DOI issue:
Nr. 3
DOI article:Innes, W.: Séance du 1er mars 1895: présidence de S. E. Yacoub Artin Pacha
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0089
devenu le nom de la mosquée, qui renfermerait même son
tombeau (3).
La légende serait ainsi venu donner une forme en
apparence réelle, à la personne nébuleuse d'El Guiouchi,
M. Groff fait ensuite quelques observations sur la
source d'Àïn-el-Sira (h). Il se demande si cette eau sau-
mâtre, ou plutôt des eaux salines analogues, n'auraient
pas joué un rôle quelconque dans la formation du bois
pétrifié qu'on trouve en Afrique (5), et s'il ne serait pas
intéressant de faire des expériences avec cette eau pour
s'assurer si elle pétrifie du bois, soit en arrosant des
arbres vivants, soit en y mettant du bois mort (6). Il fait
observer que les spécimens de bois pétrifié rapportés par
lui du désert lybique diffèrent de ceux recueillis par lui
dans la plaine entre le Nil et le Mokattam (7).
Relativement aux eaux salines, M. Groff rappelle que,
d'après une citation faite par Makrizi, on disait, à propos
du puits de la citadelle, dit puits de Joseph : « Quand on
(( creusa ce puits, on trouva de l'eau très douce. Karâkoûcli
« et ses employés, ayant désiré avoir l'eau plus abon-
« dante, firent augmenter l'ouverture dans le roc, et il
a en sortit une eau salée qui altéra la douceur de la pre-
« mière source » (8).
(3) Max van Berchem, Mémoire de l'Institut égyptien, il, p. 605
à 619, et Journal asiatique, 1891, xvn, p. 484.
(4) Voy. Gastinel, Mémoires de l'Institut égyptien, 1er fasc, 145 s.
(5) Voy. Bulletin de Vlr.stitut égyptien, l1'9 série, n° 8, p. 71 s.;
n° 13, p. 116 à 125, 145 s. et 148 à 154.
(6) Voy. Bulletin de l'Institut égyptien, ll'e série, n° 13, p. 151.
(7) Voy. Bulletin de VInstitut éggpiien, lre série, n° 13, p. 145 s.
(8) Casanova, Mémoires de la Mission archéologique française du
Caire, tome VI, p. 586. M. Casanova (p. 589, n° 1) signale le fait
qu'on trouve dans le puits « le tombeau d'un santon moderne », dont la
tombeau (3).
La légende serait ainsi venu donner une forme en
apparence réelle, à la personne nébuleuse d'El Guiouchi,
M. Groff fait ensuite quelques observations sur la
source d'Àïn-el-Sira (h). Il se demande si cette eau sau-
mâtre, ou plutôt des eaux salines analogues, n'auraient
pas joué un rôle quelconque dans la formation du bois
pétrifié qu'on trouve en Afrique (5), et s'il ne serait pas
intéressant de faire des expériences avec cette eau pour
s'assurer si elle pétrifie du bois, soit en arrosant des
arbres vivants, soit en y mettant du bois mort (6). Il fait
observer que les spécimens de bois pétrifié rapportés par
lui du désert lybique diffèrent de ceux recueillis par lui
dans la plaine entre le Nil et le Mokattam (7).
Relativement aux eaux salines, M. Groff rappelle que,
d'après une citation faite par Makrizi, on disait, à propos
du puits de la citadelle, dit puits de Joseph : « Quand on
(( creusa ce puits, on trouva de l'eau très douce. Karâkoûcli
« et ses employés, ayant désiré avoir l'eau plus abon-
« dante, firent augmenter l'ouverture dans le roc, et il
a en sortit une eau salée qui altéra la douceur de la pre-
« mière source » (8).
(3) Max van Berchem, Mémoire de l'Institut égyptien, il, p. 605
à 619, et Journal asiatique, 1891, xvn, p. 484.
(4) Voy. Gastinel, Mémoires de l'Institut égyptien, 1er fasc, 145 s.
(5) Voy. Bulletin de Vlr.stitut égyptien, l1'9 série, n° 8, p. 71 s.;
n° 13, p. 116 à 125, 145 s. et 148 à 154.
(6) Voy. Bulletin de l'Institut égyptien, ll'e série, n° 13, p. 151.
(7) Voy. Bulletin de VInstitut éggpiien, lre série, n° 13, p. 145 s.
(8) Casanova, Mémoires de la Mission archéologique française du
Caire, tome VI, p. 586. M. Casanova (p. 589, n° 1) signale le fait
qu'on trouve dans le puits « le tombeau d'un santon moderne », dont la