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La chronique des arts et de la curiosité — 1876

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Nr. 38 (2 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26615#0340
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No 38. — j876.

BUREAUX, j, RUE LAFFITTE.

2 Décembre

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAI Y-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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CONCOURS ET EXPOSITIONS

L’Exposition des tapisseries du Palais des
Champs-Elysées sera définitivement close le
lundi 18 décembre.

La Société des Arts de Lyon ouvrira
son exposition annuelle le o janvier.

Les expositions universelles ont cet avantage
que non-seulement elles nous font connaître
des productions étrangères que, sans ce moyen,
ou n’aurait pas occasion de connaître de si
tôt, mais encore elles sont l’occasion de publi-
cations destinées à nous renseigner sur ces
productions. Cette remarque est vraie surtout
des pays de l’Extrême-Orient.

A l’occasion de l’exposition qui vient définir
à Philadelphie, il a été publié par le Japon un
catalogue rempli de curieux détails sur l’in-
dustrie indigène, surtout l’industrie textile,
celle du papier, de la laque, du bois et de la
porcelaine (Descriptive notes on the Inclustry
and Agricultur of Japan). Une carte du Japo*n
a été annexée à ce catalogue.

La Chine a imité l’exemple du Japon. (Ca-
talogue of the Chinese collection. Shanghaï,
1876.) Cette»publication renferme des rensei-
gnements intéressants sur les différentes bran-
ches de la production en Chine. Malheureuse-
ment un certain nombre d’articles ne sont
désignés qu’en langue chinoise. La catégorie
des drogues et médicaments ne contient pas
moins de mille numéros. Ce catalogue est ac-
compagné d’une carte de l’Empire du Milieu
et d’une liste des publications des missions
(protestantes) de la Chine, au nombre déjà
de 1,040.

Une exposition d’éventails doit avoir lieu à
Munich le 1er novembre 1877. Cette exposition
durera trois mois et comprendra des éventails de
tous les pays, de la Perse, de l’Inde, de la Chine,
du Japon. Déjà plusieurs spécimens remarqua-
bles ont été envoyés à Munich de divers points
de l’Europe. C’est ainsi que la ville de Gratz,
en Styrie, a prêté, pour compléter cette inté-
ressante exhibition, sa belle collection du Jo-
hanneum.

On sait qu’après la Chine, la France est le
pays qui produit le plus d’éventails. Avant la
Révolution, il y avait une corporation des éven-
taillistes qui comptait 130 maîtres ou patrons.
Aujourd’hui, le centre de cette fabrication se
trouve dans le département de l’Oise, entre
Méru et Beauvais, où plus de 3,000 travailleurs
vivent de la monture de l’éventail dit de Paris.
Les bois se fabriquent dans les villages mêmes.

L’exposition, au musée de South-Kensington,
des projets envoyés au concours pour la statue
de lord Byron, a été close le 30 novembre.

RÉCEPTION DE M. CHARLES BLANC

A l’académie française.

Avant-hier, jeudi, a eu lieu à l’Académie fran-
çaisp la réception de l’éminent fondateur de la
Gazette des Beaux-Arts, M. Charles Blanc, qui
a prononcé l’éloge de M. de Caimé. M. Camibe
Rousset était chargé de lui répondre.

Après avoir passé en revue les œuvres de
M. de Carné, le récipiendaire a exprimé le re-
gret que son «prédécesseur n’ait pas dit un seul
mot de ce que fut le mouvement des arts dans
un temps qu’il connaissait si bien. » Cette bien-
heureuse lacune a inspiré à M. Charles Blanc
 
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