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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0207

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M I D Â S,

fang du ^TanreaU) (s amfi expira. C’e que conjirme Strabon aupremier liure
de ja Geographie.

E S a t y r e dort, partant parlons bas icy prcs de
luy 5 de peur qu il ne sc resueille, ôc ne defFace ce que
nous contemplons. Midas par le moyen du vin l a
pris en Phrygie5autourde ces montagnes quevous
voyez 5 ayant messé de cette liqueur dans vnefontai*
ne, où ilgifl: estendu à la renuerse, regorgeant le vin
durantsonsommeil. Orleleger & habile trepigne-
ment des Satyres est fort plaisant quand îls balîentj
plaisante aussiestleur asfetterie quand ils soubsrient|
&Ies plus gentils hommesd entr euxsontvolontierssubietsàramour: les-
quels par ie ne sçay quelles ruses ÔÊartifïces, sçauent fort bien gaigner le
cœur des Lydiennes. Et fî cecy est propre à eux, d eftre peints ordinaire-
mentrudes Ô£ velus., dVnecharneuresanguine3 plantureux en oreilles5 les
hanches creuses enfoncées, insolens ôchautainsen tout ÔC par tout: ayarçs
le derriere de cheual. Cettuy qui est la prise de Midas5est pourtraidt entiere*
ment semblable à eux imaisil dort, pour auoir pris du vin par excez5 ron-
ssantcomme vn bonyurongnequilest :car plus tost boiroit-il toute cette
fontaine5 qu’vn autre nen auroit vuidé vne taise. Les Nymphes dansent
cependant, ÔC lc brocardent de ce qu’il est ainfî endormy. Que tu es doüil-
let3ôMidasjCombienfaitneanttraisne-gaigne5 ôc curieuxde coiffeure ÔC
passefilonsi Carlevoilavn thyrseau poing5 vestu d’vne longue robbe de
toiled’or : Ôcdautre-part degrandesoreilles sous lesquellesil fait les doux
yeux aggrauezde sommeil, ÔC quitirent leur volupté entierement à vne pe-
santeurendormie. Lapeinturesefforçantde toutson pouuoir à nous fai-
re entendre que ces choses ont esté defîa diuulguées 3 ÔC descouuertes aux
homrnesparlemoyenduroseau 5 carla terre ne veut pas retenir à cachet-
tes ce qu elle en a desia ouy.

ANNOTATIOR

Id as auecduvwaprisleSatyreenPbrygie. Xenophonaui.liure derentreprisedu d«Satyres:
ieune Cyrus contre le Roy Artaxerxes son iïcrcsiit^qu’auprés de la ville de Thymbrée
iiy auoit rune smtaine appellée Mtdaspource que ce sut la ou ayant meflédu vin auec te.au d’i-
cellcjlenyuraleSatyre,& lepnt. Toutesfois Pausaniasés Attiques, &c Plutarque pa-
reiilement en ia consolation d’Apollonius sur la morc dc son fils, metcent que gc
futvnSilene;enquoyiln’yapointdedifficulté. Pource queles Silenes ne sont que Satyres
desia plus aduâcez sur l’aage, comme diticeluy Pausanias puis apres en ce mesme liure. Le lieu
cy-delTus allegué porte ainsi:Les Gauloisayarts esiêrcmbarrez, despaysmaritimesparles babitas de Per- Pavsanias^
gamefcn allercnt emparer de la viîle d’Ancyre en Pbrygie.que sonda iadis le Roy Mid.ts fils dc Gordutsdà ou
encore de mon temps ,se pouuoitvoir au temple de Iupiter V'anchre que trcuua iceluy Midas, aueclasontaine
appelleedefinnom,pourauoir'meftéduvin, afind’yattirerleSilenc. Etceluy de Plutarqueenla.sorte:

Vous voyez>comme cemoticy esidefilongtcmps&anciennetéenlabouche detout le tnondejque le metileur Plvxarqvh,
(èroit de ne naisire'point. Etpuis aprestquele mourir nous esiplus expediet que le viurace qni a tsiè diuinemet
tesimoigne àplufieursperfennes.Et à cela se rapporte ce que l’on dït dtt Silene qui sit prispar CMtdas a la chasi-
(eüequelluy ayant demandéquelle chose îlpenfoiteftrela mcîlleuregyplm desirable à l’hommc-i ducommence*

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