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La chronique des arts et de la curiosité — 1876

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Nr. 26 (15 juillet)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26615#0232
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N» 26. — 1876.

BUREAUX, 3, RUE LAFFITTE.

i5 juillet

- - ——— — - .

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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I Six mois.

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PARIS ET

Un an. .. ... .... . 12 fr.

ACHATS ET COMMANDES DE LA VILLE
DE PARIS

EXPOSITION DE 1876

Cette exposition qui nous parait supérieure
à celle de l’année dernière, semble par cela
même avoir eu cet excellent résultat de don-
ner des forces à l’administration pour résister
aux sollicitations des médiocrités quéman-
deuses.

Les œuvres principales en peinture sont :
de M. Lenepveu, Saint Ambroise livrant les va-
ses sacrés de son église, pour délivrer les prison-
niers, et Saint Ambroise interdisant Ventrée de
sa cathédrale à Théoduse, composition bien su-
périeure à la précédente, et destinée comme
elle à la décoration dutranssept sud de l’église
Saint-Ambroise. — De M. Leconte-Dunouy, le
Saint Vincent de Paid du dernier Salon, exposé
à côté de l’esquisse sur laquelle a été. faite la
commande, et qui a été profondément et heu-
reusement modifiée : pour l’église de la Tri-
nité. — De M. Becker, Saint Joseph protecteur de
l’enfance de Jésus, auquel il enseigne la char-
penterie, pour l’église Saint-Louis d’Antin ;
tableau où l’on voit l'alliance bizarre des nim-
bes d’or et d’un certain « réalisme» dans l’exé-
cution. Puisque M. Becker voulait sacrifier
au symbolisme il aurait dû donner à l’enfant
Jésus le nimbe crucifère qui lui appartient.

Un certain nombre d’esquisses, de réduc-
tions, ou même de cartons, nous font connaî-
tre des peintures déjà en place.

Telles sont celles que M. D. Laugée a exécu-
tées pour l’église de la Trinité, et qui repré-
sentent le Martyre de saint Denis, et Saint
Denis portant sa tête, composition d’une grande
originalité et remarquable entre toutes.

Le Songe de saint Joseph et la Mort de saint
Joseph exécutés par M. Landelle dans l’église
Saint-Sulpice, ont été réduits par lui en deux
aimables tableaux. Les quaire grands prophè-
tes des pendentifs de la coupole de Saint-
François-Xavier, de M. E. Delaunay, sont re-
présentés par quatre vigoureuses esquisses.
Celles de M. Barrias, pour l’église de la Tri-
nit, retraçant deux scènes de la vie de sainte
Geneviève; de M. Brisset, pour la chapelle des
fonts de la même église; — de M. Bézard pour
les fonts baptismaux de l’église Saint-Leu dont
les paysages sont de M. Desgoffe; de M.Faivre-
Dulfer pour l’église Saint-Laurent, donnent
l’idée d’estimables compositions.

Les travaux préparatoires de Alphonse Pé-
rin, esquisses, dessins et études peintes,
pour la décoration de la Chapelle de l’Eucha-
ristie dans l’église de Notre-Dame de Lorette
qui, commandés en 1832, ont été seulement
achevés en 187a, témoignent d’un labeur
consciencieux, mais d’une exécution froide
qui n’est pas toujours à la hauteur de la con-
ception.

Des dessins de M. Signol et de M. Matout,
les premiers pour les transsepts de l’église
Saint-Sulpice, les seconds pour l’église Saint-
Merri, accompagnent ceux de M. Jobbé Duval,
qui, ne travaillant plus que dans le profane, a
accepté de décorer l’escalier d’honneur du
Tribunal de Commerce d’une foule de galo-
pins au nez en trompette d’un type par trop
démocratique.

A côté de ces œuvres modernes, la ville de.
Paris a exposé le célèbre tableau des éche-
vins, exécuté par Largillière, en 1708-, pour l’ab-
baye de Sainte-Geneviève, aujourd’hui exposé
dans l’église de Saint-Etienne dn Mont : Une
présentation au temple, de Quintin Varin, le
maître du Poussin, de la chapelle du caté-
chisme de Saint-Germain-des-Prés ; un Christ
descendu de la Croix, précieuse peinture de
Salviati, perdre dans l’église Sainte-Margue-
I rite, et enfin la lumineuse esquisse de Le
i Moine, pour la coupole de la Chapelle de le
 
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