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[Mémoires]
DOI Artikel:Merck: Description d'un cimetière romain: découvert dans le courant de l'hiver de 1853 à 1854$nElektronische Ressource
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DESCRIPTION
D’UN CIMETIÈRE R O II A IX,
découvert dans le courait de l’iiiver de 1853 à 1854.
En allant de Strasbourg à Brumath, entre l’établissement
de Stépbansfeld et à 100 mètres à peu près des dernières
maisons de Brumath, à gauche de la route, se trouvait il y
a quelques années un terrain inculte, enclavé dans les prés,
et servant de pâturage, appelé communément Ziegellœcher,
nom qui lui fut sans doute donné, à cause du grand nombre
de tuiles et de briques dont le terrain était jonché.
La commune y établit dans le courant de l’hiver 1853 à
1854 un atelier de charité, fit déblayer et niveler le ter-
rain pour le transformer en pré; pendant l’exécution de ces
travaux et à environ 50 centimètres sous terre, on décou-
vrit une grande quantité d’urnes cinéraires, les unes ren-
fermées dans des pierres de grès, les autres simplement po-
sées dans la terre, mais toutes plus ou moins brisées.
Prévenus à temps par les ouvriers, nous nous rendîmes
sur les lieux, mon ami M. Schnœringer et moi, et nous fûmes
assez heureux pour recueillir quelques vases qui méritaient
d’être conservés.
Parmi les pierres qui renfermaient les urnes et qui étaient
la plupart en grès et de forme ronde, s’en trouvait une car-
rée en albâtre, dont le vase manquait, mais au fond duquel
nous trouvâmes un petit lacrymatoire en verre, assez bien
conservé; cette pierre fait partie du cabinet de M. Schnœ-
ringer, ainsi qu’une patère en terre légèrement,jaunâtre, les
restes d’un vase cinéraire, rempli encore d’os calcinés, une
DESCRIPTION
D’UN CIMETIÈRE R O II A IX,
découvert dans le courait de l’iiiver de 1853 à 1854.
En allant de Strasbourg à Brumath, entre l’établissement
de Stépbansfeld et à 100 mètres à peu près des dernières
maisons de Brumath, à gauche de la route, se trouvait il y
a quelques années un terrain inculte, enclavé dans les prés,
et servant de pâturage, appelé communément Ziegellœcher,
nom qui lui fut sans doute donné, à cause du grand nombre
de tuiles et de briques dont le terrain était jonché.
La commune y établit dans le courant de l’hiver 1853 à
1854 un atelier de charité, fit déblayer et niveler le ter-
rain pour le transformer en pré; pendant l’exécution de ces
travaux et à environ 50 centimètres sous terre, on décou-
vrit une grande quantité d’urnes cinéraires, les unes ren-
fermées dans des pierres de grès, les autres simplement po-
sées dans la terre, mais toutes plus ou moins brisées.
Prévenus à temps par les ouvriers, nous nous rendîmes
sur les lieux, mon ami M. Schnœringer et moi, et nous fûmes
assez heureux pour recueillir quelques vases qui méritaient
d’être conservés.
Parmi les pierres qui renfermaient les urnes et qui étaient
la plupart en grès et de forme ronde, s’en trouvait une car-
rée en albâtre, dont le vase manquait, mais au fond duquel
nous trouvâmes un petit lacrymatoire en verre, assez bien
conservé; cette pierre fait partie du cabinet de M. Schnœ-
ringer, ainsi qu’une patère en terre légèrement,jaunâtre, les
restes d’un vase cinéraire, rempli encore d’os calcinés, une