LES PEINTRES DE VENISE
de minuscule Venise marine.
Tel est le domaine étrange,
fascinant, divers, toujours puis-
samment caractéristique, que
les peintres ont à leur dispo-
sition. Même après Turner et
Ziem, qui nous ont découvert
l’ampleur et la magnificence
de ce décor, on comprend qu’il
y ait encore de superbes et
inépuisables motifs à trouver
là. L’Adriatique, la lagune, le
canal diversifient profondément
la nature de ces espaces d’eau.
Pour faire œuvre personnelle,
il n’y a qu’à se laisser aller à
observer et à sentir en toute
sincérité. Ziem avait déjà ap-
porté dans sa vision un esprit
moins synthétique que Turner;
on peut déjà reconnaître plus
exactement dans ses toiles le
coin entrevu et l’impression
ressentie. Mais ce travail d’a-
nalyse pouvait être encore
poussé plus loin, il fallait ap-
porter devant ces spectacles
changeants les qualités aiguës
des nouvelles écoles de paysage,
discerner les divergences d’é-
clairage, d’atmosphère, peindre
.eure fugitive. C’est à quoi
ALFRED SMITH
.'C sont appliqués en toute fran¬
chise un grand
nombre de pein-
tres nouveaux.
Parmi les plus
assidus ou les
plus complets
d’entre ceux qui
nous ont rendu
ces grandsaspects
de Venise orien-
tale et marine, il
faut citer en Fran-
ce MM. Bompard,
Cottet, Franc La-
my, Iwill , Le
Goût- Gérard ,
Vail, Wéry; puis
M. Thaulow, les
Américains Faul-
kner et Morrice.
EUGÈNE BELVILLE
Chacun , guidé
Carte postale
25
3
de minuscule Venise marine.
Tel est le domaine étrange,
fascinant, divers, toujours puis-
samment caractéristique, que
les peintres ont à leur dispo-
sition. Même après Turner et
Ziem, qui nous ont découvert
l’ampleur et la magnificence
de ce décor, on comprend qu’il
y ait encore de superbes et
inépuisables motifs à trouver
là. L’Adriatique, la lagune, le
canal diversifient profondément
la nature de ces espaces d’eau.
Pour faire œuvre personnelle,
il n’y a qu’à se laisser aller à
observer et à sentir en toute
sincérité. Ziem avait déjà ap-
porté dans sa vision un esprit
moins synthétique que Turner;
on peut déjà reconnaître plus
exactement dans ses toiles le
coin entrevu et l’impression
ressentie. Mais ce travail d’a-
nalyse pouvait être encore
poussé plus loin, il fallait ap-
porter devant ces spectacles
changeants les qualités aiguës
des nouvelles écoles de paysage,
discerner les divergences d’é-
clairage, d’atmosphère, peindre
.eure fugitive. C’est à quoi
ALFRED SMITH
.'C sont appliqués en toute fran¬
chise un grand
nombre de pein-
tres nouveaux.
Parmi les plus
assidus ou les
plus complets
d’entre ceux qui
nous ont rendu
ces grandsaspects
de Venise orien-
tale et marine, il
faut citer en Fran-
ce MM. Bompard,
Cottet, Franc La-
my, Iwill , Le
Goût- Gérard ,
Vail, Wéry; puis
M. Thaulow, les
Américains Faul-
kner et Morrice.
EUGÈNE BELVILLE
Chacun , guidé
Carte postale
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