LES AQUARELLES DE GASTON PRUNIER
r
Démolition des Ruines de la Cour des Comptes
lignes il veut conserver celle du coloris.
De la première série des paysages de Bre-
tagne à la seconde, rapportée en igo3, sa
palette s’est montée considérablement en
couleur et ses aquarelles ont acquis une
plénitude et une vigueur peu familières à
étapes l’artiste pourrait s’arrêter et présenter
cependant un ensemble complet.
On en a pu voir des exemples à l’ex-
position que Gaston Prunier vient de faire
boulevard Haussmann, à la galerie Serrurier.
Comme la Bretagne, les Pyrénées ont pour
ce procédé. Les rochers roux et violetés
la pointe du Raz, de la pointe du Van
de la baie des Trépassés, l’eau verte
bleue, les ciels d’ocre et d’or ont pris
une intensité extraordinaire. Cela tient
sans doute en grande partie au travail
sérieux des dessous. Gaston Prunier
choisit de préférence un papier teinté
qui, par lui-même, donne déjà plus
de profondeur et de solidité aux tons;
il établit ensuite fortement son dessin
au conté, puis il cherche la tonalité
générale, froide ou chaude, et ce n’est
qu’après qu’avec de puissantes touches
d’aquarelle, continuant toujours à
modeler la pierre immobile ou l’eau
remuante, il parachève l’œuvre défini-
tive. Il en résulte qu’à chacune de ces
de lui un pouvoir d’attraction particulier. Il y
et va en 1894, il y retourne en 1902 et en 1904.
et C’est que le terrain nu l’intéresse surtout
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Démolition des Ruines de la Cour des Comptes
lignes il veut conserver celle du coloris.
De la première série des paysages de Bre-
tagne à la seconde, rapportée en igo3, sa
palette s’est montée considérablement en
couleur et ses aquarelles ont acquis une
plénitude et une vigueur peu familières à
étapes l’artiste pourrait s’arrêter et présenter
cependant un ensemble complet.
On en a pu voir des exemples à l’ex-
position que Gaston Prunier vient de faire
boulevard Haussmann, à la galerie Serrurier.
Comme la Bretagne, les Pyrénées ont pour
ce procédé. Les rochers roux et violetés
la pointe du Raz, de la pointe du Van
de la baie des Trépassés, l’eau verte
bleue, les ciels d’ocre et d’or ont pris
une intensité extraordinaire. Cela tient
sans doute en grande partie au travail
sérieux des dessous. Gaston Prunier
choisit de préférence un papier teinté
qui, par lui-même, donne déjà plus
de profondeur et de solidité aux tons;
il établit ensuite fortement son dessin
au conté, puis il cherche la tonalité
générale, froide ou chaude, et ce n’est
qu’après qu’avec de puissantes touches
d’aquarelle, continuant toujours à
modeler la pierre immobile ou l’eau
remuante, il parachève l’œuvre défini-
tive. Il en résulte qu’à chacune de ces
de lui un pouvoir d’attraction particulier. Il y
et va en 1894, il y retourne en 1902 et en 1904.
et C’est que le terrain nu l’intéresse surtout