L' art décoratif: revue de lárt ancien et de la vie artistique moderne (7,1.1905)

L’ART DÉCORATIF

lignes à peu près parallèles. M. Iselin a
taillé dans l’acajou une pittoresque silhouette
d’Antoine Vieille, avec cette épigraphe de
Maurice Boukay :

ment la bambine qui porte sa cruche avec
une si enfantine insouciance. M. Georges
Colin a savamment composé un tombeau
dans lequel il faut louer l’exécution contras-


HIP. LEFEBVRE

Celui-ci fut mon grand-père. En tout temps
Priser, rire, chanter fut sa devise entière.
Quand la mort vint fermer sa tabatière
Il avait près de quatre-vingt-dix ans.
Avec M. Carlus, l’allégorie n’est pas
revêche. Dans le joli ensemble symbolisant
Le Service des eaux, je goûte particulière-

L’Eté (Artistes Français)
(Photographie Louis. Lemery)

tée de la jeune femme morte et de la forme
voilée penchée sur le cadavre. La sculpture
de Mllc Claudel est toujours passionnée. Le
groupe de Vertumne et Pomone, que nous
connaissions, en est un nouvel exemple.
M. Domenech y Vicente, avec Après la
communion, sacrifie un tantinet à l’anecdote,
mais sa sincérité séduit, et sa petite pay-