DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Daressy, Georges: Une représentation de vaisseaux phéniciens dans une tombe de la XVIIIe dynastie
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comprenaient que des échanges. Il devait faloir de longs débats
avant de se mettre d'accord sur l'équivalence des marchandises
échangées.
Les tableaux suivants sont plus difficiles à comprendre. Un des
Lutinnu agenouillé semble demander grâce à un agent de police
qui lui adresse la parole; plus loin, un officier égyptien parle à
deux femmes syriennes, vêtues de robes transparentes à trois
volants dont les cheveux pendent en longues tresses, et qui
conduisent par le bras une petite fille.
Au second registre, un des Phéniciens, tenant en main un vase, a
peut-être été pris en contravention par un agent qui semble le
conduire, et le délinquant,dans une humble posture, touche de la
main le bâton que tient un autre policier.
Il est regrettable que de^ textes n'expliquent pas les sujets repré-
sentés. Les personnages suivants sont en rapport avec le fonction-
naire auquel appartenait la tombe, sont-ils des envoyés officiels
apportant le tribut imposé à leur pays et que le défunt recevait
pour le compte du Pharaon; sont-ils de simples marchands venant
proposer des objets précieux, des produits recherchés, à un riche
amateur? nous ne pouvons le savoir.
Un Syrien rampe à plat ventre derrière l'Egyptien qui l'introduit
en présence du personnage auquel appartenait notre tombe. Il est
accompagné de deux serviteurs portant des aiguières et des vases
de différentes grandeurs. Au dernier registre deux autres domes-
tiques apportent d'autres vases et coupes remplis de matières
indistinctes. Us conduisent, en outre, deux bœufs à bosse dont le
pelage blanc est parsemé de tâches rouges ou noires. Ces animaux,
semblables au zébu de l'Inde, sont assez souvent représentés sur les
bas-reliefs assyriens et perses, il est donc probable qu'ils vivaient
dans l'Asie occidentale et qu'on n'allait pas les chercher au delà de
l'Indus.
Enfin, aux pieds du défunt sont déposés des produits exotiques
contenus dans des paniers ou des amphores, des vases en orfèvrerie
asiatique, alors très estimés, dont le couvercle est surmonté de la
représentation d'un animal, bœuf, cheval, etc.
Telles sont les scènes qu'un artiste a tracées sur ce mur. Les
figurations de ce genre sont malheureusement assez rares dans les
avant de se mettre d'accord sur l'équivalence des marchandises
échangées.
Les tableaux suivants sont plus difficiles à comprendre. Un des
Lutinnu agenouillé semble demander grâce à un agent de police
qui lui adresse la parole; plus loin, un officier égyptien parle à
deux femmes syriennes, vêtues de robes transparentes à trois
volants dont les cheveux pendent en longues tresses, et qui
conduisent par le bras une petite fille.
Au second registre, un des Phéniciens, tenant en main un vase, a
peut-être été pris en contravention par un agent qui semble le
conduire, et le délinquant,dans une humble posture, touche de la
main le bâton que tient un autre policier.
Il est regrettable que de^ textes n'expliquent pas les sujets repré-
sentés. Les personnages suivants sont en rapport avec le fonction-
naire auquel appartenait la tombe, sont-ils des envoyés officiels
apportant le tribut imposé à leur pays et que le défunt recevait
pour le compte du Pharaon; sont-ils de simples marchands venant
proposer des objets précieux, des produits recherchés, à un riche
amateur? nous ne pouvons le savoir.
Un Syrien rampe à plat ventre derrière l'Egyptien qui l'introduit
en présence du personnage auquel appartenait notre tombe. Il est
accompagné de deux serviteurs portant des aiguières et des vases
de différentes grandeurs. Au dernier registre deux autres domes-
tiques apportent d'autres vases et coupes remplis de matières
indistinctes. Us conduisent, en outre, deux bœufs à bosse dont le
pelage blanc est parsemé de tâches rouges ou noires. Ces animaux,
semblables au zébu de l'Inde, sont assez souvent représentés sur les
bas-reliefs assyriens et perses, il est donc probable qu'ils vivaient
dans l'Asie occidentale et qu'on n'allait pas les chercher au delà de
l'Indus.
Enfin, aux pieds du défunt sont déposés des produits exotiques
contenus dans des paniers ou des amphores, des vases en orfèvrerie
asiatique, alors très estimés, dont le couvercle est surmonté de la
représentation d'un animal, bœuf, cheval, etc.
Telles sont les scènes qu'un artiste a tracées sur ce mur. Les
figurations de ce genre sont malheureusement assez rares dans les