularités ; les boutiques, les
maisons, la rue, la réclame commerciale à Lyon. Croquis vivants de Gustave Girrane;
estampes documentaires et pièces anciennes. Grenoble, Librairie dauphinoise Falque et
Perrin; Moutiers,Librairie savoyarde Ducloz, 1902. Un vol. in-4°, 466 pages av. gravures.