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La chronique des arts et de la curiosité — 1881

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Nr. 30 (17 Septembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17397#0243
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N° m — im.

bureaux, 8, RUE FÀYART,

17 septembre

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT II SAMEDI MATIN

Les alonnés à une année entière de la <3azettc de,s Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

paris et départements:
Un an. . ; * * * . . . & fr. j Six mois. 8 k

CONCOURS ET EXPOSITIONS

MM. Ubaldîno Peruzzi et Quintilio Barga-
gna, président et secrétaire du comité pour un
monument au roi Victor-Emmanuel, écri:
vent à l'Académie des beaux-arts pour lui
faire connaître qu'un concours est ouvert en-
tre les artistes de tous pays en vue de l'exécu-
tion de ce monument. Ce sera une statue
équestre, deux fois plus grande que nature,
en bronze ; elle sera érigée à Florence au cen-
tre de la place de l'Indépendance. L'auteur du
projet qui sera choisi recevra 115.000 fr., à
la charge par lui de faire les frais de la fonte
du bronze et du piédestal, du transport et de
la mise en place.

Il est question, paraît-il, de fonder, sur le
modèle de la Société des aquarellistes, une
Société des animaliers. Les peintres d'a-
nimaux, imitateurs de M. Charles Jacque ou
successeurs de Troyon, auraient un _ local à
eux, des expositions à eux où le public pour-
rait constater les progrès de ce coin spécial
et si attirant de l'art. Nos modernes natura-
listes,au pinceau, les Van Marcke, les Baril-
lot, les Palizzi, les Chaigneaux, les Schenck,
et le remarquable maître Charles Jacque se
grouperaient ainsi, mettraient en commun
leurs bœufs, leurs moutons, leurs chèvres,
leurs poules, et se présenteraient une fois
l'an au public, loin du Salon et sous le jour
le plus favorable.

Chaque groupe de peintres pourra tour à
tour imiter les aquarellistes, mais la Société
des animaliers est en voie de formation. Elle
a peut-être déjà son local. Elle verra grossir
la liste de ses adhérents, et l'on ne peut
qu:applaudir à un tel projet qui prouve l'ex-

cellente habitude prise enfin par nos artistes
de songer eux-mêmes à leurs propres affaires,
au lieu d'en abandonner exclusivement à
l'Etat la direction. Le mouvement, espérons-
le, se continuera, et nous verrons bientôt
sans doute les peintres se fractionner de plus
en plus, se former en groupes et s'associer
pour le plus grand bien de leurs intérêts. Avis
aux sculpteurs qui, eux surtout, ont besoin de
mettre en commun leurs forces, et de faire
appel au principe de solidarité.

NOUVELLES

^*^On sait que le gouvernement Va deman-
der à la commission du budget un crédit de, 0
millions pour l'agrandissement de l'Ecole des
beaux-arts. Les bâtiments actuels, en effet, ne
peuvent plus suffire, car le nombre des élèves
qui, en 1863, était de 525, dépasse aujourd'hui
l.kÙQ. De plus, les collections s'enrichissant
chaque jour, l'enseignement se développe. La
bibliothèque doit étendre ses annexes ; les ate-
liers sont mal disposés et absolument insuffi-
sants.

Les musées de sculpture présentent déjà,
pour les diverses époques, des spécimens nom-
breux et choisis ; mais il faudrait encore aug-
menter ces modèles dans une large propor-
tion, aussi bien pour l'art antique que pour
l'art de la Renaissance.

Il existe également à l'Ecole nationale des
beaux-arts une collection unique de restaura-
tions des monuments anciens, due aux pen-
sionnaires de l'Académie de France. Cette sé-
rie d'ouvrages si remarquables ne peut npa
plus être niise sous les yeux du public, faute
d'espace.

On doit ajouter queles moules et les creux,
d'une valeur de pres.de 700»OOX) fr.,,çéunig en.
 
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