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La chronique des arts et de la curiosité — 1881

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Nr. 19 (7 Mai)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17397#0156
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LA CHRONIQUE DES ARTS

o° M. Labatut, élève de M. Jouffroy, né le

30 juillet 1851, à Toulouse; premier second
grand prix de 1877 ;

6° M. Quinton, élève de M. Cavelier, né le

31 décembre 1853. à Rennes;

7° M. Mengin, élève de M. Dumont, né à Pa-
ris, le 5 juillet 1853;

8° M. Cariés, élève de M. Jouffroy, né le
24 juillet 1851, à Gnnont (Gers); *

9° M. Ferrary, élève de M. Cavelier , né le
8 août 1852;

10° M. Peene, né le 20 mai 1853, à Bergues
(Nord), élève de MM. Dumont et Bonassieux;
soit cinq anciens logistes et cinq nouveaux :
MM. Desvergues, Quinton, Mengin , Cariés et
Ferrary.

L'entrée en loges a eu lieu le lundi 2 mai :
sortie des loges le mercredi 26 juillet, à huit
heures du soir.

Exposition publique les 28, 29, 31 juillet et
1er août. Jugement, le samedi 30 juillet, à
midi.

Le Musée des Arts décoratifs, fermé
depuis quelques semaines pour cause de répa-
rations, est rouvert depuis le 1er mai (Palais
de l'Industrie, porte 7).

Comme l'an dernier, une communication
est, cette année, établie entre le Musée et le
Salon.

Le Christ devant Pilate, grande com-
position de M. Munkacsy, sera exposé à partir
du 10 courant, chez M. Sedelmeyer, 6, rue de
La Rochefoucauld.

NOUVELLES

*^ Les entrées au Salon le jour du vernis-
sage se sont élevées au chiffre d'environ
16.000, déduction faite des doubles entrées oc-
casionnées par les nécessités du service.

Le 2 mai, premier jour où le public a été
admis, les entrées payantes se sont élevées au
chiffre de 3.785 et les entrées gratuites à celui
de 2.930.

On sait que les artistes avaient fixé à 5 fr. le
prix d'entrée pour cette journée, tandis que
les années précédentes on payait, le jour de
l'ouverture, le prix ordinai e, soit 2 francs
ju.-qu'à midi, et 1 franc dans la journée. Il
est donc curieux de rapprocùer le cbitlVe des
entrées de la journée correspondante de l'an
dernier.

Pour la première journée du Salon de 1880,
on a constaté 2.344 entrées à 2 fr. et 7.542 à
1 fr.; au total, 9.886 entrées payantes, c"e~t-à-
dire 6 101 de plus que cette année. L'aftlumce
a donc été beaucoup moins nombreuse ce jour
que l'an dernier; c'était sans doute le résultat
souhaité, puisqu'on se plaignait chaque année
de la cohue du premier jour; et, d'autre part,
la recette a été beaucoup plus forte, 3.785 en-
trées à 5 fr. produisant :8.925 fr., tandis que
la recette de l'an dernier n'avait été que de

12.230 fr. Les artistes pourront donc se félici-
ter doublement.

Rappelons à propos du Salon que le droit
d'entrée reste fixé à 5 fr. le vendredi de cha-
que s-einaine, et que l'entrée ne sera gratuite
que le dimanche seulement. Tous les autres
jours, sauf le lundi, où les portes n'ouvriront
qu'à midi, l'entrée sera de 2 fr. avant midi et
de 1 fr. dans la journée.

„\ Un comité composé de Français résidant
à Bruxelles, et d'artistes belges, vient de se
former dans la capitale de la Belgique pour
faire rentrer en France les cendres du peintre
David, mort en exil à Bruxelles.

Le tombeau de David au cimetière de
Sainte-Gudule consiste en une modeste pyra-
mide monolithe, en granit noirci parle temps
et affectant la forme de l'obélisque. Sur les
trois faces de la pierre tumulaire se trouvent
gravées ces inscriptions :

Jacques-Louis David
Restaurateur de l'École moderne
de peinture en France

né à Paris le 13 août 1748,
mort à Bruxelles, le 25 décembre 1825

Les exécuteurs testamentaires des dernières
volontés de David, le jurisconsulte Merlin, de
Douai, et Ramel, qui fut ministre des finan-
ces, avaient envoyé secrètement en France le
cœur de David, qui se trouve au Père-La-
chaise, à gauche de la chapelle mortuaire, où
est placée la tombe de la famillle.

NÉCROLO GIE

M. Adam Salomon, sculpteur et photo-
graphe bien connu, a succombé, dans son hôtel
de la rue de la Faisanderie, aux suites d'une
bronchite.

Samuel-Antony Adam Salomon était né à la
Ferté-sous-Jouarre, en 1818. Il fut élevé à
Fontainebleau, où il passa quelques années
dans le commerce. Entré comme modeleur à
l'âge de vingt ans dans la manufacture de
M. Jacob Petit, il exécuta son Bërangcr, la plus
vraie et la plus populaire des reproductions
des traits du poète. Il fut alors envoyé, aux
frais de la ville de Fontainebleau, à Paris,
pour y compléter son éducation artistique. 11
a plus laid exécuté, en souvenir de ce bien-
fait, une statue de la Vierge, qui est placée
dans l'église de Fontainebleau.

Ciimnie sculpteur statuaire il a fait, outre le
bas-rwlief popui lire de Béranger, celui de
Charlotte Corday, Us bustes de Mmo Del-
phine de Girardin de Scribe, d'Ilalévy. du duc
de Broglie, de Garnier-Pagès, de Juies Janin,
de Bixio, de Roycr, etc. Un lui doit les tom-
beaux de Lamartine et de Mme de Lamartine,
le buste de Lamartine pour le village de Midy,
le monument funéraire de Delphine Fix et ce-
lui du duc de Padoue, qu'on peut voir aux In-
 
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