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La chronique des arts et de la curiosité — 1876

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Nr. 42 (30 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26615#0380
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BUREAUX, 3, RUE LAFFITTE.

3o Décembre

N<> 42. — 1876.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAI X-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

Les abonnes à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuuen.r/it
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

i’AIUG ET départements:

Un an. » 0 . . „ . . .... . 12 fr. J Six mois,.. . e , & rr.

AVIS IMPORTANT

VAdministration de la Gazette des Beaux-
Arts prie les personnes dont l'abonnement vient
d'expirer de vouloir bien le renouveler le plus tôt
possible pour ne pas éprouver de retard dans la
réception de la livraison de Janvier.

PRIME de 1877

LA MISE AU TOMBEAU, DU TITIEN

gravure au burin de M. J. de Mare.

Cette gravure sera délivrée en prime aux abon-
nés de 1877 qui en feront la demande, au prix de
15 francs au lieu de 45, prix de vente. MM. les
abonnés de Paris et de l’Etranger sont priés de
faire retirer leur exemplaire an bureau de la Ga-r
zette. MM. les abonnés de la province pourront
recevoir le leur moyennant Renvoi de 2 francs
pour les frais d’emballage (17 fr. au lieu de 15).
Voir le n° 39 de la Chronique.

MM. les abonnés qui n’ont pas encore
reçu la prime, sont priés d’excuser un
retard occasionné par le grand nombre
des demandes.

NOUVELLES

*** On nous informe que M. le ministre de
l’Instruction publique présentera prochaine-
ment au conseil supérieur des Beaux-Arts n
projet de loi destiné à régler enfin d’une fa-
çon précise les rapports respectifs des artistes,
des marchands et des amateurs. Nous ne pou-
vons qu’applaudir à une détermination depuis

longtemps sollicitée par l’opinion publique et
qui mettra quelque clarté dans cette ques-
tion si controversée et si litigieuse de la pro-
priété artistique.

Q L’Académie des beaux-arts,dans sa séance
du 23 décembre dernier, a procédé au classe-
ment des candidats au fauteuil du sculpteur
Perraud. La section de sculpture a rangé les
quatre concurrents dans l’ordre suivant :
MM. Dubois, Cbapu, Crauck et Millet.

M. Paul Dubois s’est fait connaître par son
Chanteur florentin, si répandu maintenant ; par
son Saint Jean-Baptiste, son Narcisse, et par
une figure à’Ève. L’église de la Trinité possède
de lui un groupe de la Vierge et de l’Enfant
Jésus. On se souvient des deux figures exposées
au Salon dernier, destinées au tombeau de
Lamoricière et qui valurent un triomphe à
l'artiste.

M. Chapu, grand prix.de Rome, a décoré de
ses œuvres le Grand-Opéra, l’escalier principal
de la Préfecture de police et le Palais de jus-
tice. On connaît, de lui la Nymphe, Jeanne
d’Are, l’adorable figure de la Jeunesse, ce chef-
d’œuvre qui orne le tombeau de Régnault ;
plusieurs bustes, entre autres celui de Dumas
père, placé dans le foyer de l’Odéon.

M. Chapu termine en ce moment le tombeau
de Berryer.

M. Crauck, grand prix de Rome en 1850, a
fait une Elégie, une Bacchante, une Û7nphale,
des statues pour l’église Saint-Eustache, des
figures pour le théâtre du palais de Compiègne,
pour le square de l’Observatoire.

M. Millet est l’auteur du Vercingétorix et de
la colossale figure en bronze d’Apollon qui
surmonte le Grand-Opéra.

Q Une dépêche adressée d’Olympie annonce
la découverte d’une tète de femme plus grande
que nature. La tête, d’une beauté extraor-
dinaire, est admirablement conservée. Du
côté de l’orient du temple de Jupiter, les
fouilles avaient mis à découvert la partie su-
périeure d’un corps de femme à l’endroit où
 
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