Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]: Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français (4.1878)

Voici maintenant un aperçu de nos dépenses. Le volume des Nouvelles
Archives de 1877 a coûté 1,822 fr. 5o c.; le deuxième volume des Procès-
verbaux de VAcadémie de peinture, 1,841 fr.; le Bulletin, 448 fr. 5o c., soit
en tout 4,112 fr.; il est vrai que les remises du libraire, certains frais de
copie, d’impression de circulaires, et d’annonces, s’élèvent à 608 fr. 40 c. dont
vous trouverez le décompte dans le tableau des recettes et des dépenses;
mais il faut remarquer que, si nos dépenses excèdent nos recettes de i5o fr.
environ, elles comprennent des articles qui disparaîtront bientôt, tels que
les frais de copie des procès-verbaux de l’Académie, l’annonce dans le Jour-
nal de la Librairie qui n’a produit qu’un médiocre résultat, et d’autres
encore.

Le reliquat de l’exercice 1876 était de 3,042 fr. o5; il se trouve réduit à
1,884 fr- c. parce que l’exercice 1877 a dû supporter, comme je vous
l’annonçais l’an dernier, une somme de gg8 fr., solde des frais d’impression
du premier volume des Procès-verbaux de l’Académie. Cette somme, jointe
aux i5o fr. excédant des dépenses de l’exercice de 1877 sur les recettes, est
égale à la diminution de u5o fr. sur l’encaisse de la Société.

Mais je m’empresse d’ajouter que cette diminution sera bien vite comblée
grâce à la libéralité de celui de nos confrères qui nous a mis à même de
compléter et de publier les deux volumes posthumes de M. le marquis de
Laborde. Il est impossible de déterminer exactement aujourd’hui la dépense
qu’entraînera l’achèvement de ces deux volumes; mais elle ne saurait dépas-
ser une somme de 1800 fr.; de sorte que la Société pourra distribuer à ses
membres deux volumes qui ne lui coûteront pas plus cher qu’un seul. En
deux années, nous aurons publié, outre les volumes périodiques des Nouvelles
Archives, trois volumes supplémentaires : le deuxième des Procès-verbaux
de l’Académie et les deux des Comptes des Batiments du seizième siècle.
Comme cette publication de documents d’un intérêt capital ne saurait man-
quer de trouver de nombreux acquéreurs en dehors de la Société, nous
avons l’espoir que la vente des deux cent cinquante exemplaires disponibles,
non seulement compensera nos dépenses, mais deviendra encore une source
de bénéfices. Je n’avais donc pas tort de vous dire il y a un moment que
notre fonds de réserve, réduit aujourd’hui à 1,800 fr., remonterait bientôt au
chiffre de 3,000 fr. qu’il atteignait l’année dernière. D’ailleurs la dépense de
l’impression du premier volume des Procès-verbaux avait été prévue et
annoncée dans le rapport que j’avais l’honneur de vous présenter il y a un
an, et je vous disais à cette époque que le reliquat apparent de 3,000 fr.
devait de ce chef être réduit de 1,000 fr.

Vous voyez que nos prévisions n’ont pas été dépassées.

Votre Comité avait décidé que le premier volume des Comptes des Bâti-
ments formerait le complément des publications de l’année 1876; le second,
le complément des publications de 1877; et que le deuxième volume des
Procès-verbaux serait distribué seulement en 1878; mais ce dernier s’étant
trouvé prêt avant le précédent, une substitution a dû être opérée; l’exercice
1877 supportera donc les frais d’impression du deuxième volume des Procès-
verbaux, et l’année 1878 paiera l’achèvement des deux volumes des Comptes
des Bâtiments, dépense à peu près équivalente. Ainsi la Société se trouvera
en règle avec ses membres, et les deux volumes qu’elle leur faisait espérer