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Rostworowski, Marek: Le vent dans le paysage hollandais du XVIIe siècle
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18821#0030
16. Giorgione, La Tempete, Venise, Accademia (d'apres Valcanover)
Si j'avais a citer un chef d'oeuvre incontestable du silence, je choisirais le grand Paysage de
Delft par Vermeer (1632-1675). II a fallu plus que 1'absence du vent — un recueillement silen-
cieux de 1'esprit — pour arriver a cette sonoritć extreme de la couleur, a cette vision impres-
sionniste d'une ville baignee dans l'eau et du ciel «superrealiste».
Apres avoir montre des exemples de la presentation du vent par les artistes hollandais du
XVIIe siecle, et pour faire ressortir leur apport, il faut encore jeter un coup d'oeil sur les realisa-
tions du siecle precedent. Nous commencerons par Partiste, certainement le premier qui se mit
a etudier les phenomenes atmosheriąues comme tels, que fut Leonard de Vinci (1452-1519).
Son dessin celebrę de Windsor (fig. 15) — esquisse d'une grandę vision meteorologique composee
d'une plaine entouree de montagne, des nuages, et de la pluie observes du haut — est une tentative
d'une large demonstration de lois de la naturę, des circonstances du phenomene de la pluie. On
peut y supposer un rapport avec le theme du Deluge, que Leonard avait medite. II a laisse des
etudes fragmentaires des flots inondant la terre ou, vu sa conception modernę de Part, le cóte
technirme de Pevenement relate par la Bibie est traite avant tout. II n'est pourtant pas arrive
a en imaginer un panorama synthetique.
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Si j'avais a citer un chef d'oeuvre incontestable du silence, je choisirais le grand Paysage de
Delft par Vermeer (1632-1675). II a fallu plus que 1'absence du vent — un recueillement silen-
cieux de 1'esprit — pour arriver a cette sonoritć extreme de la couleur, a cette vision impres-
sionniste d'une ville baignee dans l'eau et du ciel «superrealiste».
Apres avoir montre des exemples de la presentation du vent par les artistes hollandais du
XVIIe siecle, et pour faire ressortir leur apport, il faut encore jeter un coup d'oeil sur les realisa-
tions du siecle precedent. Nous commencerons par Partiste, certainement le premier qui se mit
a etudier les phenomenes atmosheriąues comme tels, que fut Leonard de Vinci (1452-1519).
Son dessin celebrę de Windsor (fig. 15) — esquisse d'une grandę vision meteorologique composee
d'une plaine entouree de montagne, des nuages, et de la pluie observes du haut — est une tentative
d'une large demonstration de lois de la naturę, des circonstances du phenomene de la pluie. On
peut y supposer un rapport avec le theme du Deluge, que Leonard avait medite. II a laisse des
etudes fragmentaires des flots inondant la terre ou, vu sa conception modernę de Part, le cóte
technirme de Pevenement relate par la Bibie est traite avant tout. II n'est pourtant pas arrive
a en imaginer un panorama synthetique.
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