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astrologique nous mettrait-il en présence d'un de ces phénomènes
appelés grandes conjonctions qui ne sont autres que celles ou
plusieurs planètes sont vues, sinon au même point du Zodiaque,
du moins très près l'une de l'autre comme nous le constatons sur
cette empreinte ? je le crois, mais n'ose plus l'affirmer. Je crois
devoir aussi appeler votre attention sur le nœud que vous remar-
quez, Messieurs, au bas du buste de Sérapis, tenant juste le milieu
entre lui, et les deux astres qui raccompagnent ; n'allez pas le
prendre pour un ornement, envisagez-le plutôt comme un signe
astronomique allégorique ; en astronomie, nœud se dit des deux
points opposés ou l'éliptique, c'est-à-dire la route annuelle de la
terre, est coupée par l'orbite d'une planète. Gomme le nœud sur cette
empreinte se trouve avec une lune naissante et nouvelle, il pour-
rait pronostiquer une éclipse du soleil, et du fait, une contrariété
passagère, dans l'avenir de celui que concernait l'horoscope.
Enfin, je vous prierai de voir sur cette empreinte portant le N°4,
une conjonction du soleil avec deux étoiles; lesquelles? il me serait
impossible de vous le dire, mais ce que vous voudrez bien observer
aussi, c'est que sur les quatre conjonctions que nous venons d'exa-
miner, celles des numéros 1 et 3 sont supérieures, en ce que la
planète se trouve entre le soleil et la terre,- et celles des deux
autres numéros sont inférieures puisque la lune ou le soleil se
trouve entre la planète et la terre. Complètement ignorant en
astronomie, j'émets ces impressions sous toute réserve, mais j'aurais
été réellement heureux si quelqu'un versé dans cette science eût
bien voulu s'en saisir ; car, si comme je l'espère, elles avaient été
trouvées exactes, elles seraient d'un intérêt capital pour nous,
puisqu'elles démontreraient que malgré la décadence générale sous
les derniers Ptolémées, malgré le changement de gouvernement
qui fit de l'Egypte des Lagides une province romaine, les astro-
nomes et les astrologues du premier et du second siècle de 1ère
chrétienne avaient su conserver et continuer les travaux des Ans-
tarque et des Hipparque.
Ces quatre anses me suggèrent encore des hypothèses et des
remarques bonnes a noter.
1° Leur création serait-elle l'œuvre d'un potier ordinaire et
ignorant. Je ne le crois pas, il me semble plutôt qu'en ouvrier
Bulletin de l'Institut Egyptien,
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astrologique nous mettrait-il en présence d'un de ces phénomènes
appelés grandes conjonctions qui ne sont autres que celles ou
plusieurs planètes sont vues, sinon au même point du Zodiaque,
du moins très près l'une de l'autre comme nous le constatons sur
cette empreinte ? je le crois, mais n'ose plus l'affirmer. Je crois
devoir aussi appeler votre attention sur le nœud que vous remar-
quez, Messieurs, au bas du buste de Sérapis, tenant juste le milieu
entre lui, et les deux astres qui raccompagnent ; n'allez pas le
prendre pour un ornement, envisagez-le plutôt comme un signe
astronomique allégorique ; en astronomie, nœud se dit des deux
points opposés ou l'éliptique, c'est-à-dire la route annuelle de la
terre, est coupée par l'orbite d'une planète. Gomme le nœud sur cette
empreinte se trouve avec une lune naissante et nouvelle, il pour-
rait pronostiquer une éclipse du soleil, et du fait, une contrariété
passagère, dans l'avenir de celui que concernait l'horoscope.
Enfin, je vous prierai de voir sur cette empreinte portant le N°4,
une conjonction du soleil avec deux étoiles; lesquelles? il me serait
impossible de vous le dire, mais ce que vous voudrez bien observer
aussi, c'est que sur les quatre conjonctions que nous venons d'exa-
miner, celles des numéros 1 et 3 sont supérieures, en ce que la
planète se trouve entre le soleil et la terre,- et celles des deux
autres numéros sont inférieures puisque la lune ou le soleil se
trouve entre la planète et la terre. Complètement ignorant en
astronomie, j'émets ces impressions sous toute réserve, mais j'aurais
été réellement heureux si quelqu'un versé dans cette science eût
bien voulu s'en saisir ; car, si comme je l'espère, elles avaient été
trouvées exactes, elles seraient d'un intérêt capital pour nous,
puisqu'elles démontreraient que malgré la décadence générale sous
les derniers Ptolémées, malgré le changement de gouvernement
qui fit de l'Egypte des Lagides une province romaine, les astro-
nomes et les astrologues du premier et du second siècle de 1ère
chrétienne avaient su conserver et continuer les travaux des Ans-
tarque et des Hipparque.
Ces quatre anses me suggèrent encore des hypothèses et des
remarques bonnes a noter.
1° Leur création serait-elle l'œuvre d'un potier ordinaire et
ignorant. Je ne le crois pas, il me semble plutôt qu'en ouvrier
Bulletin de l'Institut Egyptien,
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