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tradition qui reliait les écoles bénédictines en fait d’art ca-
tholique, sur lequel on sait qu’elles ont jeté un si vif éclat
pendant le XIIe et le XIIIe siècle.
Disons en terminant que nous retrouvons ici une marque
de la dévotion particulière qu’avaient nos pères à la protec-
tion de la Sain te-Vierge. On voit dans la cathédrale un des
plus beaux vitraux de la basse-nef placé sous la touchante
protection de Y A ve Maria, qui y est écrit en magnifiques
caractères du XIIIe siècle. Au XIVe siècle un sire d’Eckrich,
donnant à Saint-Georges de Schlesladt une rose représen-
tant en 10 lobes les commandements de Dieu, fit peindre
dans les écoinçons l’Annonciation de Notre-Dame au-dessus
de son écusson et de celui de sa femme. Et partout où se
trouve représenté un donataire, c’est presque toujours,
comme à Haslach au XIIIe siècle ou à Sainte-Marie-Made-
leine en 1481, avec un phylactère disant une pieuse invoca-
tion à la mère du divin Rédempteur.
Baptiste Petit-Gérard.
tradition qui reliait les écoles bénédictines en fait d’art ca-
tholique, sur lequel on sait qu’elles ont jeté un si vif éclat
pendant le XIIe et le XIIIe siècle.
Disons en terminant que nous retrouvons ici une marque
de la dévotion particulière qu’avaient nos pères à la protec-
tion de la Sain te-Vierge. On voit dans la cathédrale un des
plus beaux vitraux de la basse-nef placé sous la touchante
protection de Y A ve Maria, qui y est écrit en magnifiques
caractères du XIIIe siècle. Au XIVe siècle un sire d’Eckrich,
donnant à Saint-Georges de Schlesladt une rose représen-
tant en 10 lobes les commandements de Dieu, fit peindre
dans les écoinçons l’Annonciation de Notre-Dame au-dessus
de son écusson et de celui de sa femme. Et partout où se
trouve représenté un donataire, c’est presque toujours,
comme à Haslach au XIIIe siècle ou à Sainte-Marie-Made-
leine en 1481, avec un phylactère disant une pieuse invoca-
tion à la mère du divin Rédempteur.
Baptiste Petit-Gérard.