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LA CHRONIQUE DES ARTS
dos. A la pierre noire. 20 fr. — Autre étude de
Femme, vue de dos. A la pierre noire. 31 fr. —
Étude de Femme assise. A la plume, lavé de
bislre. 46 fr. — Un Pa'riarche. A la plume, lavé
d’encre de Chine et rehaussé de. blanc. 180 fr. —
Les Adi ux. A la plume. 20 fr. — La Maison
en'ourée de planches. A la plume, rehaussé rie
blanc, sur papier teinté. 32 fr — É urie pour le
paysage dit : la Maison basse au bord du canal.
— Autre étude pour le Pont de bois. Lavés
d’encre. 70 fr. — Études d’après nature. A la
pierre noire. 110 fr. — Étude pour le paysage
dit: le Pont de Six.— Autre étude pour la Chau-
mière au bord du canal. 48 fr. — Village et
Route sur le bord d’un canal. A la pierre noire.
C8 fr. — La Chaumière à l’entrée du bois. A la
pierre noire. 29 fr. — Le Paysage aux palissades.
— La Grande Route près de la prairie. A la plume,
lavés de bistre. 201 fr. — Étude pour le paysage
dit : à la Tour carrée. A la p'ume, lavé de sépia.
56 fr. — Autre étude pour le paysage à la Tour
carrée. — Le Bouquet d’arbres à l’entrée du vil-
lage. A la plume, lavé de bislre. 123 fr. — Le
Moulin de Rembrandt. A la plume. 85 fr. — Le
Mou in de Rembrandt. — C’est probabl ment le
de-sin dont il s’est servi pour sa gravure à P a i-
f rte A la plume et à la pierre noire. — Étu le
pour l’eau-forte d > la Chaumière et de la Grange à
foin. — Autre é u le de paysage : Site montueux.
A la p'ume, 1 ivés de bislre. 60 fr. — Vue de
l’entrée du village d'O uval. — Deux antres études
pour le Paysage aux trois chaumières. A la plume,
la\és de bistre. 163 fr.
(La fin au prochain numéro.)
CORRESPONDANCE.
Madrid 25 avril 1864.
Si je ne vous ai pas encore écrit, Monsieur, ce
n’est pas que j’aie oublié l’excellent accueil que
vous, ain-i queM. Charles Blanc, avez bien voulu
me faire lors de mon dernier séjour à Paris. Trop
occupé à des travaux bibliographiques qui de-
man aient un prompt achèvement; je n’ai pas eu
le loisir néces-aire pour vous pirler du p >u de
mouvement artistique de notre capitale. Je viens
aujourd’hui vous demander un coin dans la Chro-
nique et vous communiquer quelques nouvelles
qui, je crois, pourront vous intéresser.
Le Musée royal du Prado vient d’ètre ouvert
de nouveau au public après une longue clô.ure
qui a eu pour cause d’importants travaux et re-
maniements.
La grande galerie centrale, destinée avant à
école italienne a été parquetée, excellent moyen
de conservation pour les tableaux qui souffraient
beaucoup de la pou-sière déposée par les visi-
teurs dans les tapis de spaiterie dont le seul
avantage était d’amortir le bruit.
C’e-t dans la première moilié de cette gilerie
qu’on vient de placer une grande partie des plus
belles toiles de l'École espagnole, disposition pour
laquelle on ne saurait trop 1 >uer M. de M.-drazo
intelligent et zélé directeur. Cet arrangement per-
met de jouir, d’étudier avantageusement et d’ap-
précier la beauté des tableaux de Vélasquez, de
Murillo et autres maîtres placés maintenant sous
li plus belle lumière. Il serait à désirer que
t)ute noire ancienne École y eût trouvé place dans
un ordre chronologique, évitant ainsi les écra-
sants contrastes qui résultent du voisinage des
grands maîtres.
Reste encore à séparpr les Écoles hollandaise
et Flamande actuellement confondues dans deux
salons 1 itéra ux et à ajouter autant que possible à
celui d’I-n bel le II (qui est à Madrid ce qu’est le
Salon carré au Loti're et la Tribune à Florence)
quelques autres tableaux, les deux è'égants Wat-
toau. par exemple, qui sont à peu près mis à
I écart dans le rond-point où ils se trouvent au-
j urd'hui.
Vous conn’issez la précieuse collection de
gemmes que nous possédons; M. de Madrazo se
propose de la livrer au pub'ic comme il l’a déjà
fait pour les dessins d’Vlonzo Cano, Carreno,
Boccerrr, Castille et autres maîtres espagnols qui
serrés auparavant dans des cartons ont été mis
sous verre.
Enfin, il faut espérer qu’un nouveau catalogue,
aujourd'hui en préparation, dont on dit par
avance beaucoup de bien, et qu’on attend avec
impitience, nous sera bientôt li\ré avec d’amples
renseignements.
Quelques mots maintenant sur notre Musée
national. Le gouvernement, a mis au concours
un projet d’édifice qui renfermera cette collec-
tion et la bibliothèque. On parle d’une somme
de 40 millions de reaux alloués à cet effet, et en
attaidant le sous-directeur du Musée, M. Wi laa-
mil dresse le catalogue enrichi de notes biogra-
phiques. signatures et monogrammes. On y verra
les noms de nos plus anciens peintres, car cette
collection est surtout remarquable pour l’étude
de l’origine de notre École.
Une nouvelle d >s plus inlére-santes pour l’art et
la littérature de l'Espagne, c’est la trouvaille du
ma usent du savant peintre Francisco Padieco,
perdu depuis longt mps et qui avait dépisté jus-
qu’aujourd’hui les recherches de nos érudits.
Francisco Pachero, beau-père de Vélasquez,
auteur du rare volume TArl de la Peinture et
j d’autres écrits sur les beaux-arts, un des esprits
LA CHRONIQUE DES ARTS
dos. A la pierre noire. 20 fr. — Autre étude de
Femme, vue de dos. A la pierre noire. 31 fr. —
Étude de Femme assise. A la plume, lavé de
bislre. 46 fr. — Un Pa'riarche. A la plume, lavé
d’encre de Chine et rehaussé de. blanc. 180 fr. —
Les Adi ux. A la plume. 20 fr. — La Maison
en'ourée de planches. A la plume, rehaussé rie
blanc, sur papier teinté. 32 fr — É urie pour le
paysage dit : la Maison basse au bord du canal.
— Autre étude pour le Pont de bois. Lavés
d’encre. 70 fr. — Études d’après nature. A la
pierre noire. 110 fr. — Étude pour le paysage
dit: le Pont de Six.— Autre étude pour la Chau-
mière au bord du canal. 48 fr. — Village et
Route sur le bord d’un canal. A la pierre noire.
C8 fr. — La Chaumière à l’entrée du bois. A la
pierre noire. 29 fr. — Le Paysage aux palissades.
— La Grande Route près de la prairie. A la plume,
lavés de bistre. 201 fr. — Étude pour le paysage
dit : à la Tour carrée. A la p'ume, lavé de sépia.
56 fr. — Autre étude pour le paysage à la Tour
carrée. — Le Bouquet d’arbres à l’entrée du vil-
lage. A la plume, lavé de bislre. 123 fr. — Le
Moulin de Rembrandt. A la plume. 85 fr. — Le
Mou in de Rembrandt. — C’est probabl ment le
de-sin dont il s’est servi pour sa gravure à P a i-
f rte A la plume et à la pierre noire. — Étu le
pour l’eau-forte d > la Chaumière et de la Grange à
foin. — Autre é u le de paysage : Site montueux.
A la p'ume, 1 ivés de bislre. 60 fr. — Vue de
l’entrée du village d'O uval. — Deux antres études
pour le Paysage aux trois chaumières. A la plume,
la\és de bistre. 163 fr.
(La fin au prochain numéro.)
CORRESPONDANCE.
Madrid 25 avril 1864.
Si je ne vous ai pas encore écrit, Monsieur, ce
n’est pas que j’aie oublié l’excellent accueil que
vous, ain-i queM. Charles Blanc, avez bien voulu
me faire lors de mon dernier séjour à Paris. Trop
occupé à des travaux bibliographiques qui de-
man aient un prompt achèvement; je n’ai pas eu
le loisir néces-aire pour vous pirler du p >u de
mouvement artistique de notre capitale. Je viens
aujourd’hui vous demander un coin dans la Chro-
nique et vous communiquer quelques nouvelles
qui, je crois, pourront vous intéresser.
Le Musée royal du Prado vient d’ètre ouvert
de nouveau au public après une longue clô.ure
qui a eu pour cause d’importants travaux et re-
maniements.
La grande galerie centrale, destinée avant à
école italienne a été parquetée, excellent moyen
de conservation pour les tableaux qui souffraient
beaucoup de la pou-sière déposée par les visi-
teurs dans les tapis de spaiterie dont le seul
avantage était d’amortir le bruit.
C’e-t dans la première moilié de cette gilerie
qu’on vient de placer une grande partie des plus
belles toiles de l'École espagnole, disposition pour
laquelle on ne saurait trop 1 >uer M. de M.-drazo
intelligent et zélé directeur. Cet arrangement per-
met de jouir, d’étudier avantageusement et d’ap-
précier la beauté des tableaux de Vélasquez, de
Murillo et autres maîtres placés maintenant sous
li plus belle lumière. Il serait à désirer que
t)ute noire ancienne École y eût trouvé place dans
un ordre chronologique, évitant ainsi les écra-
sants contrastes qui résultent du voisinage des
grands maîtres.
Reste encore à séparpr les Écoles hollandaise
et Flamande actuellement confondues dans deux
salons 1 itéra ux et à ajouter autant que possible à
celui d’I-n bel le II (qui est à Madrid ce qu’est le
Salon carré au Loti're et la Tribune à Florence)
quelques autres tableaux, les deux è'égants Wat-
toau. par exemple, qui sont à peu près mis à
I écart dans le rond-point où ils se trouvent au-
j urd'hui.
Vous conn’issez la précieuse collection de
gemmes que nous possédons; M. de Madrazo se
propose de la livrer au pub'ic comme il l’a déjà
fait pour les dessins d’Vlonzo Cano, Carreno,
Boccerrr, Castille et autres maîtres espagnols qui
serrés auparavant dans des cartons ont été mis
sous verre.
Enfin, il faut espérer qu’un nouveau catalogue,
aujourd'hui en préparation, dont on dit par
avance beaucoup de bien, et qu’on attend avec
impitience, nous sera bientôt li\ré avec d’amples
renseignements.
Quelques mots maintenant sur notre Musée
national. Le gouvernement, a mis au concours
un projet d’édifice qui renfermera cette collec-
tion et la bibliothèque. On parle d’une somme
de 40 millions de reaux alloués à cet effet, et en
attaidant le sous-directeur du Musée, M. Wi laa-
mil dresse le catalogue enrichi de notes biogra-
phiques. signatures et monogrammes. On y verra
les noms de nos plus anciens peintres, car cette
collection est surtout remarquable pour l’étude
de l’origine de notre École.
Une nouvelle d >s plus inlére-santes pour l’art et
la littérature de l'Espagne, c’est la trouvaille du
ma usent du savant peintre Francisco Padieco,
perdu depuis longt mps et qui avait dépisté jus-
qu’aujourd’hui les recherches de nos érudits.
Francisco Pachero, beau-père de Vélasquez,
auteur du rare volume TArl de la Peinture et
j d’autres écrits sur les beaux-arts, un des esprits