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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 6.1895(1896)

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Nr. 7
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Piot, Jean-Baptiste: Séance du 6 décembre 1895: présidence de S. E. Yacoub Artin Pacha
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https://doi.org/10.11588/diglit.12562#0304

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Arrivant aux causes probables de cette inondation
par l'afFouillement des eaux, M. Daressy se demande si
elle ne serait pas due à la rupture par un tremblement
de terre ou d'un des barrages naturels que forment les
cataractes dans le lit du Nil, à Assouan ou à Kalabclieh.
En l'absence de documents écrits sur cette question, on
ne peut guère se livrer qu'à des conjectures.

S. E. le Dr Abbate Pacha pense que les anciens écrivains
auraient fait mention d'un tremblement de terre, de la
rupture d'un barrage ou de tout autre cataclysme qui
aurait été la cause première de l'inondation; on doit donc
écarter de semblables hypothèses. L'orateur regrette l'ab-
sence de notre collègue Ventre pacha qui aurait pu dé-
terminer la date correspondante de cette inondation.

M. le Président estime que si les anciens écrwains
eussent fait mention d'un cataclysme quelconque, M. Da-
ressy en aurait trouvé l'indication quelque part. Mais, à
en juger par les faits qui se passent de nos jours, il serait
possible de trouver une cause plus rationnelle, plus plau-
sible à cette terrible inondation de la XXIIme dynastie.

On sait que, avant la conquête du Soudan, les grands
lacs et le lit du Nil, jusqu'à Gondokoro, étaient encombrés
de plantes aquatiques qui rendaient la navigation pres-
que impossible et que ces plantes formaient en travers du
lit de véritables sadds. Or, au moment des hautes eaux, à
la suite des pluies tropicales, il arrivait que la force du
courant, d'abord partiellement entravée par l'amoncelle-
ment de ces plantes aquatiques, devenait telle qu'elle
suffisait à rompre les adhérences de ces plantes avec le sol
et les entraînait sur tout le parcours du fleuve. De là ces
 
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