portraits, des camaïeux bistre de Prouvé ;
des poèmes architecturaux de Houdard: le
Grand escalier de la villa d’Este à Tivoli,
de bel ordonnancement, où s’érige le jet d’eau
fusiforme des cours italiennes; les ruines
du Temple de Castor et Pollux, Les Cha-
lutiers à Grandcamp, Liverdun, Insouciance,
L'Eté, traits rehaussés d’aquarelles ; de Lor-
rain sont encore des pages d’allures bri-
tanniques, d’un saisissant contraste avec les
voluptés noires, à la sépia, de Louis Legrand
f Aïeule, les Profils d’un modelé maléfique,
ses incursions dans la Faune parisienne ,
avec les camaïeux bistre de Bellanger-
Adhémar, paysages de Hollande, Canal à
Eddam, Béguinage de Bruges. Les quatre
BERNARD B. DE MONVEL
Sportsman
médaillons (/émrâ'tés) de M. Henry De-
touche renouent la tradition Debucourt. Il
y joint des souvenirs d’Espagne d’un ca-
ractère personnel, où La Cangue, La Tor-
dajada, La Sévillana brasillent.
J. F. Raffaëlli : le maître du lieu, l’of-
ficiant par excellence. Les gravures, à grosses
lignes, larges, grasses, n’ont de couleur que
juste ce qu’il faut, sobriété du meilleur
La Femme au coucou effet dans les sujets qu’il affectionne. Les
LUIGINI