L’ART DECORATIF
l’essuyage humide mieux que celles de toutes
nos maisons. Elle a peut-être ce mérite
aussi d’écarter les meubles du mur, ce qui
le conserve. En haut, à 25 centimètres du
plafond, une moulure d’où tombent des fils
de métal ou des cordons pour l’accrochage
des cadres; une tringle aurait suffi peut-être
ou une série de taquets. Cette moulure, en
Les fenêtres très larges sont à guillotine,
comme dans les maisons anglaises; quel
que soit leur mérite, je préfère, je crois,
notre système français, mais perfectionné.
La fenêtre à guillotine ne permet pas, sur-
tout l’été, l’entière et large ventilation ; puis,
comme un vitrage de serres, ces vitres où le
soleil tombe doivent échauffer la pièce. Ce
effet, contrarie la disposition en gorge du
plafond et du haut du mur, voulue par
l’hygiène pour supprimer encore ces angles
qui retiennent les poussières et en elles les
germes pathogènes. Cette disposition est
adoptée pour toutes les pièces.
Pas de cimaise, nul chambranle non
plus ; un simple filet décoratif, fait comme
les frises au pochoir, et complétant l’en-
semble de la décoration, ici et partout heu-
reusement très simple. Les portes sont ara-
sées aux faces.
Un poêle d’angle en grès, de M. Bigot,
d’une délicate coloration, traverse la paroi
et est commun à cette salle et à l’atelier
familial ; il chauffe par des gaines d’air les
chambres de l’étage.
que l’on ne saurait trop approuver, c’est le
vasistas supérieur, s’inclinant plus ou moins
pour faire dans les chambres, la nuit même,
et la nuit surtout, pénétrer l’air pur, et en
régler la distribution, laisser s’échapper
l’air vicié.
Les parqueteries hygiéniques de Bourges
ont fourni leurs pavés de chêne.
L’atelier familial à côté peut servir aussi
de chambre des garçons. On pourrait pré-
férer les deux pièces réunies; et quelques-uns
même auraient voulu la cuisine en une
salle commune, occupant ou à peu près tout
le rez-de-chaussée, ainsi qu’en beaucoup de
nos maisons de paysans.
Pour moi, M. Bliault a vu juste dans
le choix de cet aménagement. L’ouvrier de
160
l’essuyage humide mieux que celles de toutes
nos maisons. Elle a peut-être ce mérite
aussi d’écarter les meubles du mur, ce qui
le conserve. En haut, à 25 centimètres du
plafond, une moulure d’où tombent des fils
de métal ou des cordons pour l’accrochage
des cadres; une tringle aurait suffi peut-être
ou une série de taquets. Cette moulure, en
Les fenêtres très larges sont à guillotine,
comme dans les maisons anglaises; quel
que soit leur mérite, je préfère, je crois,
notre système français, mais perfectionné.
La fenêtre à guillotine ne permet pas, sur-
tout l’été, l’entière et large ventilation ; puis,
comme un vitrage de serres, ces vitres où le
soleil tombe doivent échauffer la pièce. Ce
effet, contrarie la disposition en gorge du
plafond et du haut du mur, voulue par
l’hygiène pour supprimer encore ces angles
qui retiennent les poussières et en elles les
germes pathogènes. Cette disposition est
adoptée pour toutes les pièces.
Pas de cimaise, nul chambranle non
plus ; un simple filet décoratif, fait comme
les frises au pochoir, et complétant l’en-
semble de la décoration, ici et partout heu-
reusement très simple. Les portes sont ara-
sées aux faces.
Un poêle d’angle en grès, de M. Bigot,
d’une délicate coloration, traverse la paroi
et est commun à cette salle et à l’atelier
familial ; il chauffe par des gaines d’air les
chambres de l’étage.
que l’on ne saurait trop approuver, c’est le
vasistas supérieur, s’inclinant plus ou moins
pour faire dans les chambres, la nuit même,
et la nuit surtout, pénétrer l’air pur, et en
régler la distribution, laisser s’échapper
l’air vicié.
Les parqueteries hygiéniques de Bourges
ont fourni leurs pavés de chêne.
L’atelier familial à côté peut servir aussi
de chambre des garçons. On pourrait pré-
férer les deux pièces réunies; et quelques-uns
même auraient voulu la cuisine en une
salle commune, occupant ou à peu près tout
le rez-de-chaussée, ainsi qu’en beaucoup de
nos maisons de paysans.
Pour moi, M. Bliault a vu juste dans
le choix de cet aménagement. L’ouvrier de
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