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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0104

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£tre (qu’il faut entendre par consequent eslre en ladroide) Ton taste Ies cordes. A quoy sem-
ble se confaire &: rapporter encore cc licu icy du 9. de Flliade, où les deputez d’Agamemnon
vont deuers Achilies pour estayer de le r’appaiser j lequel ils treuuent en son pauillon sonnanc
de cec instrumentpour sc desmelancolier.

TVV <K iïï&v çpsvet 7tp7JV/L$sJ0V ÇopfJJfy XiyiM ,
t&Xri, J'cuJkAeri, cst’ apyïïpsoç Çvftçtisv.

Estant plus raisonnable d’appliquer ce sstftç icy, qu’il dit estre d’argent, à vn manche de lyre
ou viole, quaucheualet d’vneHarpe,oùil ny auroitpas beaucoupd’apparence. A quoyfaic
encore ce païFage d’Athenée/greepv a> sictatteo cntWepv Jn&v nXwfov. Autre chofeeftlcfceptre,
autrechofceftlcplectre. Oùilest bienaiscdediscernerquilneprendpas lc pledrepourvnargoc
de cheure, ou de chappon, iic quelque bout de plume pour toucher les cordes d vne harpe, ne
d’vn sistre : Car quelle proportioii y aüroit-il d’vn sceptre ou baston, à cela ? mais plustostpour
vn archet de viole ou delyre, qui approche bienmieux du sceptre : lequel n’estoitautre chose
qu’vn baston, combienque pour lamarquedesRoys,ô<rPrinces souuerains, on 1 enrichissoic
d’or & d’iuoire, ou autres ouurages, ainsi quc nous pouuons voir dans le 2. de 1 Iliade, parla^c
d’Agamemnon qui s’equippe enhabitRoyalpourastembler ie conseiL

iiXiTO 3 0%Yi7tsçyV TïftçCàïOV UtpdlTVV CUSio

Et puis apres s

(hç }toiÇÿ.voç sçzo 5

Sç puoiXscçj â ÏStitvè 7rtijç ctsx.vXôsjLii'Tia)

CM\7tsg$v r sicsî dijuuçuç, ‘ivet asttcnv sictcnXXiu

Ï1 introduit bienausti VlysseS làmesme frappant àgrandscoupsdeSceptreenîieude baston,
les mutins deFarmée Grecque,&: Thersites austi,quelqüeproche parétqu ilfutde Diomedes»
DÏÏç ap ïtpn, mïï'nïpcù q /jZTcttppsvov riJÎ ystj apcp
7jXÏl%tV\,

Mais au 13. dcrOdyssée,surlafîn,iIestpris pourvnbaston simplement, telque portentîes
gueux & caimans en cheminant pour s’appuyer destiis. Car Minerue ayanc transformé en cct
Eabit & estat Vlysses, luy donne entre autres choses vn baston, que le Poëte appellc cn cet en«
droitsceptre,& vne bezasseé J&wt Jè ot o%t\7isçpv ju ùijdct 7tYiplw. Ce quei’ay bien vouludesduirc
icy, pour monstrer comme au prouerbe dessusdit allegue d’Athenée, dont Erasme fait ausss
mention en ses Chiiiades, n’y pouuant auoir aucune deformité d’vn sceptre ou baston auec vn
ple<ftre à grater les cordes d’vn instrumenti il faut par necestité que ce soit vn archet,& partanc
quclalyreancienne restembleàlaviole,ouauxlyresmaintenant envsage. Pindarepareille-
ment (pqur retourner au propos delaisse) scmble confondre ces trois destùsditsi & Aristopha-
nes encoteparlantainsi enla Comedie des Nuées.

nftpTov (Jst canvv tLuù Xv&v Xgtëovr \ysù jdxdjcra,

Kartj cnjotôovicsbv //JXçç rov :tesv dç tmyÿy.

Od'’ dj$ùç dç apycuov dvcts ’ètyatonz to juduçji^v.

Et Plutarque austi auy.des Symposiaques,question y.attribuë la lyre à ApollomÂW yti&ntv}
oaiov fëjv 071 tS A7jÔ7Xo)voç îIkovtoç &çto aupt7Jo<nQv yp/mpojdvii rIw Xve&v èjfêVToç. Neantmoins on luy
donnc toufîourslacithare. Anacreon enl’Odeà Apollo.

liÇpv Jè ’éçi d?oi€ü, jtiSzlpii, Jdcpvti,

ŸiytaçTi. Quant à ces carmes que l’on attribuë à Ouide, escriuant à Pison ( mais faus-
sement à mon aduis, car ils ne sentent enrien son style ) lesquels semblent faire ie ncsçay quoy
à cé propos, ie ne sçaurois bonnement discerner,quant à moy,ce qui s’en peut recueillir,& s’ii
entend parlà de mettre quelquc differcnce ou non entre la Chelys ou cestudo,&: ia lyre: à tou~
tes aduentures ie les ay bicn voulu inserer icy,

Siue Chelyn dïgitis, & eburno verbcre pulfts,
sDulcis Aÿollinea ftequitur teftudine cantm $

Et te credibile eft Phœbo didicijfe magstro,

Nec pudeatpepulifte lyram, cum pace fercna
Publica fecuris excellent omnia terris.

Necpudeatphœbea Chelys,Jicreditur illis
Pulsari manibm quibm & contenditur arcm.

Mais Fimportance est maintenant de sçauoir si %i§ciçjLçft£ xi9a^e,estoient vne mesmc cho(e aux
anciensrCar Aristoxenus dedâs Ammonius les distingue,disant x/3ae<çestre la lyre,& ceux qui
ensonnetestrc appellezxi^ae/r^j&Aypwc^/.Lesautresquiioüetde lacithare,x/3apeydb).D’au-
tre part Anazilas dans le x^.d’Athenéeseparepareillement ia lyre de la cithare par ces vers cy.
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