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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 6.1895(1896)

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Nr. 1
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Daressy, Georges: Les tombes de Moalla
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https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0041

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environ. Le centre est creux et s'est rempli de sable. Le plus sou-
vent le tumulus est isolé, parfois deux ou plusieurs se soudent les
uns aux autres.

A Cheikh Ismaïl et Dababieh, la forme circulaire se rencontre
plus rarement ; les monuments affectent plutôt l'aspect de cham-
bres de 2 à 3 mètres de côté, vaguement carrées ou rectangulaires,
dont les murs seraient composés de pierres empilées sans mor-
tier (p. fig. 2). Une porte étroite, placée indifféremment sur un-
quelconque des côtés, donne parfois accès dans l'enceinte ; d'autres
Ibis, il n'y a aucune brèche dans les murs. De même qu'à Moalla
ces enclos sont tantôt isolés, tantôt groupés.

En présence de ces monuments, certainement anciens, une
double question se pose : à quoi ont-ils servi, à quelle époque
remonte leur construction ?

Il est certain qu'à Moalla les enceintes fermées servaient de tom-
beaux. Beaucoup ont été ouverts et des ossements humains en ont
été extraits. La fosse était peu profonde, à peine creusée dans le
sol; parfois des pierres plates, disposées dans le fond du cirque,
couvraient en partie le corps; mais ce dallage ne se rencontre
qu'exceptionnellement. Aucun fragment de pierre ouvragée, de
bois, d'étoffe, n'indique que les orps aient été enfermés dans des
sarcophages ou même revêtus de linceuls. Dans les deux autres
localités, plus éloignées des villages actuellement habités, je n'ai
pas remarqué de tombes violées, aucun ossement n'était visible. La
forme particulière, rencontrée sur ces lieux, laissait prise à un
doute : fallait-il voir dans ces chambres des maisons ou des sépul-
tures? Si c'étaient des habitations, elles auraient été bien incommo-
des : on n'aurait pu y rentrer qu'en rampant en admettant qu'elles
aient eu un toit, ce qui était très problématique, vu l'absence de
fragments de bois ou de gerid ayant pu servir à couvrir les huttes ;
d'autre part on ne voyait aucun bloc de limon montrant que les
amoncellemenis de pierres aient été surélevéspa r des murs en terre.

La question me paraît résolue en faveur de la sépulture. Les
tombes modernes de beaucoup de villages de la Haute-Egypte, et
de Kom-el-Bayrat, près de Medinet-Habou, notamment présentent
les mêmes formes que celles de la région de Moalla, seulement
elles sont en terre au lieu d'être en pierres. On retrouve les encein-
 
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