— 30 —
Tracé de l’enceinte Qn saj(_ que l’ancienne muraille qui entourait la partie de
d Argentoratum A A r
d^résS'ihermann. ja vqje désignée dans les chartes sous le nom de Alt-Stadt,
2^3, et planches, a ^té retrouvée par Silbermann, mais elle l’a été sur trois
côtés seulement, savoir le côté est, à partir de Saint-Etienne
jusqu’à la préfecture; le côté nord, de la préfecture au
Temple-Neuf, et le côté ouest, du Temple-Neuf vers la pe-
tite rue de l’Hôpital, où ses traces se perdentl. Ce tracé
peut se reconnaître- encore sur plusieurs points ; il est in-
diqué, le long du quai Kléber, par les restes d’une muraille
élevée au treizième siècle sur les fondations romaines. Au
nord il se montre dans le bâtiment des archives et dans
les maisons voisines du Gymnase; à l’ouest il est signalé
encore aujourd’hui par une élévation du sol très-sensible,
le long des Grandes-Arcades. La forme arrondie des angles
nord-est et nord-ouest a été constatée sur la place du
Temple-Neuf et à la préfecture.
La planche n° 1, fig. 1, présente le tracé de l’enceinte
d’Argentoratum tel que l’a décrit Silbermann; on y a marqué
aussi l’entrée des grandes voies militaires, ainsi que les
principaux établissements romains découverts en dehors
des murs’à l’emplacement même où les Francs construisi-
rent la ville de Strateburg. Les figures 2 et 3 donnent les
détails de construction du mur d’Argentoratum tel qu’il se
trouvait en 1753 près du bâtiment des archives. Les figures
4 et 5 représentent le même mur restauré.
En examinant ces détails, on ne peut méconnaître la for-
tification romaine décrite par Vitruve.
La planche n° 2 se rapporte spécialement aux fouilles du
couvent de Saint-Étienne.
1. Cette dernière partie du tracé de Silbermanu doit être un peu rap-
prochée de la cathédrale, par suite des fouilles exécutées en 1843, dans la
rue des Hallebardes, ainsi que M. le professeur Jung l’a fait connaître à
cette époque. (Voir le Courrier du Bas-Rhin du 14 juin 1843). Cette modi-
fication est indiquée par la ligne B B, planche 2, fig. 1.
Tracé de l’enceinte Qn saj(_ que l’ancienne muraille qui entourait la partie de
d Argentoratum A A r
d^résS'ihermann. ja vqje désignée dans les chartes sous le nom de Alt-Stadt,
2^3, et planches, a ^té retrouvée par Silbermann, mais elle l’a été sur trois
côtés seulement, savoir le côté est, à partir de Saint-Etienne
jusqu’à la préfecture; le côté nord, de la préfecture au
Temple-Neuf, et le côté ouest, du Temple-Neuf vers la pe-
tite rue de l’Hôpital, où ses traces se perdentl. Ce tracé
peut se reconnaître- encore sur plusieurs points ; il est in-
diqué, le long du quai Kléber, par les restes d’une muraille
élevée au treizième siècle sur les fondations romaines. Au
nord il se montre dans le bâtiment des archives et dans
les maisons voisines du Gymnase; à l’ouest il est signalé
encore aujourd’hui par une élévation du sol très-sensible,
le long des Grandes-Arcades. La forme arrondie des angles
nord-est et nord-ouest a été constatée sur la place du
Temple-Neuf et à la préfecture.
La planche n° 1, fig. 1, présente le tracé de l’enceinte
d’Argentoratum tel que l’a décrit Silbermann; on y a marqué
aussi l’entrée des grandes voies militaires, ainsi que les
principaux établissements romains découverts en dehors
des murs’à l’emplacement même où les Francs construisi-
rent la ville de Strateburg. Les figures 2 et 3 donnent les
détails de construction du mur d’Argentoratum tel qu’il se
trouvait en 1753 près du bâtiment des archives. Les figures
4 et 5 représentent le même mur restauré.
En examinant ces détails, on ne peut méconnaître la for-
tification romaine décrite par Vitruve.
La planche n° 2 se rapporte spécialement aux fouilles du
couvent de Saint-Étienne.
1. Cette dernière partie du tracé de Silbermanu doit être un peu rap-
prochée de la cathédrale, par suite des fouilles exécutées en 1843, dans la
rue des Hallebardes, ainsi que M. le professeur Jung l’a fait connaître à
cette époque. (Voir le Courrier du Bas-Rhin du 14 juin 1843). Cette modi-
fication est indiquée par la ligne B B, planche 2, fig. 1.