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https://doi.org/10.11588/diglit.17123#0061
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LES NOUVELLES DÉCOUVERTES DE TIMGAD
dimensions, de quoi satisfaire à tous leurs besoins de pro-
menades, de jeux, d'exercices gymnastiques ou de conver-
sation.
Du perron, composé de dix marches, on parvenait tout
d'abord à un premier vestibule (6 m. 20 sur 7 m.) dont le
fond était décoré d'une niche encadrant une statue. Sur la
droite se trouvait une chambre réservée au balneator ou pré-
posé des bains ; sur la gauche, une porte donnait accès à un
couloir ouvert directement sur la première grande salle. On
avait installé là comme une sorte de tambour, afin que les
baigneurs ne fussent pas incommodés par la différence de
température qu'aurait occasionnée une entrée directe du
vestibule dans l'intérieur. Il est vrai que le couloir avait son
entrée spéciale sur un retour biais du perron, entrée dont
nous avons déjà fait mention, mais qui a dû être pratiquée
ultérieurement ainsi que le fait supposer la disposition assez
défectueuse des marches en face de cette porte secondaire.
La première grande salle, dans laquelle on pénétrait, et
sur laquelle le balneator pouvait exercer une surveillance
par la baie qui la reliait avec son bureau, n'avait pas moins
de 13 mètres de portée sur 23 mètres de long. Sa décoration
devait être magnifique et son dallage se composait de mo-
saïques dont les restes sont fort beaux. Son extrémité Nord
était ajourée par trois entre-colonnements ouverts sur une
pièce de même largeur que la grande salle ou plutôt sur le
prolongement de celle-ci. On avait de là une vue splendide
sur la campagne et on s'y tenait certainement pour s'adon-
ner à la conversation ou au recueillement. Une chambre con-
tiguë (6 m. sur 6 m. 40), à laquelle on accédait par une
porte percée dans le flanc Est de la pièce de conversation,
avait la même destination qu'elle et occupait l'angle Nord
Est de l'établissement.
Le côté oriental de la grande salle antérieure était muni
de trois niches à peu près hémisphériques dont l'une servait
de porte au cabinet du balneator, et de deux renfoncements
rectangulaires; l'un de ces renfoncements servait aussi de
porte, et c'est par cette dernière qu'on communiquait avec
le couloir voisin du vestibule.
LES NOUVELLES DÉCOUVERTES DE TIMGAD
dimensions, de quoi satisfaire à tous leurs besoins de pro-
menades, de jeux, d'exercices gymnastiques ou de conver-
sation.
Du perron, composé de dix marches, on parvenait tout
d'abord à un premier vestibule (6 m. 20 sur 7 m.) dont le
fond était décoré d'une niche encadrant une statue. Sur la
droite se trouvait une chambre réservée au balneator ou pré-
posé des bains ; sur la gauche, une porte donnait accès à un
couloir ouvert directement sur la première grande salle. On
avait installé là comme une sorte de tambour, afin que les
baigneurs ne fussent pas incommodés par la différence de
température qu'aurait occasionnée une entrée directe du
vestibule dans l'intérieur. Il est vrai que le couloir avait son
entrée spéciale sur un retour biais du perron, entrée dont
nous avons déjà fait mention, mais qui a dû être pratiquée
ultérieurement ainsi que le fait supposer la disposition assez
défectueuse des marches en face de cette porte secondaire.
La première grande salle, dans laquelle on pénétrait, et
sur laquelle le balneator pouvait exercer une surveillance
par la baie qui la reliait avec son bureau, n'avait pas moins
de 13 mètres de portée sur 23 mètres de long. Sa décoration
devait être magnifique et son dallage se composait de mo-
saïques dont les restes sont fort beaux. Son extrémité Nord
était ajourée par trois entre-colonnements ouverts sur une
pièce de même largeur que la grande salle ou plutôt sur le
prolongement de celle-ci. On avait de là une vue splendide
sur la campagne et on s'y tenait certainement pour s'adon-
ner à la conversation ou au recueillement. Une chambre con-
tiguë (6 m. sur 6 m. 40), à laquelle on accédait par une
porte percée dans le flanc Est de la pièce de conversation,
avait la même destination qu'elle et occupait l'angle Nord
Est de l'établissement.
Le côté oriental de la grande salle antérieure était muni
de trois niches à peu près hémisphériques dont l'une servait
de porte au cabinet du balneator, et de deux renfoncements
rectangulaires; l'un de ces renfoncements servait aussi de
porte, et c'est par cette dernière qu'on communiquait avec
le couloir voisin du vestibule.