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Girodie, André: Deux notes sur les peintres Strasbourgeois Jean-Baptiste Weyler et Jean-Frédéric Schall
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Actéon en cerf, de Charles Natoire (n° 83) ; une Tête de fille de village, de Greuze
(n°i42) sont estimés, par cet amateur, au même titre qu’une Jeune fille nue,
assise sur les -pieds du lit, se couvrant d’un rideau, de « Challes, peintre de genre »
(lisez Jean-Frédéric Schall). Il expose encore des paysages du peintre flamand
Henri de Cort, artiste des Condé, et de Nicolas-Antoine Taunay, camarade
d’atelier de Schall à l’Ecole de l’Académie, chez Brenet et chez Lépicié.
Ce « M. Godefroy » n’est autre que le Contrôleur Général de la Marine
Augustin-Gabriel Godefroy, fils du joaillier Claude Godefroy, dont une san-
guine de Jean-Baptiste Massé nous montre l’enfance studieuse, en 1736,
avec l’adolescence de son frère Charles Godefroy, le seigneur de Villetaneuse
qui exposait, à la Correspondance de 1783, une Uranie, de Pierre Subleras
(n° 81) et une Marine avec tempête, de Vernet (n° 126). Tandis que le seigneur
de Villetaneuse devenait le Jeune homme au violon, de Chardin, notre futur
Contrôleur servait de modèle à son Enfant au toton, en 1738. Godefroy avançait
sur l’âge. Il allait être bientôt le vieillard dont Taunay peindra le visage
souriant d’amateur, toujours en quête de maîtres nouveaux dans l’art des
Fêtes galantes. Jusqu’à la dernière heure, malgré les révolutions et les guerres,
le vieux Godefroy resta fidèle aux peintres qui continuaient, à ses yeux, le
jeu du toton h
1 En 1813, lors de la vente après décès de Gabriel Godefroy, l’expert Delaroche eut
à décrire un autre tableau de Schall : « Le sujet gracieux de l’Amour trempant une de
ses flèches dans le lait que sa mère fait jaillir de son sein.»
Actéon en cerf, de Charles Natoire (n° 83) ; une Tête de fille de village, de Greuze
(n°i42) sont estimés, par cet amateur, au même titre qu’une Jeune fille nue,
assise sur les -pieds du lit, se couvrant d’un rideau, de « Challes, peintre de genre »
(lisez Jean-Frédéric Schall). Il expose encore des paysages du peintre flamand
Henri de Cort, artiste des Condé, et de Nicolas-Antoine Taunay, camarade
d’atelier de Schall à l’Ecole de l’Académie, chez Brenet et chez Lépicié.
Ce « M. Godefroy » n’est autre que le Contrôleur Général de la Marine
Augustin-Gabriel Godefroy, fils du joaillier Claude Godefroy, dont une san-
guine de Jean-Baptiste Massé nous montre l’enfance studieuse, en 1736,
avec l’adolescence de son frère Charles Godefroy, le seigneur de Villetaneuse
qui exposait, à la Correspondance de 1783, une Uranie, de Pierre Subleras
(n° 81) et une Marine avec tempête, de Vernet (n° 126). Tandis que le seigneur
de Villetaneuse devenait le Jeune homme au violon, de Chardin, notre futur
Contrôleur servait de modèle à son Enfant au toton, en 1738. Godefroy avançait
sur l’âge. Il allait être bientôt le vieillard dont Taunay peindra le visage
souriant d’amateur, toujours en quête de maîtres nouveaux dans l’art des
Fêtes galantes. Jusqu’à la dernière heure, malgré les révolutions et les guerres,
le vieux Godefroy resta fidèle aux peintres qui continuaient, à ses yeux, le
jeu du toton h
1 En 1813, lors de la vente après décès de Gabriel Godefroy, l’expert Delaroche eut
à décrire un autre tableau de Schall : « Le sujet gracieux de l’Amour trempant une de
ses flèches dans le lait que sa mère fait jaillir de son sein.»