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[Procès-verbaux des séances]
DOI article:Séance du comité du 11 juin 1866
DOI article:Séance générale du 14 juin 1866, à Colmar
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.19862#0151
— Ml) —
l'époque où s'est opéré un changement dans le régime municipal de la
ville. L'ahbesse Adélaïde paraît être la même Adélaïde qui donna, en 1353,
à Charles IV le bras de saint Lazare, que cet empereur emporta à Prague,
à la suite d'une visite à l'abbaye d'Andlau. Cette Adélaïde était une noble
de Géroldseck.
Lecture M. Spach donne lecture d'un mémoire de M. Ingold sur Wittelsheim que
d'un mémoire t É
deM.ingoid l'auteur considère comme un vicus gallo-romain. Ce mémoire sera inséré
pur Wittelsheim.
dans le Bulletin de la Société.
M. Matusczinski met sous les yeux du comité un dessin de l'autel d'Ober-
steigen. Le comité vote l'insertion de ce dessin dans le prochain numéro
du Bulletin.
La séance est levée à 5 heures.
Séance générale du 14 juin 1860, à Colmar.
Présidence de M. SPACH.
La séance esl ouverte à 2 heures après midi, à l'hôtel de la Préfecture.
Sont présents au bureau : MM. Spach, de Schauenburg, Véron-Réville,
Ig. Chauffour, Straub, Kissen, Mayer, Liblin, Ringeisen, Franlz. L'assem-
blée se compose d'environ quarante personnes.
M. le Préfet du Haut-Rhin, président honoraire, empêché par les tra-
vaux de recrutement, se fait excuser de ne pouvoir assister à la séance,
nisco.ns M. Spach prononce l'allocution suivante :
«Vous ne doutez point, Messieurs, de la vive satisfaction que nous
donne, chaque année, cette bonne occasion de,nous trouver au milieu de
vous et de renouveler les bases de notre confraternité. Les preuves de
votre active collaboration nous arrivent, d'ailleurs, de plus en plus fré-
quentes; votre vitalité déborde; des initiatives partent de vous avec l'im-
pétueuse impulsion d'une ardeur juvénile. 11 est bien entendu que nous ne
venons point pour arrêter cet élan ; seulement nous désirons quelquefois
le modérer, vous rendre attentifs aux difficultés que peuvent rencontrer
vos projets. Tel est, par exemple, celui porté à l'ordre du jour de notre
réunion actuelle, et que vous allez tout à l'heure discuter; il vous appar-
tiendra de nous prouver par le fait que nos appréhensions sont vaincs.
« En jetant un rapide coup d'oeil rétrospectif sur la carrière que vous avez
fournie depuis un an , nous trouvons des travaux accomplis sur le sommet
du TToli-Landsberg, et au pied de ce château, dans l'antique ville de
l'époque où s'est opéré un changement dans le régime municipal de la
ville. L'ahbesse Adélaïde paraît être la même Adélaïde qui donna, en 1353,
à Charles IV le bras de saint Lazare, que cet empereur emporta à Prague,
à la suite d'une visite à l'abbaye d'Andlau. Cette Adélaïde était une noble
de Géroldseck.
Lecture M. Spach donne lecture d'un mémoire de M. Ingold sur Wittelsheim que
d'un mémoire t É
deM.ingoid l'auteur considère comme un vicus gallo-romain. Ce mémoire sera inséré
pur Wittelsheim.
dans le Bulletin de la Société.
M. Matusczinski met sous les yeux du comité un dessin de l'autel d'Ober-
steigen. Le comité vote l'insertion de ce dessin dans le prochain numéro
du Bulletin.
La séance est levée à 5 heures.
Séance générale du 14 juin 1860, à Colmar.
Présidence de M. SPACH.
La séance esl ouverte à 2 heures après midi, à l'hôtel de la Préfecture.
Sont présents au bureau : MM. Spach, de Schauenburg, Véron-Réville,
Ig. Chauffour, Straub, Kissen, Mayer, Liblin, Ringeisen, Franlz. L'assem-
blée se compose d'environ quarante personnes.
M. le Préfet du Haut-Rhin, président honoraire, empêché par les tra-
vaux de recrutement, se fait excuser de ne pouvoir assister à la séance,
nisco.ns M. Spach prononce l'allocution suivante :
«Vous ne doutez point, Messieurs, de la vive satisfaction que nous
donne, chaque année, cette bonne occasion de,nous trouver au milieu de
vous et de renouveler les bases de notre confraternité. Les preuves de
votre active collaboration nous arrivent, d'ailleurs, de plus en plus fré-
quentes; votre vitalité déborde; des initiatives partent de vous avec l'im-
pétueuse impulsion d'une ardeur juvénile. 11 est bien entendu que nous ne
venons point pour arrêter cet élan ; seulement nous désirons quelquefois
le modérer, vous rendre attentifs aux difficultés que peuvent rencontrer
vos projets. Tel est, par exemple, celui porté à l'ordre du jour de notre
réunion actuelle, et que vous allez tout à l'heure discuter; il vous appar-
tiendra de nous prouver par le fait que nos appréhensions sont vaincs.
« En jetant un rapide coup d'oeil rétrospectif sur la carrière que vous avez
fournie depuis un an , nous trouvons des travaux accomplis sur le sommet
du TToli-Landsberg, et au pied de ce château, dans l'antique ville de