DE L'EXECUTION EN EGYPTE
DES JUGEMENTS RENDUS A L'ÉTRANGER
Par M. Vidal-Bey
A notre époque, où la vapeur et l'électricité ont brisé
les barrières qui séparaient les nations, et singulière-
ment atténué les différences de temps et de lieux, des
relations juridiques, volontaires ou involontaires, entre
personnes de nationalités différentesdeviennentde plus
en plus fréquentes. Un commerçant fait des affaires et
a des correspondants sur plusieurs points du globe.
Un voyageur séjourne successivement dans une ville
et dans une autre. Les liens même de famille se for-
ment entre personnes de toutes nationalités.
Ces relations, ces intérêts non homogènes et qui ne
sont soumis à aucune règle commune, entraînent, et
entraîneront de plus en plus, des conflits, des discus-
sions, que bon gré mal gré il faut soumettre aux auto-
rités judiciaires du pays où les deux parties résident
actuellement, où se trouvent les objets en litige. Par la
force même des choses une procédure est suivie, une
sentence est rendue. Si les deux parties ne consentent
DES JUGEMENTS RENDUS A L'ÉTRANGER
Par M. Vidal-Bey
A notre époque, où la vapeur et l'électricité ont brisé
les barrières qui séparaient les nations, et singulière-
ment atténué les différences de temps et de lieux, des
relations juridiques, volontaires ou involontaires, entre
personnes de nationalités différentesdeviennentde plus
en plus fréquentes. Un commerçant fait des affaires et
a des correspondants sur plusieurs points du globe.
Un voyageur séjourne successivement dans une ville
et dans une autre. Les liens même de famille se for-
ment entre personnes de toutes nationalités.
Ces relations, ces intérêts non homogènes et qui ne
sont soumis à aucune règle commune, entraînent, et
entraîneront de plus en plus, des conflits, des discus-
sions, que bon gré mal gré il faut soumettre aux auto-
rités judiciaires du pays où les deux parties résident
actuellement, où se trouvent les objets en litige. Par la
force même des choses une procédure est suivie, une
sentence est rendue. Si les deux parties ne consentent