Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 1)

DOI Artikel:
Chronique de l'Hôtel Drouot
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.16670#0360

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
CHRONIQUE DE L'HOTEL DROUOT.

335

_ yjo francs, le Matin dans les allées Sainte-Croix . environs

de DoLiarnenez (Finistère); — 1,000 francs, Marée basse à la
plage de Treij-Guen, environs de Tréboul (Finistère); —
590 francs, les Lavandières, à Coacaner, près Douarnenez (Finis-
tère). 1 nablement à une trentaine de mille francs, et certain tapis mer-

ordre auront lieu : celle de la collection de feu M. de Saint-
Seine, les 15, 16 et 17 avril; celle des richesses artistiques dépen-
dant de la succession de Fortuny, le 26 avril et jours suivants.
Il y a telle épée de M. de Saint-Seine qui se donnera raison-

— Le mois de mars acte plus qu'inclément pour MM. les Com-
missaires-priseurs ; pour la première fois, ils ont subi l'influence
désastreuse des incertitudes politiques que depuis si longtemps
l'hôtel Drouot semblait braver impunément; la stagnation des
affaires, qui s'arrêtait à ses portes, a cette fois fait sentir ses
effets au delà de ces infranchissables barrières. On espère qu'avril
triomphera de cette accalmie, et l'on n'espère pas sans raison.
Deux ventes exceptionnelles, deux ventes réellement de premier

veilleux entre toutes les merveilles d'Ispahan, que la fée protec-
trice du roi des commissaires-priseurs contribuera à faire vendre
plus cher encore.

— Mc Charles Pillée — « lui, toujours lui ! ■ c'est le cas ou
jamais de citer le poète — s'est chargé pour le 6 d'une vente
très-sympathique (Expert : M. Féral). Il s'agit de la seconde et
très-intelligente tentative de MM. Ed. Daliphard, Karl Daubi-
gny, Feyen-Perrin, Marcelin de Groiseilliez, Hector Hanoteau,

Route de Saint-Pons a Nice.
Dessin de M. Arm. Cassagne.

Gustave Jundc, Charles Lapostolet, Louis Lemaire, Mouillon et
Martial Potémont, qui se sont réunis pour exposer comme l'an
dernier, aux enchères, une série choisie de leurs œuvres. Nous
désirons vivement que leur succès soit aussi éclatant qu'en 1874
et que chaque année voie se renouveler les féconds résultats de
cette fraternelle association.

_ Peintres et sculpteurs semblent du reste s'être donné le

mot pour se mettre de plus en plus en communication directe
avec le public acheteur en abordant résolument le marché de la
Bourse des tableaux et des objets d'art et de curiosité. Nous
avons vu se succéder à Drouot les ventes de MM. Henry Har-
pignies, Lansyer, Lépine, de Reliée, etc., et au moment où nous
écrivons ces lignes a lieu la vente de M. Amand Gautier, dont
nous regrettons de n'avoir pas été prévenus pour la recommander
comme elle le mérite. Le 12 avril, ce sera le tour de M. Arm.
Cassagne, dont M' Boussaton livrera aux enchères cinquante-
cinq tableaux et aquarelles d'après nature. Nous donnons ici la
gravure d'un dessin dans lequel l'artiste a interprété le n° 9 de
son catalogue, tableau représentant le Sommet de la Gorge-aux-

Loups à Fontainebleau. M. Cassagne fera paraître prochainement
un ouvrage important, son Traité d'aquarelle, divisé en quatre
parcies : la première traite du Matériel et de son emploi; la seconde
des Principes élémentaires de l'art ; la troisième a pour titre :
Coup d ail sur la nature, et la quatrième, qui est consacrée à
Y Application , est accompagnée d'un certain nombre de spécimens
d'aquarelles. Nous mettons sous les yeux de nos lecteurs utie
de ces pittoresques illustrations : la Route de Saint-Pons à Nice.

— L'an dernier, un groupe d'artistes s'est constitué en société
indépendante et a ouvert une première exposition des œuvres de
ses membres dans les galeries du boulevard des Capucines, où
avaient été installés pendant longtemps les ateliers photogra-
phiques de Nadar. Nous sommes de ceux qui ne ménagèrent pas
les applaudissements à cette virile résolution, tout en faisant les
plus formelles réserves quant aux œuvres exposées, la chose
importante étant d'entrer résolument dans la libre voie de l'asso-
ciation, car nous ne connaissons rien de plus absurde et de plus
néfaste pour l'art que l'organisation des salons officiels ; ce n'est
pas le moment d'en déduire les raisons, nous nous réservons de
 
Annotationen