DOI Heft:
1. Teil
DOI Artikel:Schweinfurth, Georg: Les dernières découvertes botaniques dans les anciens tombeaux de l'Égypte
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fait allusion. Le professeur Schiaparelli, de Florence,
a fouillé avec le plus grand soin les tombeaux à Dra-
Aboû-l-Negga, près Thèbes, en dirigeant son attention
aussi sur les restes de végétaux que les anciens y ont
déposés en rapport au culte funèbre. Malheureuse-
ment ces tombeaux appartenant primitivement à des
époques très anciennes, ont été, par la suite, affectés à
l'inhumation des générations qui se succédèrent à
travers une longue série de dynasties. Indépendam-
ment de cela, ces caves creusées dans le roc qui offraient
des réduits très convenables aux tendances de la vie
troglodyte et nomade pendant la décadence ultérieure,
ont été habitées et réhabitées par les populations
chrétiennes et musulmanes.
Il en résulte que les objets qui se trouvaient en ces
endroits sont souvent d'une provenance extrêmement
variée, et toutes ces trouvailles doivent être soumises à
un examen sérieux. Cependant les recherches sur la
vie des anciens sont assez avancées pour autoriser le
spécialiste guidé par des analogies établies d'une
façon sûre, à reconnaître l'âge et la provenance d'une
partie de ces objets. Tel était le cas, en ce qui concerne
les nombreux débris et restes de plantes trouvés dans
ces tombeaux et ayant servi d'ornement aux momies
ou bien d'offrandes funéraires.
J'essaierai de joindre à l'énumération des pièces
trouvées un précis sur le degré de l'antiquité à laquelle
elles doivent appartenir.
Parmi les tombeaux examinés et exploités par M.
Schiaparelli, à Dra-Aboù-l-Negga, il y en avait un qui
offrait un intérêt spécial, en raison de l'état dans lequel
fait allusion. Le professeur Schiaparelli, de Florence,
a fouillé avec le plus grand soin les tombeaux à Dra-
Aboû-l-Negga, près Thèbes, en dirigeant son attention
aussi sur les restes de végétaux que les anciens y ont
déposés en rapport au culte funèbre. Malheureuse-
ment ces tombeaux appartenant primitivement à des
époques très anciennes, ont été, par la suite, affectés à
l'inhumation des générations qui se succédèrent à
travers une longue série de dynasties. Indépendam-
ment de cela, ces caves creusées dans le roc qui offraient
des réduits très convenables aux tendances de la vie
troglodyte et nomade pendant la décadence ultérieure,
ont été habitées et réhabitées par les populations
chrétiennes et musulmanes.
Il en résulte que les objets qui se trouvaient en ces
endroits sont souvent d'une provenance extrêmement
variée, et toutes ces trouvailles doivent être soumises à
un examen sérieux. Cependant les recherches sur la
vie des anciens sont assez avancées pour autoriser le
spécialiste guidé par des analogies établies d'une
façon sûre, à reconnaître l'âge et la provenance d'une
partie de ces objets. Tel était le cas, en ce qui concerne
les nombreux débris et restes de plantes trouvés dans
ces tombeaux et ayant servi d'ornement aux momies
ou bien d'offrandes funéraires.
J'essaierai de joindre à l'énumération des pièces
trouvées un précis sur le degré de l'antiquité à laquelle
elles doivent appartenir.
Parmi les tombeaux examinés et exploités par M.
Schiaparelli, à Dra-Aboù-l-Negga, il y en avait un qui
offrait un intérêt spécial, en raison de l'état dans lequel