La chronique des arts et de la curiosité (1876)

ET DE LÀ CURIOSITÉ

223

Gese/lschaft fur vervielfaltigende Kunst- de Vienne 1,
et cela d’autant plus que l’art d’au delà du Rhin,
et principalemeutl’art de l’Autriche, est beaucoup
moins connu chez vous qu’il ne mérite.


École spéciale d’architecture

A l’École spéciale d’architecture, pour le con-
cours général de sortie de 1876, auquel doivent
satisfaire tous les élèves qui veulent obtenir le
diplôme ou un certificat de capacité, on vient de
donner le sujet de la première composition. Elle
consiste, cette année, en un projet de gare à éta-
blir à l’origine de l’une des grandes voies ferrées
de la capitale.

En principe, et selon le programme, une gare
doit être tout simplement une halle ou cour cou-
verte, où s’effectuent les départs et les arrivées
des trains. Mais il faut y assurer la régularité in-
dispensable à la manœuvre du matériel roulant,
et les facilités auxquelles ont droit les voyageurs.
Cela ne peut ê*"'- "Kt°nn ménageant au voi-

sinage de la h -
sent l’édifice e

Le program_

précises sur la z:
gerie, du pers Sjl
d’attente pour z: w

bâMg

spéciaux poux =-
closets, abrisj =_

tiques de la f
6° Enfin ru
moyens empli
de la halle et
numériques «
la résistance |
édifices, les p:
sécurité qu’ell
De plus, il ;
Le concomi
du soir, date
Les projets
de dessin de
commencerol ;
matin.

I- O
F* O

I O

E E

BIBLIOGRAPHIE

La Leçon d’anatomie et les Syndics, de Rembrandt,
gravés à l’eau-forte par M. Léopold Flameng.
En vente chez l’artiste, 25, boulevard Montpar-
nasse et au bureau de la Gazette des Beaux-
Arts.

Nous avons déjà annoncé les deux belles gra-
vures que L. Flameng vient de faire d’après les
chefs-d’œuvre de Rembrandt. L’artiste, qui avait
déjà gravé la Pièce aux cent florins et la Ronde de
nuit, n’a pas besoin d’être à nouveau présenté au
public comme interprète de Rembrandt. Ce qu’il
est important de signaler, c’est le principe que
son exemple tend à établir : les artistes peuvent
et doivent s’éditer eux-mêmes ; il leur faut revenir
à ce que faisaient leurs pères, qui savaient si bien
s’affranchir des intermédiaires.

Mais ce n’est pas tout : pour remplacer la gra-
vure au burin, dont les lenteurs d’exécution
aussi bien que la cherté ont accompli la perte,—
suicide un peu aidé peut-être, à la turque, par
l’apparition de la photographie,— les graveurs doi-
vent reprendre la tradition des procédés du
dix-septième et du dix-huitième siècles qui, per-
mettant de donner rapidement l’image d’un ta-
bleau en vogue, laissent aux estampes tous les
V de l’actualité. Rien ne les empêche non
ijpliquer l’ancienne facture à la reproduc-
chefs-d’œuvre immortels qui ne perdent
n au contraire, à être traduits d’un burin
:st du reste ce que va faire encore l’in-
Flameng, et il ne s’attaque pas à deux
x sans importance, puisqu’il s’agit, pour
cer, du Coup de lance du musée d’Anvers
rtement de croix, de Rruxelles. Gageons
Jeux gravures seront faites pour le jour
are des fêtes du centenaire de Rubens!
tendant, nous recommandons particuliè-
es planches que l’habile graveur vient de
■. En voici les prix :

'.on d’anatomie et les Syndics.
ires avant lettres, imprimés sur japon,

Is sur bristol, la pièce. 100 fr.

| ec les noms des auteurs, imprimés sur

de Hollande.. 50

I Les exemplaires avec remarques ainsi que
|aemins sont épuisés.

A. DE L.

mvures françaises du XVIIIe siècle ou Catalo-
miné des Estampes, Eaux-fortes, tirées en
au bistre et au lavis, de 1700 à 1800 par
ael Rocher. 3e fascicule, Chardin, avec un
! gravé à l’eau-forte par M. Ch. Courtry
I l’estampe de Chevillet. — Paris, Librairie
g iopliiles et Rapillv.

le compte rendu que nous avons fait des
emiers fascicules de cette importante pu-
l, il nous suffit presque de signaler l’ap-
du troisième. On sait quel soin, quelle