L’ART DÉCORATIF
une boîte à sardines à décor d’algues où
deux têtes de poisson se combinent spiri-
tuellement avec l’anse du couvercle.
Le pichet aux tulipes, dont la simplicité
plaira, me donne le regret du parti pris
d’abandon des moulurations arrêtées, ten-
dance un peu dangereuse que nous voyons
avec peine apparaître dans les plus récentes
manifestations de l’architecture et du mo-
bilier.
Un ramasse-miettes et son plateau sont
ornés d’un décor de pin tout à fait joli en
dehors de son allure de calembourg ; l’auteur
a regardé les plus fins Brateau, il faut l’en
louer.
Des pissenlits nerveusement traités s’ef-
forcent de dissimuler la forme d’un légu-
mier; ils ont tort, mais si gracieusement!
une jardinière à feuilles de marronniers est
charmante avec une silhouette comme fluide;
elle ne doit rien perdre à être garnie de
plantes, ce qui n’est pas, comme on pour-
rait le croire, le cas des jardinières en
général.
200
une boîte à sardines à décor d’algues où
deux têtes de poisson se combinent spiri-
tuellement avec l’anse du couvercle.
Le pichet aux tulipes, dont la simplicité
plaira, me donne le regret du parti pris
d’abandon des moulurations arrêtées, ten-
dance un peu dangereuse que nous voyons
avec peine apparaître dans les plus récentes
manifestations de l’architecture et du mo-
bilier.
Un ramasse-miettes et son plateau sont
ornés d’un décor de pin tout à fait joli en
dehors de son allure de calembourg ; l’auteur
a regardé les plus fins Brateau, il faut l’en
louer.
Des pissenlits nerveusement traités s’ef-
forcent de dissimuler la forme d’un légu-
mier; ils ont tort, mais si gracieusement!
une jardinière à feuilles de marronniers est
charmante avec une silhouette comme fluide;
elle ne doit rien perdre à être garnie de
plantes, ce qui n’est pas, comme on pour-
rait le croire, le cas des jardinières en
général.
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