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Archives alsaciennes d'histoire de l'art — 5.1926

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Girodie, André: Deux notes sur les peintres Strasbourgeois Jean-Baptiste Weyler et Jean-Frédéric Schall
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https://doi.org/10.11588/diglit.62601#0237
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DEUX NOTES SUR LES PEINTRES
STRASBOURGEOIS JEAN-BAPTISTE WEYLER
ET JEAN-FRÉDÉRIC SCHALL
par ANDRÉ GIRODIE
I. UN PORTRAIT D'ORIENTAL DE JEAN-BAPTISTE WEYLER '
DANS la série d’émaux de ses Grands Hommes, il en est un que Weyler
exposa au Salon de 1781, à la satisfaction du critique Diderot. Cette
œuvre est ainsi mentionnée au Livret du Salon : N° 139 : Le Marquis
Joad Mogal.
Examinant récemment la collection de miniatures et d’émaux de M. Ale-
xandre Popoff, de Paris, j’eus la bonne fortune d’y trouver un émail de l’ar-
tiste strasbourgeois qui représente le personnage oriental dont l’image accom-
pagne cette note (fig. 60). Au revers de l’œuvre de Weyler, on lit l’inscription
manuscrite suivante écrite au xviue siècle : Mir Joad. Sans aucun doute,
c’est l’émail du Salon de 1781.
Dans ses Notes et documents inédits sur les Expositions du xviue siècle 1 2,
le regretté J.-J. Guiffrey nous apprend que la rédaction du livret des Salons
de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture de Paris incombait alors
au peintre Antoine Renou, secrétaire-adjoint de l’Académie et auteur d’une
traduction du poème latin de Dufresnoy sur la Peinture. Une lettre du 3 dé-
cembre 1783 fait connaître les ennuis que cette rédaction causait à l’artiste.
Pendant deux mois, il devait tenir sa porte ouverte à tous les confrères qui
venaient, soit lui remettre des notices sur leurs œuvres, soit changer leurs
indications primitives. Après quoi, Renou mettait au net trois copies, une
pour le Directeur des Bâtiments — Charles-Claude de la Billarderie, comte
d’Angivillers, dont Weyler avait peint le portait en émail, aujourd’hui au
Musée du Louvre, en 1779, comme morceau de réception à l’Académie, —
une autre pour l’imprimeur Hérissant et une troisième pour y inscrire les
corrections nouvelles.
1 Addition rectificative à mon étude sur Jean-Baptiste Weyler, dans la Revue Alsacienne
illustrée t. X. (1908) p. 65-73.
2 Paris. 1873, p. 44.
 
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