L’ART DÉCORATIF
mais bien 1 ir-
ticulier.
M.
Gasq est
re-
présenté
par
deux bustes
magistrale-
ment traités;
M. Gauquié
par de gra-
cieuses sta-
tuettes et M.
Jean Des-
comps par d’é-
légants por-
traits.
A la gra-
vure en mé-
dailles les
plaquettes de
M. Grégoire
disent la vo-
lupté de vivre ;
M. Le Chevrel
exécute des
portraits dans
un pur senti-
ment classique
au bon sens
du mot ; M.
Victor Peter
CORDONNIER
davantage sacrifié les détails mobiliers.
M. Roubaud a donné à son monument
funèbre, Douleur, une attitude expressive,
et M. Violet a exécuté pour un tombeau
une figure impressionnante.
Tendresse humaine, par M. Vital-Cornu,
est un groupe d’une sentimentalité concen-
trée, à propos duquel on ne saurait re-
gretter qu’une chose, c’est qu’il ait été traité
comme pour être définitivement traduit en
grès plutôt qu’en bronze.
Alfred de Musset a servi de thème à
deux sculpteurs. M. Moncel a fait avec le
Rêve du Poète un gros effort, mais il n’a
pas atteint son but pour n’avoir pas laissé
au poète le rôle principal de sa composition.
Il y a là une erreur de mise en scène, toute
l’attention se portant sur les courtisanes qui
se trouvent au centre du haut-relief. M.
Granet a campé un Musset aristocratique,
un peu hautain, peut-être un peu trop dandy,
Marche funèbre (Artistes Français)
(Photographie Louis Lemery)
nous initie aux
mœurs des ani-
maux selon
Lafontaine avec infiniment d’esprit; M. Roty
avec sa finesse habituelle inscrit dans le métal
des traits contemporains. MM. Tonnelier,
Vermare, Szirmaï font honneur à la glyptique.
E. DERRÉ
(Artistes Français)
(Photographie Louis Lemery)
278
mais bien 1 ir-
ticulier.
M.
Gasq est
re-
présenté
par
deux bustes
magistrale-
ment traités;
M. Gauquié
par de gra-
cieuses sta-
tuettes et M.
Jean Des-
comps par d’é-
légants por-
traits.
A la gra-
vure en mé-
dailles les
plaquettes de
M. Grégoire
disent la vo-
lupté de vivre ;
M. Le Chevrel
exécute des
portraits dans
un pur senti-
ment classique
au bon sens
du mot ; M.
Victor Peter
CORDONNIER
davantage sacrifié les détails mobiliers.
M. Roubaud a donné à son monument
funèbre, Douleur, une attitude expressive,
et M. Violet a exécuté pour un tombeau
une figure impressionnante.
Tendresse humaine, par M. Vital-Cornu,
est un groupe d’une sentimentalité concen-
trée, à propos duquel on ne saurait re-
gretter qu’une chose, c’est qu’il ait été traité
comme pour être définitivement traduit en
grès plutôt qu’en bronze.
Alfred de Musset a servi de thème à
deux sculpteurs. M. Moncel a fait avec le
Rêve du Poète un gros effort, mais il n’a
pas atteint son but pour n’avoir pas laissé
au poète le rôle principal de sa composition.
Il y a là une erreur de mise en scène, toute
l’attention se portant sur les courtisanes qui
se trouvent au centre du haut-relief. M.
Granet a campé un Musset aristocratique,
un peu hautain, peut-être un peu trop dandy,
Marche funèbre (Artistes Français)
(Photographie Louis Lemery)
nous initie aux
mœurs des ani-
maux selon
Lafontaine avec infiniment d’esprit; M. Roty
avec sa finesse habituelle inscrit dans le métal
des traits contemporains. MM. Tonnelier,
Vermare, Szirmaï font honneur à la glyptique.
E. DERRÉ
(Artistes Français)
(Photographie Louis Lemery)
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