DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Innes, W.: Séance du 1er mars 1895: présidence de S. E. Yacoub Artin Pacha
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0088
des événements qui se sont déroulés sur ce territoire (1),
dès l'antiquité la plus reculée jusqu'à nos jours, il étudie
l'état actuel des lieux. 11 discute diverses légendes relati-
ves aux curieux petits édifices qu'on a nommés essaba
banat et montre combien est douteuse l'origine de ces
édifices.
Il rappelle que le nom même : of-^n n'est, peut-être,
qu'une corruption de ^t^-*Ji (oui-.,*-^1) « les sept édifices »
nom qu'on aurait employé pour désigner sept petits bâti-
ments qui s'y trouvaient. Il se demande si réellement le
nom de ^i^-ji (ou t-^-oi) ne serait pas devenu oc^-Jt les
sept filles » d'où serait éclose une charmante légende selon
laquelle aces édifices auraient contenu les tombeaux « de
sept jeunes filles aimées par Sidi Guiouclii, qui se serait
fait ensevelir dans la mosquée du Mokattam pour aper-
cevoir encore de ce point élevé les tombeaux de ses
bien-aimées (2).
M. Groff rappelle que le héros de la légende, El Guiou-
clii lui-même, n'a pas dû avoir plus d'existence réelle que
ses bien-aimées. De même que celles-ci personnifieraient
les petits édifices qui se trouvent dans la plaine,El Guiou-
clii se trouve sur la montagne. Ce bâtiment, selon une
inscription qui se trouve au-dessus de la porte d'entrée,
aurait été construit par un ^u-t^-ï « Emir des « armées »,
puis ce titre aurait été abrégé en ( ou (j-j*-) et serait
(1) L'Ostracon où est raconté le début du roman de Senehet, laisse
Supposer que Khri-Ahou était situé sur la rive gauche du fleuve, non loin
du lieu où se trouve Ghizeh actuellement. (Voy. Maspero, Mémoires de
l'Institut égyptien, n, p. 14 et 20.)
(2) Max van Berchem, dans les Mémoires de l'Institut égyptien,
il, p. 615, et dans le Journal asiatique, 1891, xvn, p. 485, etc.
dès l'antiquité la plus reculée jusqu'à nos jours, il étudie
l'état actuel des lieux. 11 discute diverses légendes relati-
ves aux curieux petits édifices qu'on a nommés essaba
banat et montre combien est douteuse l'origine de ces
édifices.
Il rappelle que le nom même : of-^n n'est, peut-être,
qu'une corruption de ^t^-*Ji (oui-.,*-^1) « les sept édifices »
nom qu'on aurait employé pour désigner sept petits bâti-
ments qui s'y trouvaient. Il se demande si réellement le
nom de ^i^-ji (ou t-^-oi) ne serait pas devenu oc^-Jt les
sept filles » d'où serait éclose une charmante légende selon
laquelle aces édifices auraient contenu les tombeaux « de
sept jeunes filles aimées par Sidi Guiouclii, qui se serait
fait ensevelir dans la mosquée du Mokattam pour aper-
cevoir encore de ce point élevé les tombeaux de ses
bien-aimées (2).
M. Groff rappelle que le héros de la légende, El Guiou-
clii lui-même, n'a pas dû avoir plus d'existence réelle que
ses bien-aimées. De même que celles-ci personnifieraient
les petits édifices qui se trouvent dans la plaine,El Guiou-
clii se trouve sur la montagne. Ce bâtiment, selon une
inscription qui se trouve au-dessus de la porte d'entrée,
aurait été construit par un ^u-t^-ï « Emir des « armées »,
puis ce titre aurait été abrégé en ( ou (j-j*-) et serait
(1) L'Ostracon où est raconté le début du roman de Senehet, laisse
Supposer que Khri-Ahou était situé sur la rive gauche du fleuve, non loin
du lieu où se trouve Ghizeh actuellement. (Voy. Maspero, Mémoires de
l'Institut égyptien, n, p. 14 et 20.)
(2) Max van Berchem, dans les Mémoires de l'Institut égyptien,
il, p. 615, et dans le Journal asiatique, 1891, xvn, p. 485, etc.