L’ART DÉCORATIF
M. Meunier, les œuvres de MM. Henry
Royer et Larteau. Puis, de MM. André,
Weissemburger, les photographies et les
modèles des maisons qui commencent à
donner un intérêt véritable à beaucoup de
rues de Nancy.
Puis encore les grès présentés par Cytère,
de Rambervillers. La cheminée est digne de
tout éloge, aussi bien pour la forme, pure
production de l’École de Nancy, que pour
la patine de la matière.
* *
Voici des artistes qui travaillent chez
eux, dans le calme d’une province restée
relativement elle-même. Ils ne reçoivent des
influences cosmopolites que ce qu’ils veulent
bien admettre ; les courants étrangers ne les
atteignent que dans la mesure qu’ils per-
mettent Mais ils sont perpétuellement plongés
dans le milieu qui leur est adéquat; comme
tous les Lorrains, ils aiment leur sol, leur
vraie patrie, d’un attachement, je crois, par-
ticulièrement profond, et eux, les esprits
d’élite, les âmes d’essence supérieure, enfantés
par la vieille province, ils sont tout natu-
rellement conduits à profiter de la fermen-
tation spéciale à la race dont ils font partie,
dont ils participent normalement. Ils sont
tout prêts à glaner, à recueillir l’élément
remarquable qui se dégage dans le courant
d’idées, d’opinions, de créations qui les
baigne, et dont ils possèdent une conscience
intime.
Roger C. d’Einvaux.
gauthier et poinsignon Chambre à coucher
i 04
M. Meunier, les œuvres de MM. Henry
Royer et Larteau. Puis, de MM. André,
Weissemburger, les photographies et les
modèles des maisons qui commencent à
donner un intérêt véritable à beaucoup de
rues de Nancy.
Puis encore les grès présentés par Cytère,
de Rambervillers. La cheminée est digne de
tout éloge, aussi bien pour la forme, pure
production de l’École de Nancy, que pour
la patine de la matière.
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Voici des artistes qui travaillent chez
eux, dans le calme d’une province restée
relativement elle-même. Ils ne reçoivent des
influences cosmopolites que ce qu’ils veulent
bien admettre ; les courants étrangers ne les
atteignent que dans la mesure qu’ils per-
mettent Mais ils sont perpétuellement plongés
dans le milieu qui leur est adéquat; comme
tous les Lorrains, ils aiment leur sol, leur
vraie patrie, d’un attachement, je crois, par-
ticulièrement profond, et eux, les esprits
d’élite, les âmes d’essence supérieure, enfantés
par la vieille province, ils sont tout natu-
rellement conduits à profiter de la fermen-
tation spéciale à la race dont ils font partie,
dont ils participent normalement. Ils sont
tout prêts à glaner, à recueillir l’élément
remarquable qui se dégage dans le courant
d’idées, d’opinions, de créations qui les
baigne, et dont ils possèdent une conscience
intime.
Roger C. d’Einvaux.
gauthier et poinsignon Chambre à coucher
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