Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La chronique des arts et de la curiosité — 1864

DOI Heft:
Nr. 61 (17 avril)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.26563#0129
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
1864. — N° 61.

BUREAUX, 55,' RUE VIVIENNE.

17 avril.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN

Les Abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS ET DEPARTEMENTS I

Un an.10 fr. | Six mois.6 fr.

MOUVEMENT DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ.

VENTE DE TABLEAUX ANCIENS.

COLLECTION YAN CLEEF.

Commissaire-priseur : Me Ch. Pillet.

Le catalogue de cette importante collec-
tion était précédé d’une notice dont nous
détachons ces paragraphes.

« Parmi les belles collections de la Hollande, si
riche en galeries particulières, on comptait na-
guère celle du docteur van Cleef, à Utrecht. Les
étrangers allaient la visiter, comme ils visitent
les galeries Six, van Loon, van Brienen, à Ams-
terdam, celle du baron Steengracht, à La Haye,
etc.

« Le docteur van Cleef étant mort en 1861, sa
collection fut transportée à Amsterdam et ses
héritiers durent se décider enfin à la vendre.
M. van Schooten, d’Amsterdam, et M. Meffre, de
Paris, furent chargés de préparer cette vente.

« La galerie van Cleef avait été formée dans
es conditions les plus favorables. Le docteur y
avait consacré de longues années, et dans un
temps, assez reculé déjà, où la Hollande n’avait
pas encore été dépouillée de ses anciens trésors
par les étrangers, et surtout par les Anglais. 11
y a trente ans, on trouvait encore, chez la plu-
part des familles hollandaises, de vieilles pein-

tures cpii n’avaient pas bougé depuis le xvne siè-
cle. M. van Cleef avait profité de ces occasions,
devenues rares; mais il n’avait pas manqué non
plus d’acheter dans les ventes fameuses, par
exemple à celle du roi Guillaume IL

« Quelques-uns des maîtres mentionnés dans
ce catalogue sont peu connus en France. A la
suite de leurs noms, on a du ajouter certains
renseignements. Pour les maîtres célèbres, leur
nom suffit. Cependant, nous avons noté parfois
des dates rectificatives ou des indications récem-
ment découvertes, par exemple, à Hobbema, à
Metsu, à Memling. Des catalogues faits avec
soin contribueraient sans doute à l’éclaircisse-
ment et à la vulgarisation de l’histoire de l’art. »

A ces lignes il est facile de reconnaître la
plume érudite qui a rédigé le catalogue.
Nous n’étions point à Paris, ni au moment
de l’exposition de cette galerie, ni à celui de
la vente. Mais nous souhaiterions d’avoir
souvent des catalogues dont nous puissions
reproduire les attributions avec autant de
confiance.

Backhuîzen (Ludolf). Le Christ dans la bar-
que, pendant la tempête. La signature entière,
en lettres romaines, est sur la barque du Christ,
et la date 1704 sur un morceau de bois flottant.
T. (Haut., 1 m. 20 c.; larg., I m. 76.) 11,900 fr.
— Portrait de Backhuizen, peint par lui-même.
Au dos de la toile est écrit, en vieille écriture
hollandaise: « Ludolph Backhuizen, né à Emden,
le 29 décembre 1631, mort le 7 novembre 1709,
artiste peintre, marié avec Anna de Hooghe. »
T. (Haut., 78 c. ; larg., 66 c.) 1,100 fr. — Por-
 
Annotationen