QUELQUES REMARQUES
SUR
LES ARTISTES-TERRIERS STRASBOURGEOIS RE XVe SIECLE,
A PROPOS
DE LA RÉPARATION D’UN VITRAIL DE L’ÉGLISE DE SAINTE-MADELEINE.
Messieurs,
Dans leur sollicitude pour tout ce qui a rapport à l’ancienne
splendeur de notre ville, le maire et l’administration munici-
pale ont bien voulu me confier la réparation de la remar-
quable verrière placée au fond du chœur de l’église de Sainte-
Marie-Madeleine; exécutée en 1481 et offerte à l’ancien cou-
vent par le chevalier Bœcklin et sa femme, de la famille de
Wurmser, les pieux donataires s’y sont fait peindre à genoux,
adressant une touchante invocation à Jésus souffrant, et
nous ont conservé ainsi, avec un intéressant souvenir, deux
charmantes images des Strasbourgeois de ce temps-là.
Sans revenir sur la complète description de ce beau vi-
trail, faite par notre collègue, M. le professeur Straub
(année 1856-1857, page 100), je demanderai au comité la
permission de lui soumettre les détails artistiques qui m’ont
frappé pendant le cours de ce travail difficile, et les obser-
vations techniques que j’ai été obligé de faire pour le mener
à bonne fin.
Le sujet supérieur de la verrière représente, comme
vous savez, la patronne de l’église et du monastère des
fdles repenties, Sainte-Madeleine, prosternée aux pieds du
iv. (m.) 1
SUR
LES ARTISTES-TERRIERS STRASBOURGEOIS RE XVe SIECLE,
A PROPOS
DE LA RÉPARATION D’UN VITRAIL DE L’ÉGLISE DE SAINTE-MADELEINE.
Messieurs,
Dans leur sollicitude pour tout ce qui a rapport à l’ancienne
splendeur de notre ville, le maire et l’administration munici-
pale ont bien voulu me confier la réparation de la remar-
quable verrière placée au fond du chœur de l’église de Sainte-
Marie-Madeleine; exécutée en 1481 et offerte à l’ancien cou-
vent par le chevalier Bœcklin et sa femme, de la famille de
Wurmser, les pieux donataires s’y sont fait peindre à genoux,
adressant une touchante invocation à Jésus souffrant, et
nous ont conservé ainsi, avec un intéressant souvenir, deux
charmantes images des Strasbourgeois de ce temps-là.
Sans revenir sur la complète description de ce beau vi-
trail, faite par notre collègue, M. le professeur Straub
(année 1856-1857, page 100), je demanderai au comité la
permission de lui soumettre les détails artistiques qui m’ont
frappé pendant le cours de ce travail difficile, et les obser-
vations techniques que j’ai été obligé de faire pour le mener
à bonne fin.
Le sujet supérieur de la verrière représente, comme
vous savez, la patronne de l’église et du monastère des
fdles repenties, Sainte-Madeleine, prosternée aux pieds du
iv. (m.) 1