L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (7,1.1905)

FANT1N-LAT0UR

montrés aux enfants de Buré, comblés
chaque année de cadeaux.
Et les conversations avant et après le
spectacle, et les rires, et les commentaires
de la pièce !

rateurs, des artistes qui s’en revenaient en
parlant de lui, qui redisaient son nom.
Ainsi tout, même les plaisirs, avait,
dans cette maison charmante, la marque
des maîtres du logis.


Fantin, Mme Fantin et M11® Dubourg se
préparaient à leur rôle d’impresarii en allant
écouter, au Guignol des Champs-Elysées,
le dimanche, un acteur dont alors il me
dit le nom, qu’il admirait pour son naturel
et sa jovialité, et qui ne sut jamais peut-
être qu’il avait pour spectateurs, pour admi-

Le Paradis et la Péri
(Étude pour une lithographie)

J’imagine que Chardin, dont Fantin
disait souvent le nom, ou Quentin de la
Tour (qui fut presque son homonyme)
devaient vivre ainsi, ainsi travailler, se ré-
créer ainsi.
La comparaison avec le maître de la
nature morte venait d’elle-même à l’esprit