DOI Heft:
[Procès-verbaux]
DOI Artikel:Séance du Comité du 7 février 1859
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18829#0052
42 —
«de l’aigle trouvée sur le plateau du Mont-Terrible, est,
«ainsi que ledit support et le haut de la hampe, exactement
« semblable à l’aigle bien authentique qui orne le cabinet du
«comte d’Erbach, et qui fut trouvée sur les terres du comte,
«à deux pieds sous le sol, soigneusement recouverte de
«pierres. Le comte d’Erbach, antiquaire très-distingué, qui
«a écrit un mémoire sur ce dernier monument, pense
«que ce fut l’aigle de la vingt-deuxième légion, laquelle,
«pendant de longues années eut ses quartiers en celte partie
«de la Germanie supérieure transrhénane, et qui aura été
« enterrée par l’aquilifère, pendant une retraite précipitée.
« Cette dernière aigle est fortement dorée, et pèse plus de
« huit livres. Avec la partie du support qui forme la hampe,
« sa hauteur est de 0m,32. Vous pouvez, d’après le dessin
«ci-joint, comparé à l’aigle de M. de Castex que je présente
« de nouveau, vous convaincre que les deux monuments ne
« diffèrent que par le poids et la grandeur, beaucoup plus
«forts l’un et l’autre dans le monument de l’Odenwald que
« dans celui du Mont-Terrible.
«L’inscription ci-dessus citée parlant de la seconde co-
« horte de la XIVe légion, et les aigles des demi-légions, des
«cohortes et d’autres petits détachements étant en général,
«chez les Romains, moins grandes que celle des légions en-
«tières, ne serait-il point possible que l’aigle, trouvée près
«du puits sur le Mont-Terrible ait été celle de cette cohorte,
« enterrée là par un événement qui nous est inconnu, comme
«l’aura été dans l’Odenwald, l’aigle dorée qui a pu servir de
«ralliement à la vingt-deuxième légion , ainsi que l’a soup-
« çonné M. le comte d’Erbach. »
L’aigle présentée par M. de Ring n’ayant point été trouvée
en Alsace, le comité ne croit pas devoir en reproduire le
dessin dans le bulletin. Il ne s’oppose pas néanmoins à ce
que la notice fournie par soit auteur soit, comme document
«de l’aigle trouvée sur le plateau du Mont-Terrible, est,
«ainsi que ledit support et le haut de la hampe, exactement
« semblable à l’aigle bien authentique qui orne le cabinet du
«comte d’Erbach, et qui fut trouvée sur les terres du comte,
«à deux pieds sous le sol, soigneusement recouverte de
«pierres. Le comte d’Erbach, antiquaire très-distingué, qui
«a écrit un mémoire sur ce dernier monument, pense
«que ce fut l’aigle de la vingt-deuxième légion, laquelle,
«pendant de longues années eut ses quartiers en celte partie
«de la Germanie supérieure transrhénane, et qui aura été
« enterrée par l’aquilifère, pendant une retraite précipitée.
« Cette dernière aigle est fortement dorée, et pèse plus de
« huit livres. Avec la partie du support qui forme la hampe,
« sa hauteur est de 0m,32. Vous pouvez, d’après le dessin
«ci-joint, comparé à l’aigle de M. de Castex que je présente
« de nouveau, vous convaincre que les deux monuments ne
« diffèrent que par le poids et la grandeur, beaucoup plus
«forts l’un et l’autre dans le monument de l’Odenwald que
« dans celui du Mont-Terrible.
«L’inscription ci-dessus citée parlant de la seconde co-
« horte de la XIVe légion, et les aigles des demi-légions, des
«cohortes et d’autres petits détachements étant en général,
«chez les Romains, moins grandes que celle des légions en-
«tières, ne serait-il point possible que l’aigle, trouvée près
«du puits sur le Mont-Terrible ait été celle de cette cohorte,
« enterrée là par un événement qui nous est inconnu, comme
«l’aura été dans l’Odenwald, l’aigle dorée qui a pu servir de
«ralliement à la vingt-deuxième légion , ainsi que l’a soup-
« çonné M. le comte d’Erbach. »
L’aigle présentée par M. de Ring n’ayant point été trouvée
en Alsace, le comité ne croit pas devoir en reproduire le
dessin dans le bulletin. Il ne s’oppose pas néanmoins à ce
que la notice fournie par soit auteur soit, comme document