DOI Heft:
[Procès-verbaux des séances]
DOI Artikel:Séance du comité du 26 février 1866
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19862#0127
— 116 —
Cdu présîdtnT6 M. Spach continue le dépouillement de la correspondance.
1° Une lettre de Mi le professeur Ohleyer, de Wissembourg, qui an-
nonce que les pierres tombales des derniers abbés de Saint-Pierre et
Saint-Paul viennent d'être placées à l'abri de toute injure, dans le cloître
au côté nord de l'église. Il résulte de l'examen des pierres tombales, li'ès-
usées suivant la diagonale, que ces monuments n'ont pas toujours dû
occuper l'endroit où ils se sont trouvés clans les derniers temps. M. Ohleyer
pense que leur place primitive a été vers l'ouest de l'église, devant une
porte qui se trouve clans le cloître et qui est très-fréquentée.
2° M. de Caumont invite la Société pour la conservation des monuments
historiques d'Alsace à se faire représenter par trois membres au congrès
des délégués des Sociétés savantes, qui aura ses sessions à Paris, du. 20
au 27 mars 1866.
M. le président de la Société française donne communication de quel-
ques-unes des questions qui seront discutées dans cette session.
3° Dans une lettre datée du 19 décembre 1865 et adressée à M. Spach,
M. iMessikommer appelle l'attention sur les habitations lacustres de Roben-
hausen (près de Wetzikon, canton de Zurich), dont il est propriétaire. De
nombreux objets, remontant à l'âge de pierre, telles que haches de silex,
pointes de flèches de pyrite, instruments de corne et d'os, restes de vi-
vres, etc., ont été trouvés entre les pieux de cet antique établissement
sur pilotis. M. Messikommer en offre, à des prix modérés, aux amateurs
et aux musées qui demanderont des collections.
Notice La parole est à M. le curé Siffer, qui entretient le comité delà demeure
de M. le corèSifTer r 1
sur la demande c|es n0Dles de Bruchkircb au commencement du douzième siècle. «En
plaçant, dit-il, un ancien château dans le canton de Bruchkirch, la tradi-
tion ne donne rien aux conjectures ou à de simples probabilités. Je trouve
qu'il est fait mention d'une famille noble de Bruchkirch dans une charte,
imprimée parmi les pièces justificatives du tome II de l'Histoire d'Alsace,
par Grandidier, titre 573, page 226; Olton de Bruschkirchen a donné ses
biens de Vendeheim aux frères de Sainte-Marie, en considération de son
fils Hartwig, chanoine de la cathédrale. Hartwig de Bruschkirchen figure,
dans le catalogue des chanoines, sous l'évèque Cunon de Michelbach et
sous l'évèque Brunon de Hohenberg. Le nécrologe de !a cathédrale le
nomme Harfwic Acolitus, et lui assigne la date du 13 avril. La donation
d'Otton, faite en présence de Brunon, grand-prévôt, el de plusieurs au-
tres chanoines de la cathédrale, fut confirmée par l'évèque Cunon.
c(Les seigneurs de Bruchkirch sont cités dans une autre charte; deux
fils d'Otton de Brochkirchen figurent parmi les témoins dans le diplôme
tins nobles
de Bruchkirch.
Cdu présîdtnT6 M. Spach continue le dépouillement de la correspondance.
1° Une lettre de Mi le professeur Ohleyer, de Wissembourg, qui an-
nonce que les pierres tombales des derniers abbés de Saint-Pierre et
Saint-Paul viennent d'être placées à l'abri de toute injure, dans le cloître
au côté nord de l'église. Il résulte de l'examen des pierres tombales, li'ès-
usées suivant la diagonale, que ces monuments n'ont pas toujours dû
occuper l'endroit où ils se sont trouvés clans les derniers temps. M. Ohleyer
pense que leur place primitive a été vers l'ouest de l'église, devant une
porte qui se trouve clans le cloître et qui est très-fréquentée.
2° M. de Caumont invite la Société pour la conservation des monuments
historiques d'Alsace à se faire représenter par trois membres au congrès
des délégués des Sociétés savantes, qui aura ses sessions à Paris, du. 20
au 27 mars 1866.
M. le président de la Société française donne communication de quel-
ques-unes des questions qui seront discutées dans cette session.
3° Dans une lettre datée du 19 décembre 1865 et adressée à M. Spach,
M. iMessikommer appelle l'attention sur les habitations lacustres de Roben-
hausen (près de Wetzikon, canton de Zurich), dont il est propriétaire. De
nombreux objets, remontant à l'âge de pierre, telles que haches de silex,
pointes de flèches de pyrite, instruments de corne et d'os, restes de vi-
vres, etc., ont été trouvés entre les pieux de cet antique établissement
sur pilotis. M. Messikommer en offre, à des prix modérés, aux amateurs
et aux musées qui demanderont des collections.
Notice La parole est à M. le curé Siffer, qui entretient le comité delà demeure
de M. le corèSifTer r 1
sur la demande c|es n0Dles de Bruchkircb au commencement du douzième siècle. «En
plaçant, dit-il, un ancien château dans le canton de Bruchkirch, la tradi-
tion ne donne rien aux conjectures ou à de simples probabilités. Je trouve
qu'il est fait mention d'une famille noble de Bruchkirch dans une charte,
imprimée parmi les pièces justificatives du tome II de l'Histoire d'Alsace,
par Grandidier, titre 573, page 226; Olton de Bruschkirchen a donné ses
biens de Vendeheim aux frères de Sainte-Marie, en considération de son
fils Hartwig, chanoine de la cathédrale. Hartwig de Bruschkirchen figure,
dans le catalogue des chanoines, sous l'évèque Cunon de Michelbach et
sous l'évèque Brunon de Hohenberg. Le nécrologe de !a cathédrale le
nomme Harfwic Acolitus, et lui assigne la date du 13 avril. La donation
d'Otton, faite en présence de Brunon, grand-prévôt, el de plusieurs au-
tres chanoines de la cathédrale, fut confirmée par l'évèque Cunon.
c(Les seigneurs de Bruchkirch sont cités dans une autre charte; deux
fils d'Otton de Brochkirchen figurent parmi les témoins dans le diplôme
tins nobles
de Bruchkirch.