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Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments Historiques d'Alsace — 3.1858-1860 (1860)

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[Mémoires]
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Knoll, Ch.: Statistique monumentale du canton de Soultz (Haut-Rhin)
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https://doi.org/10.11588/diglit.18829#0412

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— 105 —

Alschwiller.

(Village détruit en 1375 par les Armagnacs.)

1135 Alsviller, Alswilre, Sch. — 1267 Almswilr, Tr. 1. 11, p. 174. —
1269 Alswilr, Tr. t. Il, p. 193. — 1271 Alrswilr, Tr. 11, p. 213. —
1284 Alswilr, Tr. t. Il, p. 402. — 1291 Arswilre, Tr. t. 11 , p. 498. —
1510 Alleschwiler, yetzunder Sanct Jorgen, B. 20.

On rencontre énormément de fondations au canton de
Soultz, dit Orschvillerburg (Alschwillerburg), à un kilomètre
sud de la ville où jadis s’élevait ce village. Près de cet em-
placement se dessine la butte de Saint-George, que Schœpllin
a pris pour un tumulus et qui, d’après les fouilles qu’on y a
faites, ne renferme que les ruines d’un burg? A côté de cette
motte se voyait la chapelle de Saint-George et la statue
équestre de ce saint. (1292 capellanus in Alswilr sandi
Georgii). Tr. t. II, p. 524.

Voir : Kaoll. Les fouilles du tumulus de Soultz, Revue d'Alsace, 1858,
p. 157, et Berler, p. 20.

De Ring. Butte de Saint-George, près de Soultz /Haut-Rhin), dans le
t. Il du Bulletin de la Société pour la conservation des monuments histo-
riques d’Alsace, p. 141-144.

Alrichswiller.

(Autre village détruit à une époque inconnue. )

818 Alrichswiller, Sch., t. IV, p. 209.— Alresuvilre dicitur, Sch., t. Il,
p. 313. Diplôme de Louis-le-Débonnaire, p. 220.2

Je suppose que ce hameau dépendait d’Alschwiller et qu’il
était situé près du petit ruisseau appelé le Hechtengraben.

L’église d’Alschwiller, d’après Berler, était une des plus

1. Il est question en l’an 1347, d’une vigne située infra castrum et
ecclesiam in Alswihr, Tr. t. III, p. 842. — Faut-il chercher ce castrum
sur les hauteurs? Alors les ruines renfermées dans la butte de Saint-
George seraient dues à une autre construction, et auraient peut-être
appartenu à un burg inférieur. — M. de Ring est persuadé qu’elles n’ap-
partiennent pas à l’époque romaine.

2. Trouillat, t. Ier, p. 105, et Grandidier, Histoire de l’Église de Stras-
bourg, considèrent cette pièce comme fausse.
 
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