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La chronique des arts et de la curiosité — 1876

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Nr. 11 (11 mars)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26615#0097
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LA CHRONIQUE DES ARTS

des arts, 3.000. — Il caresse avant de blesser,
1,150. — Pâris et Hélène, 600. — Les Quatre
Heures de la journée, 300. — L’Amour, 500. —
Neuf Amours dansant, 315. — La Victime, 205. —
Le Modèle, 365. — L’Hiver, 180. — Paysage, 305.
Portrait de l’impératrice Joséphine, 205. — Por-
trait de Mme la baronne Alexandre de Talleyrand,
à l’âge de sept ans, 800. — Portrait de M. le
comte de Sommariva, 370. — La Victoire, 720. —
La Paix, 905. — Les Sciences, 480. — L’Étude,700.
— La Navigation, 500. — La Poésie, 815.— La Pein-
ture, 1.315. — Le Commerce, 505. — L’Agricul-
ture, 955. — L’Industrie, 1005. — Tête de vieil-
lard, 175. — Tête de satyre, 105. Id., 150. — Al-
bum de Prud’hon en Italie, 705.

Tour (M. Quentin de la).— Portrait de Silvestre,
300 fr. — Portrait de l’artiste, 500. — Portrait de
Dumont le Romain, 300.— Portrait de Louis de
Bourbon, 620.

Total : 67,424 fr.

Tableaux : 191.670.

Total général de la première vente : 259.094 fr.

Nous donnerons prochainement les prix de la
seconde vente.

CONCOURS ET EXPOSITIONS

L’exposition du Cercle de l’Union artis-
tique restera ouverte jusqu’au 15 de ce mois.
Elle s’est enrichie d’un nouveau tableau de
M. de Nittis, qui obtient un légitime succès;
c’est une vue de Londres, dans les mêmes
données d’aspect que la Place de la Concorde,
qui a été si remarquée au dernier Salon.

La clôture définitive de l’exposition uni-
verselle de Santiago de Chili a eu lieu le
15 janvier dernier.

Le jury des beaux-arts a décerné vingt-trois
médailles, cinq de lre classe, dix-neuf de 2e
classe et deux de 3e classe, lesquelles sont
ainsi réparties entre les diverses nations expo-
santes : 11 pour l’Italie; 1 pour l’Allemagne ;
1 pour l’Espagne ; 1 pour la Hollande ; 3 pour
l’Amérique et 9 pour la France.

Ces dernières sont attribuées aux artistes
dontle.s noms suivent :

Médailles de lre classe : MM. E. Luminais,
F. Cbaigneau.

Médailles de 2e classe : MM. Bonnegrâce,
Noël Saunier, Offaley, Vély, Véron, Thirion,
MUe A. Gailli.

L’exposition projetée à Anvers des œuvres
de Rubens, à l’occasion du centenaire du
grand artiste, aura certainement lieu, quoique
a us des proportions moindres que celles an-
noncées. Le roi des Belges s’intéresse particu-
lièrement à la réussite de l’entreprise, et tou-

tes les grandes villes du royaume ne manque-
ront pas de s’y associer dans l’intérêt du pays et
pour célébrer une gloire nationale. Avec ses
seules ressources, la Belgique peut faire une
magnifique exposition de l’immortel peintre.
Il est question d’organiser à côté des tableaux
une exposition générale de photographies de
l’œuvre, aussi nombreuses que possible, et de
réunir tous les documents que l’on pourra
trouver concernant Rubens, pour faire, après
l’exposition, des publications analogues à cel-
les que le centenaire de Michel-Ange a fait
entreprendre.

Une commission, composée de douze mem-
bres, a été instituée à l’effet de s’occuper de
toutes ces questions.

CORRESPONDANCE

Paris, 7 mars 1876.

Mon cher Directeur,

Le numéro de la Chronique du 5 mars contient,
sur le beau Pérugin du Musée de Marseille, la Fa-
mille de la Vierge, une nouvelle sur laquelle je
vous demande la permission d’appeler l’attention
de vos lecteurs.

D’après cette note, la Famille de la Vierge serait
dans un état de détérioration tel, que si l’on veut
la préserver d’une ruine totale et très-prompte,
une restauration complète est devenue indispen-
sable.

Je connais ce magnifique tableau depuis long-
temps, je l’ai décrit dans les Musées de Province,
il y a quelques années ; et tout dernièrement en-
core, au mois de novembre 1875, je l’ai longue-
ment examiné pendant les cinq jours que j’ai pas-
sés à Marseille. Or, mon examen confirme en-
tièrement l’opinion exprimée dans cette note.
Le panneau de bois sur lequel il est peint se sé-
pare en trois morceaux dans la hauteur. Les fis-
sures sont très-visibles le long des figures de la
Vierge et de sainte Anne, qui sont absolument
coupées, en deux, le long des figures de sainte Ma-
rie Cléophas, à gauche du trône et de sainte Marie
Salorné à droite, qui ne sont pas dans un plus
brillant état. En outre, la peinture se boursoufle
par places, elle s’écaille, et certaines écailles sont
déjà tombées. Arrivé à cette période, le mal ne
peut aller que très-rapidement en augmentant; et
si l’on ne prend des mesures très-énergiques, il ne
restera plus rien de ce chef-d’œuvre dans un temps
très-court.

Ces mesures, l’expérience les a fait connaître.
Elles consistent en deux opérations successives
qui sont du domaine, la première du rentoileur,
la seconde du restaurateur. Il faut enlever la pein-
ture du panneau sur lequel elle est fixée aujour-
d’hui et la refixer sur un autre panneau qui n’ait
pas supporté l’action du temps, affaire du rentoi-
leur; il faut ensuite recouvrir les parties laissées
vides par les écailles tombées et celles dont pour
une cause ou pour une autre la peinture aura dis-
paru : affaire du restaurateur.
 
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