L’ART DÉCORATIF
F. AUBERT
Frise au pochoir
un réchaud à gaz, a un bouilleur de 3o
litres, pouvant alimenter la chaudière à linge,
l’évier, le bain-douche de l’étage ou la bai-
gnoire.
Un grand évier très profond, en terre
vernissé, sert au lavage de la vaisselle et du
linge ; à côté une petite essoreuse-calan-
dreuse permet de sécher et de repasser le
linge ; tout cela se voit et a fait ses preuves
dans les maisons ouvrières anglaises. Je
reconnais ici que M. Bliault est sorti de
France, et je l’en félicite, qu’il a visité l’A-
mérique et surtout l’Angleterre, ce que nos
architectes négligent beaucoup trop ; ils y per-
dent et nous aussi. Le voyage pour eux néces-
saire ne devrait plus être le voyage à Rome,
si fatal à la plupart d’entre eux, et qui n’est
qu’un merveilleux voyage, moins d’instruction
que d’agrément, dans le passé mort ; le
voyage nécessaire devrait se faire en tous
ces pays du Nord, où s’étudie avec tant de
curiosité en ce moment, avec tant de science
i 58
F. AUBERT
Frise au pochoir
un réchaud à gaz, a un bouilleur de 3o
litres, pouvant alimenter la chaudière à linge,
l’évier, le bain-douche de l’étage ou la bai-
gnoire.
Un grand évier très profond, en terre
vernissé, sert au lavage de la vaisselle et du
linge ; à côté une petite essoreuse-calan-
dreuse permet de sécher et de repasser le
linge ; tout cela se voit et a fait ses preuves
dans les maisons ouvrières anglaises. Je
reconnais ici que M. Bliault est sorti de
France, et je l’en félicite, qu’il a visité l’A-
mérique et surtout l’Angleterre, ce que nos
architectes négligent beaucoup trop ; ils y per-
dent et nous aussi. Le voyage pour eux néces-
saire ne devrait plus être le voyage à Rome,
si fatal à la plupart d’entre eux, et qui n’est
qu’un merveilleux voyage, moins d’instruction
que d’agrément, dans le passé mort ; le
voyage nécessaire devrait se faire en tous
ces pays du Nord, où s’étudie avec tant de
curiosité en ce moment, avec tant de science
i 58